Le vieux negre et le medaille
La « Médaille » quant-à elle désigne la écompense du bon élève méritant. Un juste mélange qui fait de ce roman un des classiques de la littérature de l’Afrique coloniale française. Dans de ce court récit, drôle, acide et burlesque, Ferdinand Oyono montre les limites de la politique d’assimilation p g S to page coloniale en Afrique. econnaissance mutu impitoyable et omnip ser„, fête, les cimetières, o période d’avant la dé fraternité et de une ségrégation rs, les salles de naît bien cette eroun en 1929, cet ancien haut fonctionnaire et intellectuel camerounais diplômé e la Sorbonne et de l’école nationale d’administration (ENA) de Paris, a été enfant de chœur et boy dans une mission de l’église catholique. Ces liens qui unissent les maîtres « Blancs » à leurs serviteurs ne lui est pas inconnus. L’histoire raconte la folle journée de Méka. Un vieux nègre, serviteur modèle, dévoué au service des patrons Blancs.
Ancien soldat de l’armée française, ses deux fils moururent en guerre pour cette même France. France. Catholique zélé, il fit don de ses terres à réglise, parce que elles-ci « ont plu au bon Dieu L’annonce de sa décoration pour la fête du 14 juillet paraît une récompense logique et méritée, qui vient couronner ses loyaux services auprès des autorités coloniales. une réconnaissance, seule suffisante pour faire de lui un ami, un frère, un égal des « Bancs Une médaille directement « venue de France » et remise par le Haut Commandant en personne!
Cela vaut bien que Méka porte ces chaussures qui lui font si mal aux orteils. L’évènement est inédit, grandiose, t l’euphorie qui habite Méka et ses proches en témoigne. Famille, voisins et amis participent de chœur à ces réjouissances qui commencent bien assez tôt au jour venu. Commencée en grandes pompes, arrosée de vin, rythmée de joutes verbales et proverbiales, cette journee va pourtant peu à peu prendre une tournure surréaliste, voir Kafkaïenne. Ivre au soir venu, notre héros va vivre une succession de situations inattendues, cocasses, parfois tristes.
Une descente aux enfer à l’issue de aquelle il se retrouvera seul et humilié et meurtri de désillusions. Il serait cependant injuste de ne voir dans ce récit qu’une critique unidirectionnelle contre l’autorité coloniale. Le personnage de Méka présenté comme est fier, vaniteux et alcoolique tien surtout du portrait plutôt que de la caricature. Ferdinand Oyono décrit l avec humour les vices d’une population asservie par la force et par la pensée. Une population colonisée, peu à raise dans cette culture venue d’ailleurs et à laquelle elle aspire.