Le Vieux Negre Et La Medaille
Exposé de Langue Française Etude d’une œuvre littéraire Titre : Le vieux Nègre et la Médaille. Auteur : Ferdinand Oyono Date de publication . 1956 or 8 Sni* to View Plan d’étude Introduction l. Biobibliographie de l’auteur . Biographie 2. Bibliographie Il. Résumé de l’œuvre . Etude thématique de l’œuvre Le christianisme 2. La vieillesse L’alcoolisme IV. Etude des personnages principaux influence dans son œuvre. Partir d’elle pour comprendre le texte semble être une voie obligée.
A la suite, après avoir présenté l’auteur à travers son œuvre littéraire, on résumera l’histoire, et uis, nous verrons quelques thèmes abordés par l’auteur avant de terminer avec les personnages que l’auteur fait parler dans son roman. 1. Biographie Né en 1929 à Ebolawa, dans la région du sud du Cameroun, Ferdinand Léopold oyono poursuit au lycée de provins en France des études commencées au lycée de Yaoundé.
Il réussit ensuite des études supérieures de droit à la Sorbonne avant de rentrer à l’école nationale d’administration de paris en section diplomatique. II débuta en 1959 une carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers postes (aux nations unies, a new York, en Algérie, en Lybie, en grande Bretagne et en Scandinavie). A partir de 1996, il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les affaires étrangères ou la culture il décède le 10 juin 2010 à Yaoundé au Cameroun. . Bibliographie A la fin des années 1950, FERDINAND LEOPOLD OYONO publia en langue française trois romans qui ont trait à la vie quotidienne en Afrique a l’époque coloniale et qui, mettant en cause aussl bien l’administration que la police ou l’église des missionnaires, feront scandale dans cette période de décolonisation UNE VIE DE BOY, publie en 1959, est centre sur le personnage de TOUNDI, b décolonisation TOUNDI, boy instruit place chez le commandant d’un district de la colonie française.
Le commandant d’un district de la colonie française. Le roman dénonce les pratiques et au-delà, la négation de l’humanité des colonises à qui on ne pardonne pas de quitter leur place en découvrant l’envers du décor des maitres blancs. La place faite à la frustration sexuelle de TOUNDI vis-à-vis de sa patronne blanche et les turpitudes intimes de celle-ci offrent par ailleurs une approche renouvelée du problème colonial.
LE VIEUX NEGRE ET LA MEDAILLE, publie en 1956, se concentre sur la date symbolique du 14 juillet, fêtée dans un district éloigné. Ce jour-là MEKA qui a donné du terrain aux mssionnaires pour leur Eglise et dont les deux fils sont morts à la guerre, est d’abord heureux d’être honore par une médaille de reconnaissance de la France, à laquelle tous ses proches applaudissent.
En deux jours, après une cérémonie qui tourne au grand guignol et une nuit d’humiliation, le vieil homme prend conscience que ce 14 juillet n’est en fait qu’ une mise en scène hypocrite des pouvoirs oloniaux qui parlent d’amitié en maintenant une stricte exclusion des colonises. La solidarité Africaine qui l’entoure à la fin, du roman constitue un contrepoint politique et, avec la fierté retrouvée du peuple colonisé, une réponse a la colonisation des blancs.
CHEMIN D’EUROPE, publie en 1960, raconta quant à lui l’exploration plus ou moine l’exploration plus ou moine chaotique du monde des blancs dans une bourgade Afrlcaine par un jeune homme qui veut se couper de ses racines et rêve d’Europe malgré les mises en garde de son pere- Ces œuvres qui associent des registres variés, avec des pages rôles ou grinçantes ou émouvantes, ont marqué les esprits dans cette période ou s’esquisse la décolonisation et Ferdinand Oyono n’a pas exploré d’autres sujets en cessant d’écrire des romans depuis 1960. Au début de l’œuvre, Méka doit rendre visite au commandant de Doum, son pays.
Il est effrayé a cette idée et pense que ce dernier a en tête de le tuer. Mais, à sa plus grande surprise, Méka est reçu en ami de la France avec au bout une décoration qui lui sera accordée pour lui reconnaitre publiquement son mérite. En effet, ses deux fils avaient combattu aux côtés des roupes françaises et il avait en plus donné ses terres à la Mission catholique. C’est fort de cela que Méka est décoré lors de la cérémonie commémorative du 14 Juillet. Ce jour-là, sa femme le pleure lui et ses deux enfants. A la fin du vin d’honneur servi à l’occasion, tous les noirs sont ivres- morts.
Pris de panique, Mr Varini qu’on appelait Gosier d’Oiseau fit évacuer la salle en y oubliant Méka, l’illustre décoré qui s’était endormi. Corage grogna et dévasta toute la salle du foyer français. Méka en sortit titubant, essayant de se rendre chez Mami Titi et perdit sa médaille en hemin. Il t PAGF en sortit titubant, essayant de se rendre chez Mami Titi et perdit sa médaille en chemin. Il tomba sur des policiers assez zélés qui le maltraitèrent avant de l’amener dans une prison ou il sera humilié par Gosier d’Olseau dont il espérait pourtant la reconnaissance.
Il se rend compte alors qu’il est un esclave des blancs, mais il n’essaie pas de combattre contre eux parce qu’il dit en bâillant : « Je ne suis plus qu’un vieil homme… ». III. Etude de quelques thèmes. 1. Le christianisme Ce roman décrit les mésaventures du vieux Méka au sein de ‘appareil colonial de son pays pour le récompenser d’avor donné ses terres à l’Eglise et ses deux fils à «la guerre où ils ont trouvé une mort glorieuse pour la France le Haut-commissaire décide de l’honorer de la médaille de l’amitié euro-noire à l’occasion de la fête du 14 juillet.
