Les aéroports
Un aéroport est l’ensemble des bâtiments et des installations qui servent au traitement des passagers ou du fret aérien situés sur un aérodrome. Le bâtiment principal est, généralement, l’aérogare par où transitent les passagers (ou le fret) entre les moyens de transport au sol et les avions. Sommaire [masquer] 1 Préambule 1. 1 Spécificités 2 Organisation génér 2. 2 Voies de circulati 2. 3 Aires de stationn 2. 4 Tour de contrôle 2. 5 Aérogare 2. 6 Fret et bagages or 11 Sni* to View 3 Services annexes et administration 3. Propriété et gestion des aéroports 3. 2 Sécurité 3. 3 Sûreté Liste des aéroports 5 Environnement 6 santé 7 Trafic 7. 1 Fréquentation 7. 2 Retard 8 Notes et références 9 Voir aussi 9. 1 Articles connexes déportés où stationnent les avions. Spécificités[modifier le code] Les aéroports sont souvent qualifiés en fonction de leur activité principale : international, national ou régional, aéroport de fret. Un aéroport international est utilisé, en partie, pour les vols entre pays différents et son aérogare accueille les sep. ‘ices de la douane.
Les aéroports sont souvent une composante majeure de l’activité économique et touristique d’une agglomération. Ils sont alors desservis par des llaisons routières rapides (voie express, autoroute) et des transports en commun. Leur implantation au plus près de la zone d’achalandise est l’objet de conflits liés aux nuisances générées par les avions. Un aéroport destiné exclusivement au trafic des hélicoptères est un héliport. Les plus grands aéroports sont souvent utilisateurs exclusifs des installations de l’aérodrome où ils sont implantés.
Organisation générale[modifier le code] Pistes[modifier le code] Pistes de l’aéroport Kingsford Smith de Sydney Article détaillé : Piste (aéroport). Les pistes d’un aéroport sont construites en dur ; en général le revêtement est en bitume de plaques de béton. PAGF 7 1 décollage. Ceci suppose une organisation et une synchronisation sans faille des mouvements d’avions. Lorsque l’aéroport accueille un trafic important, il est courant de construire les pistes par groupe de deux pistes parallèles, afin de séparer les mouvements de décollage et les mouvements d’atterrissage.
On peut ainsi avoir des pistes accueillant chacune un mouvement par minute et demie, parfois un peu plus en tenant compte de la période pour dissiper la plus grande partie e la turbulence de sillage. Les pistes sont normalement orientées dans le sens des vents dominants, de manière à faire profiter les avions des courants aériens, qui vont faciliter le décollage et améliorer le freinage lors de l’atterrissage, les avions se présentant toujou s face au vent.
Les plus grands aéroports et ceux pour lesquels il n’y a pas de vent dominant marqué ou pour lesquels il y a deux grands types de vents dominants peuvent avoir plusieurs pistes ou groupes de pistes, chacun orienté d’une manière différente. Lorsqu’il y a deux axes, ils peuvent être perpendiculaires si aucune orientation e vent dominant n’est marquée, de manière à toujours trouver une orientation favorable à peu près face au vent. Si deux grands types de vents dominants sont identifiés, les orientations des pistes vont marquer l’angle entre ces orientations de vents dominants.
Exceptionnellement, on peut trouver des aéroports où trois orientations de pistes coexistent, avec un angle de 60 degrés entre elles. Dans le cas où l’aéroport comporte plusieurs pistes ou groupes de pistes, les pistes d’une orientation donnée croisent souvent les autres pistes, afin de réduire l’emprise globale de l’ensemble. Ceci e pose pas de problème partic PAGF30F11 afin de réduire l’emprise globale de l’ensemble. Ceci ne pose pas de problème particulier, puisqu’une seule orientation de piste est utilisée et signalée à un moment donné.
Les pistes sont identifiées par un nombre de deux chiffres indiquant leur orientation magnétique en dizaine de degrés lors du mouvement de l’aéronef. Pour cela, on divise par dix l’orientation de la piste exprimée en degrés et on arrondit le résultat à l’unité la plus proche (par exemple : une piste orientée à 124 0 porte le numéro 12). Si l’aéroport a des pistes parallèles, elles-ci sont distinguées par les lettres L (pour Left, gauche) et R (pour Right, droite). Exemple : piste 121. Le nord magnétique varlant lentement au fil des années, ces numéros peuvent évoluer.
Voies de circulation[modifier le code] Article détaillé : Voie de circulation. Les pistes sont reliées entre elles et aux aires de stationnement par des taxiways destinés aux avions et parfois des voies de servlce plus étroites réservées aux véhicules de service et de secours (pompiers). Lorsque l’aéroport est d’une dimension telle que le parcours entre les pistes et le parking nécessite de suivre n trajet précis, un véhicule spécial (dit follow-me) peut venir précéder l’avion pour le guider.
