le pont mirabeau appolinairet
« Le Pont Mirabeau » Apollinaire (alcools) OE4 séquence V- Texte2- Blographie de l’auteur : Guillaume Apollinaire poète et écrivain français 1880-1918 né en Italie (XIXème Siècle). Il est l’auteur du recueil de poèmes « alcools » publié en 1913 qui mit environ 15 ans à être écrit. Son premier travail est d’être précepteur d’une jeune aristocrate en Rhénanie (des poèmes s’appelleront Rhénan En 1907, il s’établit ? Il a aussi bien une gr connut deux rupture Annie Playden et Ma ris. PACE 1 ors s proche de Picasso ue littéraire. Il eintres françaises Apollinaire exploite l’art du choc a la tois moderne et mystérieux.
Le thème de l’amour malheureux très présent dans son recueil comme par exemple « La chanson du mal aimé ». On retrouve également beaucoup le thème de l’obsession de la fuite du temps Il a appartenue au symbolisme et au tout début du surréalisme. Il est mobilisé à la Guerre et a été blessé à la tête, puis atteint la grippe espagnole et en est mort. Lors de l’écriture du « Pont Mirabeau » : liaison avec Marie Laurencin du 1907-1912, qui a un appartement près du pont Mirabeau, donc Apollinaire devait traverser souvent ce pont pour aller la voir. Un décasyllabe, un tétrasyllabe, un hexasyllabes et un décasyllabe) Refrain de 2 vers qui revient 3 fois – Une symétrie dans chaque quatrain (10/4/6/10) – Une symétrie : premier et dernier vers identique « Sous le pont Mirabeau coule la Seine » – Une symétrie de rimes : même rime dans la première et dernière strophe « -eine » – Structure : ABAA rimes redoublées CCC rimes plates l)La muslcalité et la modernité du poème Comment le poète à til fait un « poème musical » ? (pléonasme) – Utilisation d’Assonances (voyelles) en « ou » en « a » en « on » . Utilisation d’Allitérations (consonnes) en « m P, « I » et « s » – ly a des enjambements se qui donne de la continuité dans le oème. – La symétrie de ce poème créé une circularité. – Termes repris « amour » et anaphore de « ni » – Récurrence des verbes « aller » et « «venir » rythme le poème Ily a une absence de ponctuation 0 accentuation de la fluidité du poème Toutes ces sonorités sont par ailleurs disséminées dans le refrain et forment la ligne mélodique du poème, qui est à la base de la tonalité élégiaque, faite de la répétition lancinante des sonorités.
Tout cela crée une fluidité dans le poème à l’image de l’eau évoquée et ce poème peut être donc identifié à une chanson C’est un poème moderne dans le cadre qu’a choisi le poète • cadre urbain le pont Mirabeau et la Seine Poème qui comme c’est très souvent le cas chez Apollinaire odernité. Forme exprime une tension entre une tension entre tradition et modernité.
Forme poétique renouvelée plutôt que réinventée Déstructuration du décasyllabe en 4 +6 : i Rompt le jeu des rimes i Crée un vers sans rimes et en fin masculine : silence et relief renforcé par les blancs typographiques : introduit aussi une pause visuelle ralentissant le rythme du poème. Il) Une douce plainte L’eau est un thème romantique et lyrique (ex :« Le Lac » de Lamartine) qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l’amour Le poème est à tonalité élégiaque : mélancolie, fait partie du lyrisme, fait revenir sur des sentiments malheureux.
C’est donc un poème lyrique : utilisation de la première personne du singulier. C’est un Poème incantatoire : musicalité du poème, le lyrisme (permet au poète de dépasser la frustratlon amoureuse). Temps : présent n idée de continualité, de lenteur et d’irréversibilité. On remarque une évolution dans le poème : 1 ère strophe lieu évocateur de l’amour, constatation de l’amour perdu. Cest le Pont Mirabeau de Paris qui le fait se souvenir ème strophe : la plongée dans le passé. Cest le rappel de sa liaison et l’espérance. ème strophe : la fuite de l’amour, l’amour qui disparait. 4ème strophe : la fuite du temps l’amour est partit La Seine rappelle au aète son amour perdu. Mirabeau coule la Seine grande banalité, simplicité – II y a un rapport eau/amour/temps, l’amour s’écoulant comme de l’eau : utilisation des verbes de mouvements : « passe « coule « s’en va ») dans toutes les strophes. – « L’amour s’en va comme cette eau courante » : comparaison Personnification du fleuve : « Des regards éternels fonde si asse » : l’onde qui est lasse 0 référence au poète. ? L’onde » -l’eau = thème romantique Lasse » — métaphore – « La vie est lente » – L’eau est une Métaphore filée (=métaphore utilisée tout le long d’un texte) de l’amour qui s’en sa et du temps qui passe – Fleuve = synonyme de la fuite, de tout ce que l’on ne peut pas arrêter B) Permanence ‘Impuissance et résistance impossible Même le pont ne peut empêcher la Seine de couler Leurs mains liées ne peuvent empêcher l’amour de couler « le pont de nos bras» métaphore équilibre, symétrie « les mains dans les mains restons face à face » : coupe égulière (alors que l’irrégularité domine) vers qui symbolise leur amour équilibre Mals pas de barrage aux sentiments – « L’amour s’en va comme cette eau courante » Malgré le fait qu’il veuille retenir cet amour, il n’y parvient pas « je demeure » : il veut rester, mais le pont ne suffit pas à retenir l’eau – II tente de résister : « restons » = impératif souhait – Puis fuite (efforts et résistance balayés) à la 3e et 4e strophe – « Ni les amours reviennent » abandon définitif « je demeure » = dernier mot du text PAGF reviennent » abandon définitif – « je demeure » = dernier mot du texte Polysémie, plusieurs nterprétations possibles : désespoir complet (malgré lui) aspect passif ou Je suis là, je résiste ; stabilité – Fin de la strophe : « ni temps passé ni les amours reviennent » lucidité, désespoir Conclusion Une des fonctions du poème : sentiment poème très lyrique Autres aspect : côté musical Apollinaire : précurseur du surréalisme Dernier aspect : Apollinaire se sert d’une tradition et de la réalité e pont Mirabeau est donc un poème original qui reprend un thème conventionnel dans une structure où les termes, les sonorités et la disposition des mots forment des correspondances. Seule la peine de l’auteur semble demeurer face au temps qui passe. Par rapport au thème traditionnel, Apollinaire joue avec les doubles sens. Ce poème a une certaine régularité, par rapport aux autres poèmes du recueil (refrain régulier) Jeu avec la tradition : Au niveau du thème Au niveau de la construction (z métrique) Jeux visuels : 6+4 syllabes (l/ Calligrammes d’Apollinaire) C] Volonté de déconstruire la tradition Image de l’horloge = thème traditionnel (l/ Baudelaire) C] « Sonne l’heure » C] son de l’horloge La modernité d’Apollinaire consiste à reprendre des éléments banals dans sa poésie