Les contes de Perrault

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FRANCAS : LES CONTES DE PERRAULT. LE PETIT CHAPERON ROUGE 1. Quelle menace la morale contient-elle ? A qui s’adresse-t-elle précisément ? La moralité ici signifie qu’il ne faut pas se fier aux bons parleurs, aux flatteurs comme nous le montre ce vers : « ces Loups doucereux, de tous les Loups sont les plus dangereux. ». Elle ne semble pas s’adresser aux enfants.

En effet la moralité dans « Le petit Chaperon rouge » met en garde les jeunes filles naïves ou peut-être même avec des fausses illusions sur le mond hommes : «« On voit Perrault utilise le P Chaperon rouge com emarquer que les h 6 p g rtout de jeunes filles. ralité, on peut animalisés par les loups . Perrault fait cependant une distinction entre le loup et les loups : « Je dis le loup car tout les loups. ? « Ne sont pas de la même sorte Il veut nous montrer à travers ces vers qu’il ne faut pas se méfier de tout les loups mais de ceux qui nous paraissent les plus honnêtes et les plus gentils, en général, des hommes pervers. Il souhaite faire comprendre aux jeunes filles que ceux-ci finissent la plupart du temps par les manipuler d’une manière délicates mais cruelle. Cette oralité met en garde contre le comportement ambiguë que peuvent avoir certains hommes ? l’égard des jeunes filles. 2. En vous appuyant sur des citations précises, faites un portrait du loup.

Dans son conte, Perrault nous transcrit un aspect péjoratif du loup. Les intentions que le loup affiche sont dans un premier temps cachées mais il essaie surtout de ne pas se faire démasquer avec son complot . Le loup nous apparait comme un personnage rusé et déterminé. Il semble écouter ses Instincts animal. Sa détermination est marqué par le fait qu’il est capable d’attendre avant de dévorer a Petit Chaperon rouge : « le loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la forêt. ? . Il propose donc, par son esprit rusé, au petit Chaperon Rouge de prendre le chemin le plus long mais de manière implicite afin d’arriver avant, ce qui marque bien le profil d’un personnage rusé, fourbe voir même calculateur : m’en veux l’aller voir aussi; je my en vals par ce chemin ici, et toi par ce chemn-là Avec ce passage nous pouvons même aller usqu’à dire que le loup semble exercer une sorte d’autorité sur la jeune fille sans même lui laisser le emps de répondre et de choisir son chemin.

Il profite de son innocence et de sa naiVeté ce qui le laisse apparaître aussi comme un manipulateur. Il n’hésitera pas ? se surpasser afin d’arriver avant la jeune fille : « Le Loup se mit à courir de toute sa force il est prêt à tout pour atteindre son objectif. Il nous dévoile même une autre facette péjorative de sa personnalité : la cruauté. Cette cruauté est même sans limite. En effet il n’hésite pas à manger sans scrupule la grand-mère malade IE est même sans limite.

En effet il n’hésite pas à manger sans crupule la grand-mère malade « Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien » Cette cruauté va même jusqu’à se transformer en une grande férocité lorsque celui-ci en vient ? dévorer le petit Chaperon Rouge, il aurait pu se contenter de dévorer la grand-mère mais ne souhaite pas en rester là. Avant de dévorer le petit Chaperon Rouge, il instaure une sorte de jeu avec le dialogue « questions-réponses » à la fin du récit comme s’il désirait jouer avec « sa proie » avant de la dévorer : «- Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ! Cest pour te manger « ce échant loup se jeta sur le petit chaperon rouge et la mangea. b. Perrault essaie de nous montrer à travers l’image d’un loup fort, impitoyable, rusé et triomphant sur la fragilité de la nature humaine et plus particulièrement la fragilités des jeunes filles comme énoncée dans la morale. LE PETIT POUCET 1. Quelles réflexions la famille du petit Poucet vous inspire-t-elle ? La famille du petit Poucet m’apparaît comme une famille misérable ayant des difficultés dégalités au sein de la famille.

Les parents, dans un premier temps, font passer leur propre bien avant celui de leur enfants. Ceux-ci décident d’abandonner leurs enfants dans la forêt sous prétexte de ne pas vouloir les voir périr de faim mais surtout les parents souhaitent avant tout subvenir ? leur propre survie. Cette image péjorative montre l’image d’une famille égoïste qui n’est pas uni famille égoïste qui n’est pas unie. Cette idée est notamment soutenue avec l’isolement volontaire du petit Poucet par la famille.

La famille comporte sept enfants, contrairement au petit Poucet chacun des enfants possèdent un jumeau ce qui le différencie encore plus. Le petit Poucet est le souffre-douleur de sa famille, ignoré our son esprit et mal jugé par sa taille : « Ce pauvre enfant était le souffre-douleur de la maison , et on lui donnait toujours le tort. La famille fait donc preuve de peu de bon sens dû au fait qu’elle n’accepte pas la différence en se basant avant tout sur le physique.