D’où le titre du roman. En réalité, l’auteur se sert de l’histoire de la médaille pour montrer la nature des rapports entre colonisateurs et colonisés dans la localité de Doum, Lieu de l’action. L’action des missionnaires, a son sens, n’était guère différente de celle de leurs congénères aïcs. Oyono insiste d’une manière particulière sur le rôle inhibiteur de la religion catholique, véritable « opium du peuple facteur d’assujettissement et de duperie.
Sous le prétexte qu’elles «ont plu au bon Dieu», les missionnaires ont pris les terres de Méka et tous ceux qui travaillaient sur ces terres avaient pour seul salaire le merci du prêtre, la communion ou la grâce et l’indul sur ces terres avaient pour seul salaire le merci du prêtre, la communion ou la grâce et l’indulgence du bon Dieu ? En clair, l’auteur veut jeter le doute sur les bonnes intentions de ceux qui rétendent sauver rame noire de la damnation 2. La Vieillesse Méka, le héros et ses amis sont aussi vieux que l’on ne sait pas leur date de naissance comme « Nua qui était comme lui sans âge.
Il était sec comme une viande boucanée et avait la mâchoire continuellement en mouvement Cela donne déj? une importance particulière à l’âge dans le récit de Ferdinand Oyono. Il y avait aussi Nti qui était atteint d’Eléphantiasis. A cela, il faut ajouter Mvondo qui n’avait que trente ans et qui pourtant semblait déjà bien vieux. Et en définitive, pour cerner l’aspect mportant de la vieillesse, l’auteur souligne le manque de respect des blancs a l’égard des personnes âgées portant tres respectées en Afrique. 3. L’alcoolisme Le long du roman, l’alcool tient une place importante.
Tantôt instrument de ségrégation et tantôt moyen d’action il revient toujours servir le blanc. C’est ainsi que le whisky ne circulait que pour les blancs ce fameux 14 juillet. De plus, ils se retirèrent chez Pipiniakis pour faire la fête. L’alcool représente également un moyen d’explo tation : On interdit aussi la bière locale pour mieux vendre le vin importé de France. D’ailleurs quand le prêtre ‘a plus de vin, il se ravitaille chez les noirs. par ailleurs, quand les blancs veulent faire subir aux noirs leurs injustices, ils les font noirs.
Par ailleurs, quand les blancs veulent faire subir aux noirs leurs injustices, ils les font saouler. IV. Étude des personnages Méka est le héros. C’est un vieillard qui a fait la seconde guerre mondiale. Maintenant il vit tranquillement avec sa famille, même s’il a perdu ses deux fils à la guerre. Il offre ses terres à la mission catholique et a une fos à la nouvelle religion. Il est amé du village de Doum et de sa famille qui l’assiste dans les meilleurs moments omme dans les pires, ainsi qu’il en est lorsqu’il a été maltraité par les policiers blancs.
Il y a sa femme Kerala, qui souffre pour ses fils perdus, mais aussi elle est toujours inquiète lorsque les blancs appellent son mari. Engamba le frère de sa femme et son épouse Amalia, Mvando son neveu. Ses amis Nua et Nti. Mami Titi tient quant à elle un bar à la périphérie du quartier des indigènes, elle est également âgée. On aussi le catéchiste afrlcain, André Obébé qui sera chassé de la maison de Méka lorsque les blancs l’ont malmené. Le boy, et l’interprète qui sont ici des intermédiaires incontournables our le service et à l’inter compréhension.
Le tailleur Ela est un personnage « grossier qui travaille le grec Angelopoulos ; Evina est aussi un ancien cuisinier des prêtres. Les personnages du monde européen sont souvent caricaturés ? l’image du Commandant de Doum qui va annoncer à Méka qu’on va lui remettre une médaille. Et le Chef des Blancs qui viendra de Timba. Le Haut-commissaire de police M. Varini, surnommé Gosier- le Chef des Blancs qui viendra de Timba. d’Oiseau, certainement à cause d’un cou qui ressemble à celui d’un oiseau, l’administrateur et organisateur de la cérémonie M.
Fouconi que le narrateur décrit ainsi : « un jeune aux formes arrondies, à l’abondante chevelure noire et au large bassin que les Noirs avaient surnommé « l’a-corê•presque-femme » (p. 98), le père Vander Mayer. Le commerce est géré par les grecs Pipiniakis, Angelopoulos et Mme de Monroti avec la « buveuse de thé CONCLUSION A travers Le vieux nègre et la médaille, c’est une sorte d’opposition classique chez Oyono qu’on vient de voir : celle d’un Noir naff qui croit à l’amitié des Blancs hypocrites et sournois. C’est surtout l’ironie et Vhumour caractéristique de l’écriture de
Oyono qui font de ce texte un texte simple et dense à la fois. Ce livre de moins de deux cent pages résume de façon fort talentueuse les spécificités culturelles africaines et occidentales mais aussi les caractères et comportements de ces deux peuples à travers des thématiques variée à la fois traditionnelles que modernes. Cette domination de l’homme blanc, sournoise et hypocrite n’a pas encore cessé en notre siècle. Elles ont évolué vers des valeurs plus financières, mais restent des appâts que jettent les blancs aux noirs pour continuer de les asservir et de les dominer d’une manière ou d’une autre.