Les voies de circulation sont des voies délimitées qui permettent aux appareils de se déplacer entre les parkings et les pistes. Elles sont généralement construites en bitume ou composées de plaques de béton et sont repérables par une Slgnalisation de couleur jaune (avec des lumières de couleur bleue) pour les distinguer des pistes qui sont, elles, balisées de blanc. Aires de stationnement[modifier le code] PAGFd0F11 Article détaillé : Aire de stationnement.
Vue du parking et du terminal de l’aéroport Ruzyné de Prague Parking et terminaux de l’Aéroport de Clermont-Ferrand en Auvergne Les aires de stationnement, ou parkings (parfois encore appelés tarmacs) sont les parties de l’aéroport où les avions séjournent, que ce soit pour le transbordement des passagers et du fret ou pour l’entretien. Les compagnies aériennes sont facturées par les aéroports en fonction du temps passé par leurs avions sur la sectlon de parking qui leur est attribuée.
Ceci, en plus du coût de revient de l’avion lui-même et du personnel de bord, incite les compagnies ? minimiser au maximum le temps d’immobilisation de l’appareil au sol. Cest pourquoi, lors d’une escale où les passagers quittent l’avion, tout est fait pour que l’avion immobilisé soit remis en état de repartir le plus vite possible : les pilotes préparent leur liste de vérification de décollage, les équipes de nettoyage interviennent dans la cabine, le plein de kérosène est fait… t les toilettes sont vidées. s 1 se trouvent naturellement au contact de l’aérogare. La plupart du temps, un système de passerelles télescopiques et orientables permet aux passagers d’accéder directement aux portes de la abine depuis l’aérogare, sans avoir à descendre sur le parking. Exceptionnellement, lorsque les parkings les plus proches sont saturés, les passagers transitent jusqu’à l’avion par bus ou minibus. Ils montent dans l’avion par un escalier mobile.
Les parkings destinés aux opérations de maintenance des avions (inspection technique, entretien) sont plutôt situés aux abords des hangars, dans une partie éloignée de l’aérogare. Tour de contrôle[modifier le code] Article détaillé : Contrôle d’aérodrome. Tour de contrôle de l’aéroport d’Orly. Au second plan, l’aérogare Ouest La tour de contrôle est l’organe le plus visible de toute la chaîne dédiée au contrôle aérien.
Cest à partir delle que les contrôleurs aériens (dits « aiguilleurs du ciel ») opèrent pour guider les avions dans les phases du vol liées au survol de l’aéroport : instructions pour les phases finales d’approche et délivrance de l’autorisation d’atterrir, délivrance de l’autorisation de décollage et instructions pour rejoindre le couloir aérien défini dans le plan de vol de l’avion. La tour de contrôle est placée de manière à pourvoir suivre visuellement les évolutions des avions sur les voies de irculation et sur les pistes.
C’est elle qui gère, en fonction des conditions météorologiques, le choix des pistes à utiliser et l’activation du balisage lumineux au sol. L’aéroeare est l’ensemble 6 1 par lesquels transitent et leurs bagages et où sont également situés les guichets des compagnies aériennes, les services administratifs de l’aéroport, les services de douane ainsi que les services de sécurité. Selon la taille de l’aérogare, on peut aussl y trouver une zone de vente détaxée (Boutique hors taxes), des bars et restaurants.
Le passager aérien qui entre dans une aérogare pour y prendre ‘avion doit procéder à plusieurs opérations avant de pouvoir embarquer. Il lui faut tout d’abord acheter son billet au guichet d’une compagnie aérienne s’il ne l’a pas déjà fait. Ensuite, il lui faut s’enregistrer et déposer ses bagages pour leur mise en soute. Il peut ensuite patienter en salle d’attente ou faire quelques achats dans la zone commerciale. Il dolt passer les contrôles de sûreté pour accéder à la salle d’embarquement avant de monter à bord de l’appareil.
Lorsque le vol est un vol international, en plus de l’enregistrement et du contrôle de sûreté, le passager doit passer par un filtre ransfrontalier (« contrôle émigration » par la Police de l’air et des frontières) et éventuellement la douane. À son débarquement, le passager doit aller récupérer ses bagages de soute. Si le vol est international, il subit un « contrôle immigration » avant d’accéder en salle de livraison des bagages, puis passe par la douane du pays d’arrivée.
