Le modele amercain
A l’aube du ex siècle, les états-Unis semblent donc prêts mener une politique d’expansion. Reste à accorder celle-ci aux valeurs que défend le pays depuis l’Indépendance de 1776, et qui font des états-Unis un véritable modèle : le modèle de la démocratie, qui s’affiche comme tel et, surtout, qui est perçu comme tel à travers le monde. Modèle qui fait du pays la patrie des droits de l’homme et de l’autodétermination des peuples.
Et c’est bien en ce nom que les états-Unis interviennent à Cuba contre le colonialisme espagnol, ou formulent la doctrine de la « porte ouvert » à propos de la chiné dépêche par les Européens. Modèle politique, donc, au début du siècle, comment le modèle américain évolue-t-il au cours du ex siècle ? Comment devient-il progressivement aussi un modèle premier boy rubaner baffle 1 1, 2009 18 pages économique, culturel, voire idéologique ? Surtout, comment ce modèle grandissant est-il perçu dans le monde ?
Mais aussi, les états-Unis eux-mêmes ont-ils été attirés ou ont-ils rejeté ce or rôle, cette position de modèle dans le monde ? Bref, il faut considérer les rapports entre le modèle américain, qui évolue, et le reste du monde : rapports d’attraction ? Rapports de rejet ? Pour tenter de répondre à ces questions, pour comprendre comment ce modèle américain se manifeste dans le monde, c’est donc la élitiste étrangère des états-Unis qu’il faudra étudier, politique et ce qu’elle met, successivement, en avant.
Ainsi, si jusqu’ l’entrée dans la Deuxième Guerre mondiale on ne peut pas vraiment parler de modèle américain puisque le pays demeure encore largement centré sur lui-même, l’entrée dans le conflit marque un tournant décisif, qui consacre à travers les années de guerre froide qui suivent l’essor d’un véritable modèle américain, au sens ou un modèle est, par définition, ce qui se propose ou est proposé à l’imitation.
Mais, avec les années 1 960, des fissures apparaissent dans ce modèle, qui conduisent à sa rage remise en cause jusqu’ l’élection de regagna en 1980. Développement Au début du ex siècle, si modèle américain il y a, c’est essentiellement un modèle politique : le modèle de la démocratie, qui trouve ses fondements dans la Déclaration d’Indépendance de 1776, dans laquelle est proclamé le droit des colonies américaines à disposer d’elles-même et, par extension, ce même droit pour tous les peuples.
Et on peut en effet parler de modèle, puisque c’est en ce nom que les Américains vont intervenir à Cuba par exemple, contre le colonialisme espagnol et pour l’indépendance de l’île. Mais un tel intervention exemple, contre le colonialisme espagnol et pour l’indépendance de l’île. Mais un tel interventionnisme au nom de la défense de la démocratie trouve sa meilleure illustration avec la Première Guerre mondiale, et l’entrée dans le conflit des Américains en 1917.
La « guerre sous- marine à outrance » menée par les Allemands, la révélation d’un accord germant-mixerais visant à pousser le musique dans une guerre contre les états-Unis, le poids des intérêts économiques directs des états-Unis sont autant d’éléments qui amènent lissons à décider de l’entrée en guerre de son pays. De plus, a révolution russe de mars 1917, qui élimine de l’Entente e régime autoritaire attisée, donne à l’action franco-anglaise l’allure d’une croisade des démocraties.
Les Américains en prennent la tête. Ils déploient pour cela des moyens extraordinaires, aussi bien sur e plan du matériel de guerre qu’au niveau de l’envoi de troupes en européen. Ainsi, les états-Unis aspirent à imposer, aux alliés comme aux vaincus, leur conception de l’ordre international, formulée par lissons en quatorze points, qui reposent principalement sur les principes de la démocratie et de la libre détermination des peuples. Là, les Américains entendent bien imposer un modèle.
Mais si l’appui américain dans la fin de la guerre est formidablement bien accueilli du côté allié, le programme lésionnel n’est qu’une réussite partielle : une Société des Nations est bien créée, mais ses moyens demeurent fortement limités ; on redressée en effet la carte de l’européen, mais sans tenir compte des pp fortement limités ; on redressée en effet la carte de l’européen, mais sans tenir compte des particularismes ; surtout, les empires coloniaux français et anglais ne sont pas remis en cause, et sont même au contraire enrichis des dépouilles de l’impérialisme allemand.
