Lecture analytique une charogne de baudelaire
Le triomphe de la poésie SIX – Une Charogne Rappelez-vous l’objet que nous vines, mon âme, Ce beau matin d’été si doux: Au détour d’un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant es poisons, Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d’exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande nature Tout ce qu’ensemble elle avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s’épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l’herbe Vous crêtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D’où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s’élançant en pétillant On eut dit que le corps, enflé d’un souffle vague, courante et le vent, Ou e grain qu’un vanneau d’un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van.
Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve, Une ébauche lente à venir Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d’un ?il fâché, épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu’elle avait lâché. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion! Oiil telle vous serez, ô la reine des grâces, après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! Dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j’ai gardé la forme et l’essence divine De mes amours décomposés! Les Fleurs du mal, charges baudrier Développement Un poème sur l’amour entre un homme et une femme A) Un couple La femme émaillé couple Rappelez-VOUS (v. 1) Femme sollicité des le hier vers. Placée en Emme position. Suggère l’exaltation lyrique des sentiments du poète. V. I « mon âme » Groupe nominal mis en valeur car il se trouve à la fin du vers v. 9/40 « étoile de mes yeux, // soleil de ma nature » Champ lexical traditionnel *2 métaphores des astres pour designer la beauté de la femme *Césure a l’hémistiche marque par la virgule « Vous mon ange et ma passion » –> amplification des deux métaphores avec l’utilisation du pronom tonique « vous » en début de vers qui désigne le sujet (ellipse du verbe) de ces métaphores. Confirmation la femme. Utilisation de 2 adjacents possessifs qui insiste sur la relation homme femme. –> dires sur le mot « passion » euphorique –> « Ange » fait écho à « âme » utilisé dans le hier vers. . 41 « ô reine des grâces » v. 45 « ô ma beauté » Périphrase double par une hyperbole + vocatif (adresse directe et empreinte du respect l’interlocuteur) Gradation dans l’exaltation lyrique de la femme aimée Donc, confirmation qu’il s’agit de l’évocation d’une relation amoureuse. La femme est traditionnellement louée par sa beauté et l’amour qu’elle inspire. B) Le souvenir o Cadre spatial ? – champ lexical de la nature – v. 2 « Ce beau matin d’été si doux » –> Complément circonstanciel de temps mis en valeur puisque c’est un seul cotables.
Connotation positive car c’est la saison avec le plus de valeur hyperbolique « si doux » Conclusion : On imagine une belle nature, chaude et lumineuse MAIS les autres éléments son très peu décrits. ! Le poète ne se livre pas à une description de la nature. o Cadre temporel : – « un matin » –> complément circonstanciel de temps – temps utilisés : Passé simple et imparfait du v. I au v. 36 temps du récit ; ensuite, rupture avec le tiret bouderaient et le changement de temps : futur. – Voir « Rappelez-vous » –> impératif présent –> lui donne l’ordre de revenir en arrière = analyse.