moniteur éducateur

essay A+

PRÉSENTATION DE LA FORMATION DE MONITEUR-EDUCATEUR La formation préparatoire au diplôme d’état de moniteur- éducateur est en 950 heures de formation et sept mois soit 980 heures de stage. Elle repose sur -Un programme structuré autour de domaines de formation construits à partir d’un enseignement théorique, -Une complémentarité poussée entre des enseignements théoriques et des stages pratiques, dans le cadre d’une pédagogie d’alternance indispensable dans une formation ? visée professionnelle.

FORMATION THEORI Domaine de formati spécialisé (400heure or 11 Sni* to View social et éducatif Cours de psychologie, de sociologie, de physiologie sur le développement de la personne, Cours de sociologie sur les différents facteur de socialisation (systèmes sociaux, familiaux, insertion… ) Les situations de handicap, les dysfonctionnements du milieu familial, les phénomènes de maltraitance, et les conduites ? risque, La vie collective et les différents phénomènes de groupe, Approche éthique de la fonction éducative.

Domaine de formation 2 : Participation à l’élaboration et à la conduite du projet éducatif spécialisé (300heures) Approche de la notion de projet, L’accompagnement du projet éducatif, Les supports mis en œuvre dans le cadre des projets, institutionnelles (125heures) L’organisation administrative et politique de la France et de l’Europe, Les polltiques sociales, Notions de droit (Civil, pénal, du travail, etc. , Les différents codes, Le travail en partenariat et en réseau, Notion de veille professionnelle. FORMATION PRATIQUE 7 mois de stage pour les personnes en voie directe, répartis en deux ou trois stages d’une durée rmnimum de deux mois. Les stages doivent être représentatifs d’expériences diversifiées en termes de publics et de modalité de prise en charge. Un des stages doit être obligatoirement réalisé dans une structure recevant du public en situation d’internat ou d’ hébergement.

Les objectifs généraux d’un stage pratique visent ? – percevoir le travail réalisé par une équipe auprès d’un public, – participer à la mise en œuvre du projet éducatif, – instaurer une relation, – aider à la construction de l’identité et développement des capacités, assurer une fonction de repère et d’étayage dans une démarche éthique, – participer à l’animation de la vie quotidienne, – intervenir progressivement auprès des usagers, – découvrir le profil du métier de moniteur-éducateur, s’inscrire dans un travail d’équipe.

LES QUALITES D’UN MONITEUR-EDUCATEUR ET S’Y RETROUVER Le métier de moniteur éducateur implique, outre un intérêt pour les problèmes humains et sociaux des qualités et des aptitudes • équilibre personnel, affect- el, sens et eoût du PAGF 11 preuve de fermeté. Équilibre personnel : Un Moniteur éducateur ne peux pas s’occuper, aider, soutenir des personnes déséquilibrées si lui même il est déséquilibré.

Affectif : (Faits concrets Terre-Neuve) Les résidents peuvent être demandeur d’affection, c’est pour cela qu’il faut savoir donner et artager des moments affectifs avec eux. Équilibre Émotionnel : Pour ce exercer ce métier, il faut avant tout être humain, l’émotion en fait partie. Sens et goût du contact : Cela tombe sous le sens, le travail va être à 100% avec le public accueillies par la structure. (Si il n’y a pas ce goût ni ce sens, c’est que ce métier n’est pas le bon pour la personne qu’il le réalise).

Capacités d’écoute : Il faut savoir les écouter, même si la personne n’as pas le même langage que nous. Et bien évidemment, leur répandre et ne surtout pas les ignorer. Ouverture d’esprit : Fondamentale aussi, une personne raciste e pourra pas travailler dans ce milieu car (pour moi) le racisme ne s’arrête pas qu’à la couleur de peau, aux origines ou mêmes aux religions. Le racisme va au delà : l’handicap, la différence, le milieu soclal, les malades comme l’alcoolisme ou la toxicomanie, le physique.

