Le photolangage
Dans le champ du soin psychique, il a Sui # to page été développé et ess lyonnais. Les constitutions des réflexion sous la dire (Après un état des re Swtp View next page es psychologues t le fruit d’une eur au CNRS. t individuelles, l’aide de groupes expérimentaux, la recherche de photos dans des agences, expositions, photographes pro etc). La méthode de photolangage est constituée de 3 dossiers de 48 photos en noir et blanc.
Ces photos sont regroupées par thème : Corps et communication ; Des choix personnels aux choix professionnels, Santé et prévention. Selon la question que l’on décide de proposer au groupe, il est courant de sélectionner et de mélanger les photos. Les dossiers, surtout dans les groupes thérapeutiques ne restent pas tel tels qu’ils étalent définis à Pavance. Théorie Favoriser la capacité du patient à se représenter lui-même parmi les autres, à mentaliser davantage son vécu personnel en vue de sa re-socialisation.
Photo comme objet qui médiatise et qui transforme. Cette méthode est facilitatrice de la prise de parole devant un groupe, elle aide le sujet à advenir, à se représenter, ommuniquer ses affects et ses représentations à d’autres, qui peuvent les reprendre à leur propre compte dans un mouvement de transformation mutuelle. C’est un temps d’articulation entre le sujet et le groupe. Les différents échanges sur les photos des uns et des autres provoque « un véritable ajustement de la représentation de soi dans le groupe » (C Vacheret).
Les productions imaginaires du sujet dans le groupe jouent le rôle de miroir, lui référant des images de lui-même avec lesquelles il est plus ou moins en accord ou en désaccord en fonction des défenses du « moment ». C’est un travail d’appropriation de soi, de certains éléments de soi, avec lesquels le sujet peut se sentir en décalage, mais qui lui sont renvoyés par son choix de photo, par ce qu’il en dit, par les représentations des autres participants et du groupe. Quand le sujet peut supporter le reflet de ce qui le constitue et qui était plus ou moins enfoui, dénié, douloureux etc. lors on peut penser que la photo à joué un rôle de transformation et d’intégration pour la psyché. Pratique et dispositif Groupe hebdo 2 rôle de transformation et d’intégration pour la psyché. Groupe hebdomadaire de cinq à huit patients avec au moins deux thérapeutes; durée de 1h à 1h 15, jours et heures fixes. (les groupes de formation sont plus larges). Les patients sont reçus en entretien préliminaire (but de préciser l’indication pour les thérapeutes et d’expliquer au patient les modalités du groupe auquel il s’inscrit) et il y aura aussi un entretien à la fin de la session.
Il est important pour les thérapeutes de construire le cadre du groupe au préalable (Se poser les questions : Lieu, fréquence, groupe ouvert/fermé, âges, objectifs, pour qui ? tc. ) Le groupe est formé pour une durée déterminée, souvent dix séances ou dans d’autres dispositifs, une année scolaire avec quelques interruptions pendant les vacances scolaires et pendant l’été. Il peut y avoir ensuite des patients qui souhaitent participer de nouveau pour l’année qui vient.
Il est toujours nécessaire de rappeler les règles de tout groupe : la participation de tous, la régularité, (SI on ne peut vraiment pas venir, on prévient les thérapeutes qui transmettront au groupe), la règle de libre association (dire librement ce à quoi cela nous ait penser, ce qui nous vient), la règle de discrétion vis à vis de l’extérieur (ce qui est dit au sein du groupe ne doit en aucun cas est redit à l’extérieur). Il est nécessaire que les thérapeutes choisissent également une photo car ils sont u 3 l’extérieur).
Il est nécessaire que les thérapeutes choisissent également une photo car ils sont un pôle identificatoire précieux. De plus, cela peut apaiser certains patients inquiets. Si les thérapeutes acceptent de choisir et de parler de leur photo, alors cela n’est pas si dangereux. Déroulement d’une séance Temps du choix des photos Temps des échanges en groupe ‘animateur énonce les règles : le choix se fait dans le silence et dans un premier temps du regard (pour laisser libre choix des autres participants).
