Le monologue de Figaro

essay A

Le monologue de Figaro : acte V, scène 3 1) Situez l’extrait dans la pièce (où en est-on de l’intrigue ? que s’est-il passé avant ? ) Le Comte veut exercer son droit de seigneur et Marceline, amoureuse de Figaro, empêche ce mariage pour pouvoir prendre la place de Suzanne. Aussi, Bartholo qui déteste Figaro fait tout ce qu’il peut pour lui « pourrir » la vie. Bazille, l’intermédiaire du Comte qui délivre ses messages à personnels ; il veut se marier avec Suzanne.

Plus tard, Marceline découvre suite à un procès que Figaro est en eff ‘avait pas reconnu, ors d’échouer le mariage u:• to neKtÇEge Cela va régler certain jaloux, ne peut pas s maternel qu’elle un moment Itholo était son mari. un personnage lui trompe alors que lui le fait tout le temps. Figaro va alors taire croire au Comte que sa femme voit un amant. Chérubin est considéré comme un enfant car on ne peut pas soupçonner de tromper le Comte mais il est amoureux de la Comtesse (qui elle n’avait pas réalisé qu’elle l’aimait aussi). Suzanne et la Comtesse décident de donner un leçon au Comte ; e le prendre de son infidèlité.

Elles s’échangent alors de costume et la Comtesse déguisée va faire semblant d’accepter le « droit du seigneur » (Figaro n’est pas au courant cette fois-ci). Pendant la cérémonie, Figaro voit Suzanne donner Swipe to vlew next page donner un billet de rendez-vous au Comte. Figaro est seul au lieu de rendez-vous et attend Suzanne et le Comte pour voir cette abomination. > Figaro exprime haut ses pensées, il s’adresse à lui-même (donc forcément à destination du public), indirectement à sa femme et au Comte. On a un discours argumentatif qui va remettre en cause toute la société.

Ici, le monologue ne respecte pas sa fonction traditionnelle, le caractère de Figaro est étonnant (ses dénonciations), le texte est extrêmement long et ne va pas servir à résoudre les problèmes. Il se met dans la position des spectateurs ; il ne va pas laisser les choses se faire. 2) Vocabulaire : perfide (1,6) : trompeur, mauvais, déloyal un rang (IS) : position dans une hiérarchie des places (1. 10) : position dans la société jouter (l. 16) : combat courtois à cheval > au Moyen-Age, les hevaliers organisaient des jeux pendant lesquelles on lançait une lance l’un contre l’autre à cheval.

Joute verbale/oratoire = combat de mots fronder (1. 30) : s’opposer ? mahométan (l. 35) : ancien synonyme de musulman avilir (l. 37) : déshonorer terme échu (1. 39) : moment de payer le loyer de la maison/ appartement (argent) s’évertuer (1. 40) : se donner de la peine, faire des efforts sol (l. 43) : argent (un centime, un euro) fiacre (1. 44) : voiture de louage à cheval cuver (1,48) : en parlant du vin, demeurer dans une cave afin qu’il ermente culte (1*59) : hommage à une divinité, à un saint ou à une personne. fortune (l. 02) : chance, hasar *AGF 9 rif s hommage à une divinité, à un saint ou à une personne. fortune (l. 102) : chance, hasard 3) Dégagez le plan de ce monologue : – lignes 1 à 18 : Plainte contre sa femme, son maître et de sa condition / l’inégalité sociale – lignes lg à 91 : Autobiographie de Figaro ; il raconte le passé, sa – lignes 91 à la fin : Conclusion et mélange de sa destinée confrontée à la plainte de la 1ère partie et de l’inégalité Le dramaturge se sert de la mise en scène (didascalies) pour structurer son discours. ) Que critique Figaro ? Figaro critique l’inégalité sociale qui repose sur un hasard de départ : la naissance. « Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. » (v. 10-11) Ainsi, il critique la noblesse représenté par le Comte, et en effet, le fait que le Comte obtient tout ce qu’il veut sans avoir la peine (il a une carrière malhonnête) tandls que lui, il doit souffrir pour obtenir des biens.

On remarque le champ lexical de l’apparence qui montre l’hypocrisie : « je me jette à corps perdu dans le théâtre » (v. 26Q7), « et voilà ma comédie flambée » (v. 34) > Il y a une opposition entre la naissance qui provoque la vanité (=pensée inefficace) (ex : « Parce que vous êtes un grand seigneur » (v. 8), « homme assez ordinaire » (v. 12)) et le mérite. Il y a une absence de mérite réel puisqu’on accululation des privilèges : « Noblesse, fortune, un rang, des places » (v. 9) De plus, Fgaro crltique aussl contre le système de la censure de