Le Songe D Une Nuit D T
Le songe d’une nuit d’été, Shakespeare Présentation de la pièce . Liste des personnages • Thésée : duc d’Athènes Hippolyta :reine des amazones, fiancée à Thésée Egée : père d’Hermia Lysandre : amant d’Hermia Démétrius : amoureux d’Hermia Philostrate : Intendant des fêtes de Thésée Hermia : fille d’Egée, amante de Lysandre Héléna : amoureuse de Démétrius Lecoin : charpentier Navette : tisserand Tubulure : raccomm Marmiteux : rétameu Famélique : tailleur Gâtebois : menuisier Obéron : roi des elfes or 5 Sni* to View Titania : reine des elfes Puck ou Robin Bon Diable
Fleur des pois : elfe Toile d’araignée : efe Phalène : elfe Graine de Moutarde : elfe Autres elfes escortant leur Roi et leur Reine Domestiques de Thésée et d’Hippolyta Cette comédie élisabéthaine en cinq actes a été écrite entre lecteur/spectateur. Elle respecte cependant la règle de temps puisque tout se déroule en vingt-quatre heures. Elle est à l’origine écrite en vers. Théâtre élisabéthain ; cinq actes ; présence d’un univers fantastique : liens avec baroque ? effet de comique ? illusion ? Acte Présentation du problème du mariage d’Hermia, triangle moureux Apparition du théâtre dans le théâtre.
Présentation des artisans et leur projet. Acte Il Apparition des elfes et de l’univers fantastique. Présentation du problème entre Obéron et Titania. Prise de position d’Obéron contre Démétrius Tentative de fuite de Lysandre et Hermia. Acte Ill Réapparitlon des comédiens amateurs. Illusion de Puck. Obéron apprend la faute de Puck. Qui pro quo causé par ‘erreur de Puck Acte IV Poursuite et fin de l’illusion de Puck sur Navette. Résolution de l’erreur de Puck. Obéron laisse Démétrius ensorcelé. Tout le monde rentre au palais. Mariages.
Acte V Mariage de Thésée et Hippolyta. présentation de la pièce des artisans. Présence de l’illusion Scène à commenter : acte PAG » rif s lion doit parler. — II n’y a rien d’étonnant à cela, mon prince : un lion DEMETRIUS. peut parler, si tant d’ânes le peuvent. « Dans le même intermède, il se trouve que mol, LA MURAILLE. qui de mon nom m’appelle Snout, je représente une muraille, et une muraille qui, veuillez m’en croire, a un trou ou une crevasse, par laquelle les deux amants, Pyrame et Thisbé, murmuraient ouvent en secret.
Cette chaux, ce crépi et cette pierre vous montrent que je suis précisément cette muraille : voilà la vérité. Et voici à droite et à gauche l’ouverture, la lézarde par laquelle ces timides amants doivent se parler tout bas. » THÉSÉE — . Peut-on demander à la chaux et à la bourre de mieux parler ? DÉMÉTRIUS — . C’est, mon prince, le mur le plus spirituel que j’aie jamais entendu. THÉSÉE. — Voilà Pyrame qui s’approche de la muraille : silence. PYRAME. — « Ô nuit au lugubre visage, ô sombre nuit ! ? nuit, ui est toujours, quand le jour n’est plus ! ô nuit ! ô nuit ! hélas ! hélas ! je crains bien que ma Thisbé n’ait oublié sa promesse ! — toi, ô muraille ! ô douce et aimable muraille ! qui est élevée entre le terrain de son père et le mien ! toi, muraille ! ô muraille ! ô muraille ! ô almable et douce muraille, montre-moi ta lézarde, que je puisse regarder au travers avec mes yeux ! (La muraille écarte ses doigts. ) Je te rends grâces, courtoise muraille ; que Jupiter te protège en récompense Mais, que vois-je ? Je ne vois point de Thisbé ! ?? maudite muraille, au travers de laquelle je ne vois point mon bonheur ; maudites soient tes pierres, pour me tromper ainsi ! » THÉSÉE. — ca muraille, étan THÉSÉE. — La muraille, étant sensible, devrait, ce me semble, le maudire à son tour. PYRAME. — Non, monsieur ; en vérité, elle ne le doit pas. — Me tromper ainsi, est la réclame du rôle de Thisbé : c’est à elle ? paraître maintenant, et je vais la chercher des yeux à travers la muraille. Vous verrez que tout cela va arriver juste comme je vous l’ai dit. Tenez, la voilà qui vient. » THISBÉ. ?? Ô muraille ! tu as souvent entendu mes plaintes de ce que tu séparais mon beau Pyrame et moi : mes lèvres vermeilles ont souvent baisé tes pierres cimentées avec de la chaux et de la bourre PYRAME. — Je vois une voix ; je veux m’approcher de la fente, pour voir si je peux entendre le visage de ma Thisbé. — Thisbé ! » THIS3É — . « Mon amant ! Tu es mon amant, je crois. » PYRAME. — « Crois ce que tu voudras ; je suis ton cher amant, et je suis toujours fidèle comme Liandre[4]. » « Et moi, comme Hélène, jusqu’à ce que les destins me tuent. ? Jamais Saphale[5] ne fut si fidèle à Procrus. » PYRAME « Comme Saphale fut fidèle à Procrus, je le sus pour toi. PYRAME. « Oh ! donne-moi un baiser par le trou de cette odieuse muraille. » « Je baise le trou de la muraille, et point tes lèvres. » PYRAME. — « Veux-tu venir tout à l’heure me rejoindre à la tombe de Ninny ? » « À la vie ou à la mort, j’y vais sans délai. » THISBE. — Moi, muraille, me voilà à la fin de mon rôle ; LA MURAILLE. — « et, mon rôle étant fini, c’est ainsi que la muraille s’en va. » (La Muraille, Pyrame, Thisbé, sortent. ) PAGF