Au bout du compte, le modèle politique américain ne s’est que faiblement imposé. Et ce d’autant plus que les états-Unis eux-mêmes, avec la défaite de lissons et le retour au pouvoir des républicains en 1920, n’ont pas voulu s’engager trop fortement sur la scène internationale. Ainsi, ils ne ratifient aucun des traités, et n’entrent donc pas dans la SUD. C’est en ce sens que l’on a souvent dit que les Américains se replient sur eux-mêmes après la Première Guerre mondiale, rejetant leur rôle international et privilégiant leurs propres intérêts.
Mais on ne peut pas dire que le modèle américain se place alors ans un rapport de rejet par rapport au reste du monde. Et ce précisément parce que leurs propres intérêts dépendent à présent du reste du monde. Débiteurs de l’européen avant la guerre, les états-Unis sont devenus leurs créanciers, et la bonne santé de l’économie américaine dépend donc de celle de l’européen. Le modèle politique américain se double à cette époque d’une dimension économique : c’est la « diplomatie du dollar ».
Ainsi, quand la France décide d’occuper la ruer afin de se payer elle-même les « réparations » que l’allemand ne lui verse pas, les Américains, craignant qu’une allemand vaincue et humiliée ne cède à la contagion révolutionnaire, menacent la stabilisa allemand vaincue et humiliée ne cède à la contagion révolutionnaire, menacent la stabilité du franc et contraignent poinçonnera à se retirer.
C’est encore les états- Unis qui interviennent dans le redressement de l’allemand, à travers les deux rengagements des réparations que sont les plans idées et angon de 1924 et 1929, puis en dirigeant vers l’allemand un flux de dollars afin de la réinsérer dans le circuit commercial mondial. Le modèle économique américain qui s’impose ainsi via la diplomatie du dollar n’ en réalité pas d’autre but que ‘engagement lésionnel : promouvoir en européen et dans le monde une paix durable, éminemment favorable aux intérêts de l’marquée.
Mais ce modèle économique, s’il vise à protéger e monde d’un nouveau conflit, n’est par contre pas lui-même à l’abri d’une crise. Et c’est ce qui survient en 1929. L’économie américaine s’effondre, et entraîne avec elle, via les réseaux commerciaux et financiers qui les lient, l’ensemble du monde capitaliste. Cette contagion directe de la crise américaine à des pays comme l’engrangèrent ou l’allemand révèle l’ampleur de l’influence qu’ eu jusquiames le modèle économique des états-Unis.
Mais alors, considérer le faible impact relatif de cette crise en France, cela revient aussi à dire que ce modèle économique américain ne s’était que peu diffusé dans la France des années 1920. Et en effet : l’économie française est alors largement constituée de petites et moyennes entreprises, qui sont moins affectées par une crise économique mondiale. Alors que les nombreuses gara entreprises, qui sont moins affectées par une crise économique mondiale. Alors que les nombreuses grandes entreprises américaines, allemandes ou germaniques sont elles directement et fortement touchées.
Bref, la crise de 1929 permet de révéler l’influence du modèle économique américain d’alors : forte attraction pour ce modèle dans certains pays, résistance voire rejet dans des pays comme la France. Toujours est-il que cette crise de l’économie américaine fait s’effondrer l’édifice sur lequel reposait jusque là l’interventionnisme indirect des états-Unis. Et pour tenter de sortir de la crise, la politique menée par rosette à partir de 1933 privilégie la situation intérieure du pays, au détriment d’une intervention internationale maintenant impossible.
l’européen, abandonnée à son réopéré compte, surmonte difficilement la crise économique, qui presque partout se double d’une crise politique, dont le visage le plus inquiétant est celui de la montée des fascisme en allemand et en italien. Face cette nouvelle menace pour la démocratie, les Américains demeurent repliés sur eux-mêmes, cherchant un retour la prospérité, et votent coup sur coup trois « lois de neutralité ». Quant la Deuxième Guerre mondiale éclate en 1939, la notion de « modèle » américain semble n’avoir plus aucun sens.