Fret et bagages[modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Les coûts des excédents de bagages, plus que l’étourderie ou la malveillance, sont la cause principale des alertes à la bombe due ux colis abandonnés. Leur coût non anticipé et souvent pour de la bimbeloterie, comme les cadeaux our de la famille étendue PAGF70F11 coût non anticipé et souvent pour de la bimbeloterie, comme les cadeaux pour de la famille étendue, incite certains voyageurs ? laisser sur place une partie de leurs affaires.
Services annexes et administration[modifier le code] Propriété et gestion des aéroports[modifier le code] En France, la loi Aéroports du 20 avril 2005 a organisé les aérodromes français en trois catégoriesl la société anonyme Aéroports de Paris, majoritairement détenue ar l’État, possède et exploite les trois principaux aérodromes dlle-de-France : Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget ainsi que dix autres aérodromes et un héliport ; les grands aérodromes régionaux, dits d’intérêt national (aérodromes de Bordeaux-Mérignac, Lyon – Saint-Exupéry et Lyon-Bron, Marseille-provence, Aix-Les Milles et Marignane- Berre, Montpellier-Méditerranée, Nice-Côte d’Azur et Cannes- Mandelieu, Strasbourg-Entzheim, Toulouse-Blagnac, Aimé Césaire- Le Lamentin, Pôle Caraibes International-Le Raizet, Saint-Denis – Gillot, Cayenne-Félix Eboué2) demeurent la propriété de l’État t leur gestion est transférée progressivement des chambres de commerce et d’industrie (CCI) à des sociétés aéroportuaires nouvellement créées, dont le capital est détenu par l’État, les collectivités locales et les CCI ; les autres aéroports régionaux ont été transférés par l’État en pleine propriété aux collectivités territoriales en application de la loi Libertés et Responsabilités locales du 13 août 2004. Sécurité[modifier le code] La sécurité vise à éviter les accidents involontaires susceptibles de causer des préjudices aux biens et aux personnes. C’est une réoccupation primordiale en ce ui concerne les aéroports. Cest pourquoi plusi B1 personnes. Cest une préoccupation primordiale en ce qui concerne les aéroports.
Cest pourquoi plusieurs systèmes et méthodes ont été conçus. La sécurité est ainsi prise en compte dès la conception d’un aéroport, lors de l’aménagement des infrastructures aéroportuaires (pistes, voies de circulation, aires de stationnement), en s’appuyant sur les normes internationales et les recommandations de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Par ailleurs, afin de répondre aux normes de l’OACl, chaque éroport possède un service de sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs (SSLIA), qui dispose de véhicules de lutte contre l’incendie spécifiques aux aéroports mis en œuvre par des pompiers d’aérodrome.
En particulier, l’objectif opérationnel de ce service est d’obtenir un délai maximum de trois minutes entre une alerte et l’arrivée des premiers engins pour une intervention en tout point d’une piste. Enfin, outre les mesures mises en place pour limiter le risque de collision avec une autre véhicule roulant ou une personne, des mesures particulières peuvent être mises en œuvre sur les éroports et à leur voisinage afin de limiter les risques de collision avec un obstacle (interdiction ou balisage d’obstacle) ou avec un animal – oiseau ou mammifère – par la mise en place d’un service chargé d’assurer la prévention du péril animalier.
Des dispositifs d’effarouchement antiaviaire (notamment des enregistrements de cris de détresse à fréquence variable aléatoire afin que les oiseaux ne s’y accoutument pas) ont permis, selon la DGAC, de diminuer de 80 % le nombre de collisions en France3. Sûreté[modifier le code] Article détaillé : Sûreté dans les aéro orts PAG » 1 Article détaillé : Sûreté dans les aéroports. La sûreté vise à éviter les actions volontaires susceptibles de causer des préjudices aux biens et aux personnes. Les mesures de sûreté sont particulièrement importantes dans les aéroports. Elles incluent le contrôle des passagers et de leurs bagages au moment de l’enregistrement et de l’embarquement, mais aussi la surveillance des mouvements dans les terminaux et sur les pistes, aux abords des avions, etc. our assurer la sûreté on peut trouver : Le détecteur de masses métalliques Scanner corporel La palpation de sécurité Fouille corporelle Rayons X Le détecteur de traces et de vapeurs d’explosifs Elle concerne aussi la bonne gestion des déchets4 et frets dangereux… Liste des aéroports[modifier le code] Article détaillé : Liste des aéroports Environnement[modifier le code] Les aéroports sont le lieu de convergence et de décollage d’un grand nombre d’avlons, mais ils sont aussi desseNis par des voies ferrées et des réseaux routiers et autoroutiers générant des pollutions et contribuant à la fragmentation écologique des paysages. Ils génèrent des polluants 10 IV 11 ent concentrés (gaz