Sens des réalités : Il faut rester lucide, une personne ne pouvant pas marcher ne pourra pas marcher même si nous y mettons tout les efforts du monde, mais nous serons là en tant que personnel pour favoriser son quotidien donc en mettant tout de même des activités adaptés à son handicap (Balade dans des endroits plats.. ) Organisation . D’une grande importance, il me paraît difficile de s’occuper d’un groupe de personnes si ne nous sommes pas organisé en équipe et personnellement.

L’organisation est la base pour une bonne cohésion d’équipe et pour l’accompagnement ? l’autonomie dans de meilleurs conditions. Fort engagemen PAGF30F11 d’équipe et pour l’accompagnement à l’autonomie dans de meilleurs conditions. Fort engagement personnel : Cest un travail sur soi, il faut donc personnellement s’engager. Disponibilité : Aux niveaux des horaires de travail. Faire preuve de fermeté et patient Savoir s’adapter Prendre sur soi

LE METIER DE MONITEUR-EDUCATEUR HISTORIQUE DU METIER DE MONITEUR-EDUCATEUR (Éducateur = Educatore (Latin) = nourrir) l- une logique de charité Avant les 12ème siècle, les personnes pauvres, malades ou infirmes, sont considérées comme des « êtres impurs » condamnés à survivre de la compassion des bien-portants, ou de la charité des religieux. Dès le 12ème siècle, la logique de charité prêchée par le clergé se développe.

Les congrégations religieuses créent des hospices, des hôpitaux généraux, afin de recueillir les personnes trouvées à la porte des églises (enfants, estropiés, aveugles, handicapés entaux, mendiants, personnes âgées, malades, etc. ). ll- Une logique de protection Avec la Révolution française, l’assistance devient progressivement un devoir, et plus seulement une notion de charité religieuse. La nation attribue aux pauvres et aux infirmes un drolt d’assistance publique.

Au 19ème siècle, les mineurs dits « incorrigibles » ou les orphelins, enfants abandonnés et vagabonds, sont pris en charge par des établissements publics ou rivés, appelés colonies aericoles ou pénitentiaires PAGFd0F11 d’instaurer les classes et internats de perfectionnement pour les « anormaux de l’école Ill- Une loglque de solidarité Dès 1989, avec le développement de la crise économique et le retour des mouvements philanthropiques, une logique de solidarité qui conjugue charité, protection et prévention se développe à travers les dispositifs politiques d’aide sociale.

Le RMI (Revenu minimum d’insertion) puis le RSA (Revenu de solidarité active) en sont de bons exemples, puisqu’ils associent assistance, aide et obligation, dans le but d’assurer un minimum vital (charité), des droits liés au contexte (protection) et des engagements personnels (prévention, afin de permettre à la personne de sortir de sa situation). Définition philanthropie • Générosité désintéressée, bonté, charité.

LES QUELQUES INITIATIVES HISTORIQUES Au 15ème siècle, Saint Vincent de Paul (Précurseur du travail social) crée une congrégation religieuse, la Compagnie des filles de la charité, pour s’occuper des exclus de la société : enfants des rues, malades, condamnés, enfants abandonnés, etc. Au 16ème siècle, Jean Bosco, jeune prêtre touché par la situation des jeunes des cités pauvres, ouvre l’Oratoire Saint- François de Sales à Turin, proposant des cours du soir, un foyer d’apprentis, des cours professionnels, l’organisation des loisirs, tc.

Il est consldéré aujourd’hu comme l’un des précurseur de la prévention spécialisée. Au 18ème siècle, l’Abbé de L’Épée crée l’école des sourds-muets en 1755 et invente un langa e estuel, la langue des signes. s 1 Au 19ème siècle, Itar, médecin et éducateur, s’intéresse aux enfants dits « débiles ou sauvages » ne parvenant pas ? apprendre, et propose des méthodes d’apprentissage. Seguin, discple (=élève, associé) d’Itar, poursuivra ces travaux sur la déficience intellectuelle.

