Le Tourisme De Proximit En France
1 ère bac GESENT Séminaire de méthodologie et d’initiation à la démarche scientifique or26 Sni* to View Le tourisme de proximit de : Travail Professeur : d’exploitation de sources diverses signé lors de mon inscription à l’ICHEC, ainsi que les instructions et consignes concernant les notes en bas de page, bibliographie, etc. mises à ma disposition sur ICHECCAMPUS. par ma signature, je certifie sur l’honneur avoir pris connaissance des documents précités et que le travail présenté est original et exempt de tout emprunt à un tiers non-cité correctement. ? Date Signature OF méthodes, sont exposées et expliquées »2. Une fois au courant de l’état des savoirs, le chercheur va faire une synthèse des informations qu’il a recueillies. Cette deuxième étape va me permettre d’élaborer la problématique de la recherche. Troisièmement et dernièrement, il me faudra choisir une méthodologie de récolte des données qui sera détaillée au point y référent dans le travail. Cette troisième étape comprendra également un pré-test effectué auprès de 6 personnes.
Synthèse Au cours de cette première année d’étude à l’ICHECr il a été demandé dans le cadre du cours de séminaire de méthodologie t d’initiation à la démarche scientifique de travailler sur un phénomène qui aura été choisi par les élèves eux-mêmes. Selon le texte « Méthodologie des sciences humaines » de Giroux et Tremblay3, il est important de travailler sur quelque chose que l’élève aime et qu’il trouve intéressant.
C’est pourquoi j’ai décidé de réaliser ce travail en ayant pour phénomène le comportement du consommateur vis-à-vis du tourisme de proximité. Le comportement du consommateur est un domaine vaste. Tout d’abord, un consommateur est défini comme « une personne étant capable d’acheter des biens et/ou des services, on pas à des fins professionnelles, mais bien dans le but de satisfaire ses besoins ou ses envies, pour son entourage ou à titre personnel »4.
Le développement du monde actuel a mené à un environnement lourdement chargé de biens, de services et d’interactions fondées sur des échanges marchands. La mondialisation, l’ouverture des marchés, les avancées technologiques, l’augmentation de l’offre et bien d’autres choses encore ont une influence ement du con PAGF l’offre et bien d’autres choses encore ont une influence sur le comportement du consommateur.
II est, des nos jours, rimordial pour les entreprises d’étudier ce comportement du consommateur car cela peut se montrer être un cadre d’analyse susceptible d’augmenter leurs performances économiques5. Selon M. Solomon, l’étude du comportement du consommateur consiste à « étudier les processus qui entrent en compte dans le choix, l’achat, l’utilisation au l’abandon de produits, services, idées ou expériences par des individus ou des groupes, pour la satisfaction de leurs besoins ou de leurs désirs »6.
En d’autres mots, le comportement du consommateur étudie les déterminants qui entrent en compte et qui justifient tel type ‘achat par un tel type de personne. Pour étudier le comportement du consommateur, beaucoup de facteurs sont à prendre en compte comme par exemple l’âge, le sexe de l’acheteur, son revenu, son style de vie, l’influence marketing qu’il subit, … Tous ces exemples sont des déterminants potentiels pour expliquer le comportement adopté par le consommateur vis-à-vis d’un produit spécifique.
Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, le tourisme correspond aux « activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés n dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires, et autres motifs »7. Le tourisme est, comme pour le comportement du consommateur, un sujet très vaste que nous pouvons subdiviser.
Il existe beaucoup de sortes de tourismes différents comme par exemple le tourisme de luxe, les voyages All-in, les campings, les locations, différents comme par exemple le tourisme de luxe, les voyages All-ln, les campings, les locations…. Il serait bien trop long de débattre sur chaque type de tourisme existant. C’est pourquoi j’ai décidé de m’attarder sur un type de tourisme en particulier qui redevient tendance ces derniers temps en Europe8 ; le tourisme de proximité.
J’entends par là un tourisme de plus courte durée sur une plus courte distance. D’après le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observatian des Conditions de vie), le tourisme de proximité serait « tout séjour de 3 à 10 jours passé hors de la résidence habituelle pour d’autres motifs que des raisons professionnelles, de maladie ou de décès d’un membre de la famille et dont l’endroit est facilement accessible et ne demande pas beaucoup e temps de voyage »9.
