les chants de maldoror
À Paris, le 2 septembre 2013 Chers lecteurs, Que l’on m’éclaire, je n’y comprend rien. Pourquoi ? Oui, « pourquoi » est la question que Je me pose le plus souvent lorsque je repense à cet accueil. Oui parfaitement, cet accueil qui a été fait à ce magnifique recueil Les Chants de Maldoror. J’amerais beaucoup savoir qui peut se donner le droit de juger un tel ouvrage, et qui peut s’autoriser à rejeter un homme qui pense simplement différemment. Et d’ailleurs pourquoi serait-il interdit de parler de la laideur ?
Le poète est en droit à toute source d’inspiration possible, qu’il veuille parler de nature, d’objets, de sentiments. La beauté est, il Swipe to page me semble autorisé fil des années, elle a en « beau Victor H parler de la mort de de vers. Ou encore a rmi – PACE 1 or 3 s n’est ce pas ? Au nsformer tout sujet • • d l’aube a réussi a Sni* to nextÇEge grace à cette beauté mer est plus belle » de Paul Verlaine qui nous permet de nous transporter dans une autre dimension. Alors on p peut établir clairement que la beauté est une source évidente ‘inspiration pour le poète.
Au même titre, la laideur est aussi une source d’inspiration comme le démontre clairement « Un charogne » de Baudelaire, ou encore « Le Crapaud » de Corbière Le Pou de Lautréamont. Alors pourquoi ou plus simplement « rejeter ce laid si ce n’est cette peur du changement. Il n’est mentionné dans aucun texte que la poésie doit aborder un sujet plutôt qu’un autre. Je pense que cette peur de changer de registre et de se transporter dans une nouvelle vision de la poésie est le principal problème qui fait que ce recueil a été mal accueilli.
En outre, on peut, si l’on veut, tout à fait trouver une certaine beauté dans cette laideur. Alors il convient d’employer des moyens détournés, de belles figures de style ou de jolies comparaisons qui font oublier cette laideur comme avec la charogne de Baudelaire. L’esthétique que l’on peut tirer de ce laid, permet de procurer chez le lecteur ou l’auditeur une sensation poétique que peut-être ce dernier avait peur de perdre. En effet certain n’imaginent et n’envisagent la poésie que d’une seule et même façon.
D’ailleurs Paul Valéry d ertain n’imaginent et n’envisagent la poésie que d’une seule et même façon. D’ailleurs Paul Valéry disait à juste titre : « Certains se font une idée si vague de la poésie, qu’ils prennent ce vague pour l’idée même de la poésie C’est exactement ce qu’il se produit de nos jours, les gens oublient que la poésies a de multiples facettes qu’il convient d’explorer afin de trouver sa propre définition de la poésie. Enfin, il convient préciser que la poésie parvient à sublimer n’importe quel sujet.
Il suffit de ien s’y atteler, d’utiliser les bons mots, les bonnes rimes, et les bonnes analogies et c’est alors que l’on découvre un poème absolument sublime dont on aurait même jamais soupçonner l’existence. Charles Baudelaire avec son « Horloge » ou bien encore le jeune Rimbaud avec « Le Balais Enfin c’est ainsi que j’achèverais ma lettre, pour vous dire simplement que non, pour sûr il n’existe aucun sujet poétique privilégié, et que pour ma part, si vous le penser alors, il vous faudrait revoir la définition que vous vous faites de la poésie. Amélia Fineplume