En 1896, Maria Montessori, première femme médecin en Italie, s’appuie sur les travaux d’Itar (L’enfant sauvage) et crée n 1907 la Maison des enfants (casa dei bambini) dans un quartier populaire. Elle s’adresse à des enfants nan scolarisés, en leur proposant des outils pédagogiques pour favoriser leur apprentissage et leur développement humain. Au 20ème siècle, Célestin Freinet, instituteur, crée en 1935 ? Vence une école dans laquelle il a développé une méthode d’apprentissage basée sur l’expression libre des enfants et sur un modèle coopératif d’organisation.

LA CRÉATION DU MÉTIER DE MONITEUR-EDUCATEUR (20ème siècle) 1912 : Création des tribunaux pour enfants et adolescents. 927 : Apparition des premières maisons d’éducation surveillée (Maisons de redressements). Les surveillants de ces internats spécifiques prennent progressivement l’appellation de moniteurs. Ces structures sont pénitentiaires, la « correction » demeure la règle et le « redressement » constitue la seule valeur pédagogique mise en œuvre. 936 : L’éducation surveillée crée officiellement le métier de moniteur-éducateur pour affirmer une autre orientation pédagogique à ces établissements de « correction qualifiés, ? l’époque, de « bagne pour enfants 1945 : Des personnes volontaires, issues pour la plupart du ouvements de jeunesse et d’éducation populaire nés au cours de la Résistance mais aus e de Baden Powel, PAGF 6 1 d’enfants et adolescents en grande difficulté d’insertion sociale.

CEMEA : Centre d’entraînements aux méthodes d’éducation active, les francs et franches camarades et les fédérations nationales laïques de structures et d’activités educatives, sociales et culturelles sont missionnés par l’État et sont des mouvements laïques. AMCE : Assistantes et monitrices catholiques de l’enfance sont aussi missionnés par l’État mais ce sont des mouvements religieux.

Ces mouvements occupent une place centrale dans la prise en harge des personnes inadaptés ou handicapées et proposent des formations de moniteur-éducateur pour les personnels des institutions. Le métier de Moniteur-éducateur, issu des fonctions de moniteurs des « maisons de redressement de centres de vacances, d’internats scolaires, voit son statut clairement défini par le décret n062-1198 du 3 octobre 1962 relatif au recrutement et à l’avancement du personnel des établissements relevant des services départementaux de l’aide sociale à l’enfance (=ASE). 966 : La convention collective nationale définissant les conditions de travail et de salaires dans les établissements et ervlces pour personnes inadaptées et handicapees, reconnait le ME comme professionnel éducatif à part entière. 9 mars 1970 : Le décret ne 70-204 institue le certificat d’aptitude aux fonctions de moniteur-éducateur (=CAFME). juillet 1 990 : Lors de la publication du décret reformant le CAFME, le métier de ME est redéfini Ce professionnel aide à « instaurer, restaurer, ou présenter l’adaptation sociale et l’autonomie des personnes Le ME travaille donc dans les établissements avec hébergement, il n’intervient pas dans les services relevant de l’action éducative en milieu ouvert (=AEMO), dans les services ‘investigations et orientations éducatives (10E), de I PAGF70F11 ouvert (-AEMO), dans les services d’investigations et orientations éducatives (10E), de l’inter secteur pédopsychiatrique, dans les centres d’action médico-social précoce (=CAMSP).

Ce rôle d’animation de la vie quotldienne est présenté comme une particularité du ME par rapport à la fonction d’éducateur spécialisé (ES). 15 mai 2007 et 20 juin 2007 : Une nouvelle réforme entre en vigueur, amenant un véritable changement dans la formation de ME et dans la certification en créant, par le décret n02007-898 et de l’arrêté, un nouveau diplôme d’état, le DEME. Définition pédopsychiatrie : est la branche de la psychiatrie consacrée aux enfants, depuis la naissance jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte. s praticiens de cette discipline sont appelés pédopsychiatres. LES LIEUX PROFESSIONNELS Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents. Ces contextes comprennent aujourd’hui prés 35 000 établissements ou services, soclaux et médico-sociaux. Ces structures permettent de répondre à des prises en charge adaptées aux différents publics : enfants et adolescents en difficulté sociale, enfants ou adultes handicapés, adultes en ifficulté d’adaptation sociale, personnes âgées dépendantes.

