Le poussin piou
Chapitre Comment le prieur de Notre-Dame de la Montagne et mademoiselle sa soeur rencontrèrent un Huron. Un jour saint Dunstan, Irlandais de nation et saint de profession, partit d’Irlande sur une petite montagne qui vogua vers les côtes de France, et arriva par cette voiture à la baie de Saint—Malo. Quand il fut à bord, il donna la bénédiction à sa montagne, qui lui fit de profondes révérences, et s’en retourna en Irlande par le même chemin qu’elle était venue.
Dunstan fonda un petit prieuré dans ces quartiers—là, et lui donna le nom de prieuré de chacun sait. En l’année 1689, le 1 Notre—Dame de la M avec mademois or2 Sni* to View Swipe to Wew next page encore, comme un Kerkabon, prieur de ur le bord de la mer mademoiselle de Kerkabon, sa soeur, pour prendre le frais. Le prieur, déjà un peu sur l’âge, était un très bon ecclésiastique, aimé de ses voisins, après l’avoir été autrefois de ses voisines.
Ce qui lui avait donné surtout une grande considération, c’est qu’il ?tait le seul bénéficier du pays qu’on ne fût pas obligé de porter dans son lit quand il avait soupé avec ses confrères. Il savait assez honnêtement de théologie; et quand il était las de lire saint Augustin, il s’amusait avec Rabelais : aussi tout le monde disait du bien de lui. Mademoiselle de Kerkabon, qui n’avait jamais été mariée, quoiqu’elle eût grande envie de l’être, conservait de la fraîcheur à l’âge de quarante—cinq ans; son caractère était bon et sensible; elle aimait le plaisir et étalt dévote.