Cette notion est aussi marquer par la nomination « petit Poucet » ce qui est fait pour marquer encore plus sa différence. Contrairement, son frère Pierrot, lui, fait preuve de beaucoup d’importance aux yeux de sa mère car il lui ressemble ; ce qui nous montre bien que pour sa famille il faut se ressembler afin de ne pas ?tre mis à part. Nous avons donc Ici dans cette famille le stéréotype de l’aîné bien-aimé et du cadet mal-traité. Le petit Poucet occupe cependant le rôle d’aîné observateur et bienveillant lorsque ses parents en viennent à abandonner leur enfants dans la forêt.

Il devient le héro, le guide, le responsable de toute la famille entière. Aussi, la famille du petit Poucet m’apparait être une famille connaissant la violence familiale. Le petit Poucet est le mal-aimé, le mal-traité mais nous pouvons aussi remarquer que le p familiale. Le petit Poucet est le mal-aimé, le mal-tralté mais nous pouvons ussi remarquer que le père exerce une certaine autorité et même une forme de violence envers la mère : « Il la menaça de la battre si elle ne se taisait pas.

De plus le fait que le père décide d’abandonner ses enfants dans la forêt pour qu’ils se fassent dévorer par les loups est extrêmement cruel et violent. Nous avons ici l’impression d’une famille placée sous le thème de la cruauté, de l’égo’lSme et de la violence familiale. 2. Étudiez les rapports de l’argent et du bonheur dans ce conte. Dans ce conte, l’argent est l’élément conducteur au bonheur. Contrairement au proverbe l’argent e fait pas le bonheur, ici seule l’argent permet le bonheur de toute la famille.

Nous pouvons remarquer au début de ce récit que le sujet principal apparaît être le statut social de ces gens : « Ils étaient fort pauvre Leur pauvreté est décrite sur un ton pathétique, nous avons, en effet, le champs lexical de la pauvreté et de la misère pour marquer l’idée de malheur : « forts pauvres », « famine », « très faucheuse », « leur grande pauvreté n, « mourir de faim De plus leurs enfants ne paraissent pas être la source de leur bonheur mais être un handicap financier ; ils n’ont pas ‘intérêt pour leur parents car ceux-ci sont trop jeunes pour leur permettre de gagner de l’argent. « leurs sept enfants les incommodaient beaucoup , parce qu’aucun ne pouvait encore gagner sa vie». e bonheur ne peut donc se faire sans argent parce qu’aucun ne pouvait encore gagner sa vie». Le bonheur ne peut donc se faire sans argent. Le choix d’abandonner les enfants dans la forêt est significatif : ils décident de faire passer l’argent avant la vie de leur enfant.

Ici l’argent serait donc la chose la plus importante pour les parents, même plus important que des vies. Ils ne ressentent aucun crupules à les abandonner dans la forêt : « s’éloignèrent deux insensiblement Le manque d’argent est donc dans un premier temps représenté par le malheur.

Cependant lorsqu’ils vinrent ? recevoir dix écu dor le bonheur semble s’installer : « Cela leur redonna vie « elle acheta trios fois plus de viande qu’il n’en fallait La notion de bonheur s’installe alors et encore plus avec le retour des enfants. Le rapport du bonheur avec l’argent semble être un cycle ; en effet après une éphémère prospérité nous nous retrouvons dans la situation initiale où les parents doivent se résigner pour ‘argent à sacrifier leurs enfants une nouvelle fois.

Puis à la fin du récit, lorsque le petit Poucet trouve un moyen pour rendre sa famille riche tout semble devenir joyeux, heureux, plein de bonheur : « la Joie qu’on eut de le revoir « Il mit tout sa famille ? son aise Perrault a donc voulu nous montrer dans ce conte que l’argent ne va pas sans le bonheur et il a bien marqué cela en répétant à deux reprise la même situation face à l’argent. Le bonheur dans ce conte ne va donc bien jamais sans l’argent. 3.

Que symbolise la forêt dans c 6 OF IE 3. Que symbolise la forêt dans ce conte ? Tout d’abord, la forêt symbolise le danger dans ce conte. Les décors participent à la représentation dune forêt particulièrement dangereuse. Elle nous apparaît sombre dans laquelle plus on s’enfonce, plus elle devient obscure et épaisse avec la présence d’animaux inquiétant : « l’endroit de la Forêt le plus épais et le plus obscur un faux fuyant Ce décor peut aussi nous inspirer la peur.

Dans ce décor, même les conditions météorologiques sont dangereuses, plus particulièrement la pluie: « II survint une grosse pluie qui les perça. La forêt parait d’autant plus dangereuse que celle-ci est longée dans l’obscurité un soir de pleine lune avec des loups affamés : « des hurlements de Loups qui venaient eux pour les manger. » . Ces détails de représentation de la forêt donne une tournure fantastique au conte : la peur et l’angoisse s’installent chez les enfants silencieux et le danger de la forêt s’intensifie.