Ces structures sont gérées pas des associations à but non lucratif (loi 1901), ou par des collectivités territoriales (département, centres communaux d’action social (=CCAS) des communes), ou encore par des ministères (Education nationale, ministère de la santé, etc. ). Elles offrent plus de 1,5 millions de places. Elles dépendent de dispositifs définis par le CASF (-Code de l’action sociale et des familles).

Leurs financements sont assurés ar le département (depuis les FÉtat, par l’assurance- différentes lois de décentr PAGFBOFII par l’État, par l’assurance-maladie ou par les Caf (—Caisses d’allocations familiales). De plus une structure peut bénéficier de plusieurs types de financement. Ansl, dans le champ du handicap, près de 300 000 enfants ou adolescents sont orientés vers des structures spécialisées.

Dans le champ social, prés de 145 500 enfants sont accueillis dans un établissement relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE), et 142 500 bénéficient d’une action éducative à domicile (AED, AEMO). PLACE DU MONITEUR-EDUCATEUR DANS LES STRUCTURES Ces établissements ou services emploient des professionnels u travail social, dont près de 39 000 moniteur-éducateur ou TISF (=Technicienne d’intervention sociale et familiale) : Ces deux métiers ont connu une importante redéfinition depuis 2007 (date de la réforme).

Avec le bouleversement de la société (crise économique, persistance du chômage, des situations d’exclusion sociale, évolution démographique du pays) les politiques sociales ont conduit à une clarification des fonctions dans le champ éducatif, entre les différents metiers d’éducateur spéclallsé, de moniteur- éducateur et d’aide médico psychologique. Cette nouvelle architecture des diplômes proposes des ossibilités individualisées ou personnalisées d’accès aux formations, par le jeu des dispenses, des allègements, ou par la VAE (=Validation des acquis de l’expérience).

Depuis 2007, le ME occupe une place spécifique et reconnue au sein des établissements : rôle basé sur l’animation et l’organisation de la vie quotidienne des personnes accueillies, s’appuie sur des supports de dimension pédagogique, éducative, sociale, citoyenne, voire thérapeutique. La finalité du travail du moniteur : Développer les apprentissages, l’autonomie des personnes accueillies, à améliorer les adaptation ociale et à favoriser leu PAG » 1 apprentissages, l’autonomie des personnes accueillies, à améliorer les adaptation sociale et à favoriser leur épanouissement.

LA RÉMUNÉRATION DU MONITEUR-EDUCATEUR Les salaires mentionnés sont des montants moyens Début de carrière : 1353 € Milieu de carrière (15 ans) : 1616 € Fin de carrière : 1830 € LES CONDITIONS DE TRAVAIL Emplois généralement stables et durables grâce aux besoins d’encadrements des publics et de l’intérêt pour un employeur de créer des équipes permanentes sur le long terme, afin d’assurer une continuité dans les prises en charge proposées. Des horaires décalés pour permettre un encadrement lors des temps forts de la vie quotidienne.

Ce métier est réputé difficile, car en plus des conditions de travail et des compétences mises en jeu, le ME doit aussi posséder des aptitudes personnelles. Garant du cadre, responsable du groupe, le ME doit favoriser à la fois une certaine dynamique collective, tout en assurant le respect du rythme de chacun. LES STRUCTURES Domaine du handicap (Déficience intellectuelle, motrice, sensorielle, psychique, troubles du comportement et polyhandicap) Établissements pour enfants en situation de handicap SESSAD 11