Les week-ends, city-trips et une semaine de vacances dans les pays voisins aux nôtres sont donc compris dans le terme « tourisme de proximité Le tourisme de proximité est un phénomène de plus en plus en vogue, surtout en Europe de l’Ouest (58% des européens privilégient une destination européenne10), et tout particulièrement en France où beaucoup d’études ont été réalisées à ce sujet, notamment par le CREDOC. Dans ce travail, ce sont des sources françaises qui seront présentées car j’ai l’intention de réaliser mon enquête sur le territoire français.
Regardons quelques données statistiques : Nous pouvons constater sur ce graphiquel 1 que l’évolution de départs annuels en courts séjours a augmenté dans chaque classe de la PAGF s OF graphiquel 1 que révolution de départs annuels en courts séjours a augmenté dans chaque classe de la population (excepté les hauts revenus). Ceci est intéressant car ça nous montre une diminution de la durée des vacances, c’est-à-dire une augmentation de la demande pour les courts séjours. Le graphique12 à la page suivante indique que la majorité de la population française est partie en week-end, une ou plusieurs ois, au cours de l’année.
Suivant l’analyse des deux graphiques, il est tout à fait plausible de constater que les français diminuent la durée de leur séjour dans le but de pouvoir partir plus souvent en vacances au cours de l’année. En complément de ces données, Sandra Hoibian13 informe aussi le lecteur que la majorité des français préfère voyager en France plutôt qu’à l’étranger. En effet dit-elle, 68% des vacanciers restent dans l’hexagone. Les destinations les plus prisées sont alors la mer, la campagne ou la montagne14.
Il est également important e souligner le fait qu’un quart (25%) de la population française ne part généralement pas en vacances au cours de l’année. Au vu de ces données, ce phénomène me semble être intéressant à étudier. Il peut être intéressant d’essayer de mettre en avant les déterminants qui permettraient d’expliquer le comportement du consommateur vis-à-vis du tourisme de proximité. Tout cela me mène à une question de recherche ; Quel est le facteur déterminant qui pousse le consommateur à choisir un tourisme de proximité ? PAGF OF tendance du consommateur français à opter pour un tourisme de
Premièrement, au cours de ces dernières années, un intérêt tout particulier pour Fécologie s’est fortement développé. Selon une enquête, en France, 87% des concitoyens se sentent concernés par l’écologie15. L’enquête va même plus loin et dit que les Français sont, parmi les européens, les plus préoccupés par les enjeux environnementaux »16. En effet, les Français accordent beaucoup d’importance aux problèmes environnementaux et écologiques actuels par rapport aux autres pays européens. Comme l’indique le graphique17 ci- dessous, le changement climatique dû à la pollution et la pauvreté ont en tête de liste.
Cet intérêt croissant de la populatlon française pour l’écologie explique leur comportement. En effet, la majorité d’entre eux effectue des gestes simples en triant et éliminant leurs déchets, en réduisant leur consommation d’eau et d’énergie ou bien encore en tentant de diminuer le nombre de kilomètres parcourus en voiture. Selon l’enquêtel 8, Le nombre de kilomètres parcourus avec la voiture a progressé de 25% entre 1990 et 2002. Toutefois, « depuis le début des années 2000, la population semble avoir revu quelque peu ses pratiques.
Ainsi, la part de la oiture sur l’ensemble des kilomètres parcourus dans fHexagone a perdu 1,6 point, passant de 83,4% à 81 pour retrouver quasiment son niveau de 1980 (81 %) »19. De plus, il y a de plus en plus de campagnes, de publicités ou encore de primes (auto… liées à la protection de l’environnement. PAGF 7 OF français se sentent concernés par la non-pollution et le respect de la nature. Le fait donc de vouloir respecter l’environnement et d’éviter de polluer en roulant de longs trajets avec la voiture pourrait dissuader les vacanciers d’opter pour des destinations lointaines.
Deuxièmement, les gens ont moins de temps pour voyager. Comme le dit Joël Brée : « Le temps disponible peut être réparti en trois périodes auxquelles on donne habituellement les appellations suivantes : le temps rémunéré (le travail), le temps contraint (manger, dormir,… ) et le temps discrétionnaire (les loisirs) »21 . Le temps contraint et le temps rémunéré prenant une grande place dans la vie de tous les jours, le temps discrétionnaire est fortement limité. Ce qui laisse naturellement moins de place pour les vacances.