Au contraire, les états-Unis semblent s’être durablement repliés sur eux-mêmes, semblent avoir jette toute responsabilité internationale. Mais la tournure que prend la Deuxième Guerre mondiale tire peu à peu l’marquée de sa torpeur. Les nombreux Deuxième Guerre mondiale tire peu à peu l’marquée de sa torpeur. Les nombreuses et rapides victoire nazies, et notamment la surprise de l’effondrement de la France, puis le siège de l’engrangèrent montrent à quel point l’ordre international est bouleversé, et commencent à préoccuper les états-Unis.
Ainsi, en 1941, la loi prêt-bail autorise le Président américain à vendre, à louer ou à prêter les équipements nécessaires à tout pays dont la défense apparut vitale pour la nation américaine, ce qui bénéficie principalement à la Grande-bretonne, à la France Libre et l’OURS. De plus, 1941 marque la signature par rosette et chirurgical de la Charte de l’Atlantique, charte qui affirme notamment le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. A nouveau, les états-Unis se posent en défenseur du modèle démocratique.
Mais il faut le choc de l’attaque japonaise sur la base américaine de perla rabot pour faire entrer le pays dans la guerre. Dès lors, le conflit change de visage, et les alliés enchaînent les victoires. Les soldats américains braquent et libèrent l’européen occidentale où, partout, leur avancée est accueillie dans la liesse. Modèle de démocratie et sauveur des démocraties, les états-Unis défendent également leur conception de l’ordre international lors des nombreuses conférences préparant la paix.
Si s’effectue en 1945 la jonction des troupes américaines et soviétiques sur l’albe, la conférence alto, a même année, dans lequel on a pu voir un « partage du monde » entre rosette et stalinien, annonce un nouvel ordre mondial. Car si des elle un « partage du monde » entre rosette et stalinien, annonce un nouvel ordre mondial. Car si des élections sont effectivement organisées dans les pays d’européen centrale, celles-ci sont encadrées par des « observateurs » de l’Armée Rouge : rapidement, le communisme s’installe partout en européen de l’Est.
En réaction, renaît côté américain une vision messianique et manichéenne des rapports internationaux : le communisme devient le mal absolu, duquel il faut protéger l’ensemble de la planète. Or, avec l’effondrement des puissances européennes, les états Unis demeurent le seul modèle puissant de démocratie : conjoncturelle avec lissons et rosette, la croisade pour a émaciée devient dès lors une donnée permanente de l’action internationale des états-Unis.
Avec cette popularisions du monde, c’est la guerre froide qui débute : d’une part, le modèle américain prend ici tout son sens, puisque se constitue autour des états-Unis un véritable empire ; d’autre part, l’OURS et ses satellites se rassemblent autour d’un rejet de ce modèle américain. Si, dans les années qui suivent la fin de la Deuxième Guerre mondiale, se constitue en effet un empire américain, cela ne résulte nullement d’une volonté de puissance des états- Unis. Au contraire, dans l’immédiat après-guerre, les états-
Unis paraissent résolus à limiter leur engagement extérieur : ils rapatrient le gros de leurs troupes, et laissent à leurs alliés le soin de contenir la pression communiste. Mais c’est devant l’incapacité de ceux-ci à accomplir une telle mission que les états-Unis s’en Mais c’est devant l’incapacité de ceux-ci à accomplir une telle mission que les états-Unis s’engagent sur la scène internationale. Ces bien en ce sens que l’on peut parler de l’empire américain comme étant, selon le mot de rayonna ronron, « l’enfant non désiré de la guerre froide ».
Toutefois, cet empire se fonde sur de véritables rapports de domination. Et ce d’abord parce que, suite à la guerre et aux accords de breton odes de 1944, les états-Unis deviennent la plus grande, et même la seule grande puissance économique au monde : non seulement possèdent-ils les trois quarts des réserves mondiales d’or, mais ils sont aussi, plus que jamais, les créanciers du reste du monde, et les accords de breton odes viennent officialiser cette toute puissance économique, avec l’établissement du dollar-or comme seule monnaie internationale.
Le modèle politique, voire idéologique, américain va être formulé par trauma : défendre la démocratie en empêchant l’expansion du communisme (« omettaient »), et ce, précisément, grâce à l’arme économique. C’est ainsi que le plan maréchal propose des aides énormes aux pays européens, afin de faciliter leur reconstruction, et d’éviter qu’ils sombrent dans le communisme.