Nous signifions que nous avons choisi, en nous plaçant un peu à l’écart. Quand tout le monde a choisi, chacun va prendre sa photo. Si quelqu’un prend la photo que l’on avait choisie, on ne change pas de choix, on la demandera pendant la discussion. Le temps de l’échange a une consigne bien précise : « chacun est Invité à présenter sa photo quand il le désire, en s’articulant ou pas avec ce qui vient d’être dit. Je demande d’écouter attentivement celui qui parle.
Nous pouvons évoquer quelques images personnelles à propos de la photo présentée, ce que nous en pensons pour nous même, dans le respect de chacun et de ses idées L’échange sur les photos des autres participants permet le déploiement de la chaîne associative et l’élargissement pour celui qui vient de parler, qui peut alors percevoir d’autres représentations dans les commentaires des autres. L’animateur est là pour faire circuler la parole si besoin. L’anim 4 commentaires des autres. L’animateur est là pour faire circuler la parole si besoin. nimateur est garant du cadre et doit intervenir si le débat s’égare : « si nous revenions aux photos ou si nous revenions à notre question » ou si il y a transgression du cadre. Quand tout le monde a présenté ses photos, l’animateur doit trouver une formulation pour reprendre succinctement ce qui s’est dit pendant la séance. Ceci permet de faire lien, de faire « groupe », de construire une enveloppe groupale qui s’ouvre en début de séance et se ferme jusqu’à la prochaine fois. Les thérapeutes ont eu un moment de préparation avant le groupe qui consiste surtout à préparer la question qui sera posée.
A la suite du groupe, les thérapeutes se réunissent pour faire le contre rendu de la séance et élaborer ce qui s’y est passé. Cela permet également de réfléchir sur les processus groupaux déployés et de choisir au mieux le thème de la séance suivante. Bibliographie : Vacheret Claudine : Photo, groupe et soin psychique. Lyon, POL, 2000. Vacheret Claudine et al : Pratiquer les médiations en groupes thérapeutiques. Paris, Dunod, 2002. La question Les thérapeutes se rencontrent avant le groupe pour déterminer finement la question du jour et pour choisir les photos.
Le hoix de la question fait partie du dispositif. Choix des mots, construction de la question et de ré d’implication qu’elle suscite. Le verbe mis à la forme ac dav S question et degré d’implication qu’elle suscite. Le verbe mis la forme active implique davantage le sujet dans son choix de photo. Il est plus commode pour tous d’écrire la question au tableau. La question serait à la fois organisatrice d’excitation, de pare-excitation et de lien, dans la séance et d’une séance à l’autre. Dans un premier temps, la question va réveiller des images intérieures qui vont chercher un support extérieur dans ne photo.
Certains cherchent alors la photo qui colle exactement à l’image intérieure et parfois ne trouvent pas « la photo » qu’ils avaient en tête. C’est un temps de négociation interne où sont mobilisés les niveaux des idées et la représentation de mots mis en image. Il faut faire attention à ne pas être trop directif et surtout pas intrusif. Cela doit rester, tout en étant précis, suffisamment vaste pour être « confortable » pour le patient. Souvent le recours à la fiction est un bon moyen. Types de questions : exemples page 84/85 – Question qui démarre un groupe ou qui permet de se résenter. uestion à deux volets qui propose un travail sur deux pôles antagonistes et favorise l’accès à l’ambivalence. (plaisir/déplaisir- dépendance/indépendance etc. ) Ici deux photos. Questions concernant le passé, l’histoire (mobiliser la capacité d’insight). « évoquez à l’aide d’une photo un souvenir d’enfance dont vous avez envie de parler » ; « avant j’étais… dltes le à l’aide d’une photo Les questions permettant S avez envie de parler » ; « avant j’étais… dites le à l’aide d’une photo Les questions permettant de parler de sa maladie, de l’hospitalisation.
Questions portant sur le projet, le futur. Les questions pour explorer des représentations : que signifie pour vous : se soigner ; choisir ; être dépendant ; être seul etc. Recours à la fiction : si une fée pouvait réaliser … d’un coup de baguette magique.. ; si vous étiez un personnage sur une photo, laquelle choisiriez vous ? ; il était une fois… dites la suite avec une photo ; Question générale d’opinion : on entend souvent dire ; l’opinion de l’homme de la rue sur Les questions qui suivent le premier groupe sont choisies selon la problématique dégagée par le groupe.