Le danger est par ailleurs représenté par le mythe représentant la férocité : l’Ogre. Les enfants sont piégés par l’aspect accueillant de la dangereuse maison de l’Ogre. La forêt symbolise le danger mais surtout le danger de mort car dans le cas des loups ou de l’Ogre les enfants isquent leur vie dans cette forêt. Nous avons donc un atmosphère inquiétant voir pesant sous le signe du danger imminent. Ensuite la forêt semble symboliser l’épreuve. En effet les enfants dans le danger imminent. Ensuite la forêt semble symboliser l’épreuve.

En effet les enfants dans le premier dénouement doivent se diriger dans la forêt à l’aide des cailloux pour retrouver la chaumière familiale et doivent dans le deuxième dénouement échapper à l’Ogre en allant se réfugier dans la forêt. Enfin la forêt permet en quelque sorte l’évolution du petit Poucet durant son parcours. En effet sa séparation avec ses parents lui permet de grandir face à sa solitude avec des frères aînés qui réagissent de manière puéril. La forêt symbolise donc aussi la solitude du petit Poucet. 4. Étudier et interpréter la morale.

La moralité du petit Poucet est en vers comme toute les autres moralités du recueil. Nous pouvons remarquer que cette moralité de Perrault s’adresse ? une forme impersonnelle donc à tout le monde : « On ne s’afflige point d’avoir beaucoup d’enfants Nous pouvons aussi noter l’emploi du présent de vérité général qui sert à montrer que cette moralité st valable tout le temps. Cette moralité apparaît donc comme une sorte de dicton. En ce qui concerne son sens la moralité tente de nous prévenir sur les stéréotypes des enfants qui sont physiquement comme intellectuellement différents.

En effet comme ces vers nous l’indique : « Mais si l’un d’eux est faible ou ne dit mot, » « On le méprise, on le raille, on le pille », nous négligeons souvent celui qui paraît le plus faible, le plus différent des autres, nous nous moquons de lui au point de vu physique ainsi qu’au point de vu BOF IE différent des autres, nous nous moquons de lui au point de vu hysique ainsi qu’au point de vu moral. Cependant, cet enfant différent peut aussi faire preuve dune grande Intelligence et apporter ? sa famille du bonheur: « Quelque fois cependant c’est ce petit marmot » « Qui fera le bonheur de toute sa famille. ».

La morale veut donc nous démontrer que ce n’est pas parce qu’un enfant est faible et petit comparer aux autres : « ils sont tous beaux, bien faits et bien grand », qu’il ne fera pas la joie de ceux qui l’entourent. Cette moralité est comme une prévention contre la discrimination. HISTOIRE LITTERAIRE 1. Qu’est-ce que la querelle des Anciens et des Modernes ? Quel rôle Les Contes y jouent-ils ? La querelle des Anciens et des Modernes, aussi appelée la querelle des Classiques et des Modernes est une polémique née à l’Académie française qui bouleverse, fin XVIIème siècle, le monde de la littérature ainsi que le monde artistique.

Elle oppose deux courants : celui des Anciens et celui des Modernes. Parmi les chefs de fil des Anciens nous retrouvons Boileau. Ce mouvement prône une création littéraire qui repose sur les auteurs de l’Antiquité. Il considère que la perfection littéraire sont les œuvres des auteurs antiques et qu’il faut donc s’en inspirer. Les membres des Anciens considèrent les auteurs antiques comme des modèles indépassables. Quant au mouvement des Modernes lui est représenté par Charles Perrault. Cest l’idée contraire des Idées soulevées par les Anciens.

E Charles Perrault. C’est l’idée contraire des Idées soulevées par les Anciens. En effet ce mouvement consiste a avoir foi en le progrès de l’époque. Il affirme la supériorité et la richesse de la culture française. II considère les auteurs grecques et latins dépassables à ceux du siècle de Louis XIV. Ils militent pour une littérature adaptée à leur époque fin d’innover de nouveaux styles littéraire autre que ceux de l’Antiquité. Par ailleurs ils refusent d’admirer les anciens sans reserves.

Les Contes, permettent ? Perrault d’illustrer ses revendications face aux Anciens. Pour démontrer sa thèse, il retranscrit alors des contes oraux appartenant à la tradition populaire afin de défendre le droit à l’existence d’un nouveau genre littéraire, un genre contemporain à l’époque et au prestige de Louis XIV. Il veut démontrer à travers son œuvre, Les Contes, que la littérature populaire mérite autant d’intérêt que la ittérature grecque et latine : il veut faire des contes un nouveau style littéraire.

Il souhaite s’émanciper des modèles Antiques des Anciens. Les Contes jouent donc le rôle de réponse face aux idées des Anciens en se présentant comme une œuvre littéraire inspirée et moderne afin de montrer l’existence d’un nouveau genre littéraire moderne que Perrault semble considérer supérieur ? ceux de l’Antiquité. QUESTIONS GENERALES 1. Quelles sont les moralités ambiguës dans Les Contes ? Parmi les moralités ambiguës des Contes de Perrault, nous retrouvons La Belle au bois dormant, Barbe Bleu 0 6