Ensuite, le développement fulgurant d’internet a bouleversé le monde du voyage. « Selon une récente étude menée en Midi- Pyrénées, 91% des professionnels du tourisme reconnaissent qu’internet a eu une incidence directe sur leur activité et fin 2003, 68% disposaient déjà d’un site Internet »22. Grâce à internet, une multitude d’offres de courts séjours, souvent des city-trips, dans une ville européenne à des prix défiants toute concurrence23 peuvent être trouvées sans difficulté.
Ces sites internet de voyages soldés rencontrent vraiment un succès grandissant auprès de la population et favorisent un tourisme de proximité car les gens auront l’occasion d’aller pour un prix plus qu’abordable dans une ville proche de chez eux u’ils n’ont jamais visité auparavant et qu’ils n’auraient jamais eu l’intention de visiter sans cette offre à prix rédult. De plus, grâce à internet, « il est désormais 8 OF l’intention de visiter sans cette offre à prix réduit.
De plus, grâce à Internet, « il est désormais possible de proposer à un client une visite virtuelle d’un gîte ou d’une chambre, ou même de lui donner un avant goût de ses vacances via des photos ou des courtes vidéos de la région »24. De la même façon, il devient facile pour le client de créer son propre voyage, de se renseigner sur les activités de la région… Quatrièmement, le tourisme de proximité peut avoir un aspect plus culturel. A l’heure actuelle, beaucoup de personnes veulent donner un sens à leur voyage. Plus précisément, elles veulent apprendre de leur voyage.
La plupart des gens veulent découvrir de nouvelles choses et s’intéressent alors aux monuments ou encore à l’histoire d’une ville25. La mode aujourd’hui est donc de voir le plus possible en le moins de temps possible. Ce principe est fortement en hausse pour le moment et est proposé sous la formule de city-trips26. C’est-à-dire un séjour de 2 à 4 jours, généralement dans une ville européenne, pour en découvrir son atrimoine. Cinquièmement, la population vit dans un monde sous tension continue où les gens sont de plus en plus stressés.
Tous les jours, elle doit faire face au trafic, aux enfants, au travail, aux journaux qui n’apportent que mauvaise nouvelle sur mauvaise nouvelle…. Tout cela est, selon une enquête Paneuropéenne des entreprises27, même inconsciemment, stressant. C’est pourquoi il est primordial de lâcher prise de temps en temps et de sortir de cette angoisse permanente en changeant d’air. Pour cela, nous n’avons pas besoin de partir trois semaines en Amérique du Sud. Une petite semaine à la mer ou en maison de campagne est suffisa PAGF q OF en Amérique du Sud.
Une petite semaine à la mer ou en maison de campagne est suffisante pour permettre de recharger ses batteries. Par après, la théorie du « locavore » peut être une explication de l’augmentation du tourisme de proximité. Cette théorie met en avant le fait de consommer les produits frais des producteurs locaux. Ainsi, un français croyant en cette théorie aura tendance à partir 2-3 jours dans une région précise pour en acheter les produits locaux28. D’après l’enquête du CREDOC, « 63% des concitoyens ont acheté es produits bios au cours de l’année 2010 alors qu’ils n’étaient que 37% en 2000.
Ils se montrent d’ailleurs plus prompts que leurs voisins européens à acheter des produits de saison et locaux pour limiter les émissions de C02 liées au transport (32% contre 18% en moyenne européenne) »29. Dernièrement, un autre déterminant pouvant expliquer une hausse pour ce type de tourisme est l’augmentation perpétuelle du coût de la vie face à un pouvoir d’achat qui lui, régresse30. Cette augmentation du coût de la vie est en grande partie due à la crise des « subprimes » apparue en 2007 aux Etats-Unls.
La crlse économique a eu un impact notable sur l’évolution du tourisme au niveau mondial. Elle s’est traduite par une légère décroissance du tourisme international sur tous les continents et notamment en Europe et en Asie. Mais « En dépit d’une baisse d’activité en 2009, le secteur du tourisme en France a plutôt bien résisté à la crise economique grâce à l’importance du tourisme de proximité, la qualité de l’offre et les efforts mis en place par les professionnels. En effet, si l’apport économique des touristes étrangers est important pour féconomie française,