Lecture analytique sur la mort de Manon Lescaut : Abbé Prevost

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Lecture analytique sur la mort de Manon Lescaut : Abbé Prevost premium Abbé Preuost La mort de Manon Registre pathétique : • Champ lexical de la mort- Tendresse des gestes réciproques – L’acceptation de Manon. Hyperboles pour traduire l’excès de – Allitérations en « Hairstore. r Premium Produits et matériel de coiffure pour particuliers Numéro 1 en Europe Mobilier — Sèches Cheveux — Accessoires – Calnrations — Lisseurs Tondeuses – Beauté et Spa – Coiffants – Soins – Shampooings Sophie CATALA- L3 CV I – Droit de l’information et de la communication PLAN Du – INTRODUCTION, Genèse du droit de l’information et de la communication CHAPITRE I LE DROIT A L’INFORWATION / COMMUNICATION l] La Déontologie de l’Informatlon J’ Communication A] Pluralisme et honnêtet„.

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Il exprime ses sentiments, son immense chagrin. Il a du mal à s’exprimer, nous comprenons bien que le fait de raconter cette histoire fait resurgir en lui les sentiments qui sommeillent en lui. Il y a des hyperboles (« Un récit qui me tue » ; « Un malheur qui n’eut jamais d’exemple »). Pas de longue scène : manifestations de l’agonie. Seuls quelques signes corporels révèlent à des Grieux l’approche de la mort : mains « froides et tremblantes » ; « Voix faible » ; « Soupirs réquents » ; « Serrement de ses mains » (avec une allitération en « s b). Une nouvelle image de Manon : elle accepte son destin.

Les efforts de Manon pour s’exprimer se réduisent à une annonce à laquelle, tout d’abord, il n’accorde pas d’importance qui est rapportée au style indirect Elle me dit, d’une voix faible, qu’elle se croyait à sa dernière heure »), puis à des « expressions » et « marques d’amour Nous voyons dans les derniers instants de la vie de Manon, un changement, elle est à l’opposé de la Manon libertine que nous avons connue dans le roman. Nous assistons lors à une mort pleine de dignité de la part de Manon, ce qui rend son personnage e PAG » rif 7 rend son personnage encore plus mystérieux.

B) Le récit impossible Des Grieux est incapable de raconter en détail : il s’en excuse auprès de ses auditeurs par deux fois à travers des impératifs de prière Pardonnez si j’achève en si peu de mots » ; « N’exigez point de moi Cette difficulté à dire l’indicible de la séparation, est surtout perceptible dans la phrase la plus lapidaire, qui intervient au moment fatal : « Je la perdis Des Grieux, pour qui la douleur est encore omniprésente, nous aconte la mort de Manon de la manière la plus noble possible.

Notamment par un style noble et soutenu avec les figures classiques de l’atténuation telles que l’euphémisme. La mort n’est pas décrite mais suggérée selon la règle de bienséance qui proscrit toute violence. A aucun moment le mot « mort » n’est prononcé, seul apparait le verbe « expirer DG recourt à de nombreux euphémismes tels que « Un malheur » ; « A sa dernière heure » ; « La fin de ses malheurs approchait ; « Je la perdis » ; « Fatal et déplorable évènement » ; « Mon âme ne suivit pas la sienne » pour faire omprendre à son interlocuteur, et donc aux lecteurs, que Manon l’a quitté.

Il. une mort pathétique A) Un couple uni : Les gestes d’amour de Manon : nous avons vu la douceur et la résignation touchantes de l’héroine. L’amour, l’abnégation on PAGF3C,F7 Manon : nous avons vu la douceur et la résignation touchantes de l’héroïne. L’amour, l’abnégation ont pris possession d’elle au point que son dernier acte est un don, une preuve ultime de son attachement : « Je reçus d’elle des marques d’amour, au moment même qu’elle expirait La mort survient dans le calme du « ilence » et dans la douceur des gestes à peine esquissés (« Le serrement de ses mains »).

Les deux amants sont plus proches que jamais, DG et Manon sont seuls, et profite de la présence de l’autre. Les attentions réciproques sont multiples et pleines de délicatesse « Crainte de troubler son sommeil » ; « Je les approchais de mon sein » etc… L’attachement réciproque est réaffirmé, notamment par les mots « Ma chère maitresse « Les tendres consolations de l’amour » et les marques d’amour.

Les lexiques du corps et de l’amour sont associés : « Je me soumis ? ses désirs » ; « La chaleur de mes soupirs » ; « Les tendres consolations de l’amour » ; « Je reçus d’elle des marques d’amour » ; « La bouche attachée sur le visage et sur les mains de Manon » ; « L’ardeur du plus parfait amour Le vocabulaire des soins corporels est les signes de la souffrance sont indissociables du vocabulaire amoureux. L’amour et la mort semblent procéder des mêmes attitudes. Le corps est évoqué par les mains et la bouche, synecdoques de l’union charnelle.

Les vêtements, dont des Grieux se dépouille pou la bouche, synecdoques de l’union charnelle. Les vêtements, dont des Grieux se dépouille pour réchauffer Manon puis pour l’ensevelir, sont eux aussi symboliques dans cette fusion des corps. Les expressions euphémiques et ambiguës comme « Je me soumis à ses désirs » ou « Je reçus d’elle des marques d’amour » tendent à assimiler ce contact à une étreinte amoureuse. B) Le pathétique de la scène : Le récit d’un mort-vivant : « Un récit qui me tue » ; « Toute ma vie est destinée à la pleurer » ; « J’ai trainé, depuis, une vie languissante et misérable.

Je renonce volontairement à la mener amais plus heureuse Trois références temporelles se mêlent : le moment de la mort de Manon, le moment du récit à Calais et [‘avenir : il permet de constater à quel point la vie de des Grieux est à jamais dévasté par la mort de Manon. Le pathétique est accentué par le sens que des Grieux donne ? cette mort et au supplice supplémentaire qu’il subit en survivant, en se remémorant constamment cette scene d’agonie. En effet, il la « porte sans cesse » dans sa mémoire et le recul « d’horreur » qu’elle provoque en lui reste intact.

La personnification « Mon ?me semble reculer » montre la puissance du sentiment. Il y voit, avec une ironie amère, le châtiment infligé par Dieu pour ses fautes « Le Ciel ne me trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j’aie traîné, depuis, une vie langu trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j’aie trainé, depuis, une vie languissante et misérable Des Grieux aurait préféré mourir en même temps que Manon. En le lalssant vivre, le « Ciel » semble le considérer comme plus responsable qu’elle et lui réserver un éternel enfer Châtiment.

Tel est le sens du passage étudié et certainement cette explication correspond-elle à l’analyse faite par le héros sur le coup. De plus, dans le récit de DG, l’auteur nous dit que « il ne sortit point une larme de mes yeux, ni un soupir de ma bouche » car « le dessein déterminé de mourir avait coupé court à toutes les expressions de la douleur et du désespoir DG été déjà dans l’incapacité d’extérioriser ce qu’il ressentait, et l’idée de « vivre » sans Manon lui paraissait inenvisageable, si bien qu’il voulut rester à ses côtés en attendant que le Ciel lui vienne à l’aide.

Preuve, une fois de plus, de l’amour qui uni ces deux êtres, et du désespoir de DG. Cette situation rend cette scène d’autant plus pathétique. La mort de Manon, a marqué la fin des péripéties de l’auteur, cependant il est condamner a passer le reste de sa vie dans le chagrin, et la tristesse d’avoir perdue la femme qu’il aime. Il voit en cet « acte du Ciel » une sanction. En atteste la phrase « le Ciel ne me trouva pas assez rigoureusement puni DG ne pourra donc jamais être heureux de son vivant. Des pas assez rigoureusement puni D. DG ne pourra donc jamais être heureux de son vivant.

Des Crieux aurait préféré mourir en même temps que Manon. En le laissant vivre, le « Ciel » semble le considérer comme plus responsable qu’elle et lui réserver un éternel enfer Châtiment. Tel est le sens du passage étudié et certainement cette explication correspond-elle à l’analyse faite par le héros sur le coup. III. La morale dans Manon Lescaut : La visée de Fauteur : 1. La mort exemplaire de Manon (Cf. l’annonce de des Grieux). 2. Le bonheur impossible (Cf. fin paradoxale qul intervient au moment où tout semble enfin réunir les amants dans un amour reconnu).

Une fin morale ? Une fin chrétienne ? Le problème du pardon ? Le châtiment des amants maudits ? Une fin qui constitue une ouverture… Conclusion : Cette scène, marquant la fin du roman, et aussi de l’histoire entre les deux héros, est assez paradoxale, au moment où les deux amants semblent enfin près à être heureux ensembles, et où l’amour qu’ils éprouvent est à son apogée.. Manon décède, condamnant ainsi DG à passer le reste de sa vie dans la peine. Reste à savoir si à travers cette fin tragique, Une fin morale ? une fin chrétienne ? Le problème du pardon ?