Le Mariage de Figaro : Fiche Oral
Le mariage de Figaro : Fiche Oral. Extrait à lire : « O femme! femme! femme! créature faible et décevante!… nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper?… Après m’avoir obstinément refusé quand je l’en pressais devant sa maitresse; à l’instant qu’elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie… Il riait en lisant, le perfide! et moi comme un benêt… Non, monsieur le Comte, vous ne l’aurez pas… vous ne l’aurez pas.
Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!… Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu’avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naitre, et ri tandis que moi, mor u. p PACE 1 déployer plus de scie e qu’on n’en a mis dep Espagnes: et vous va personne. » Intro : Présentation du texte me assez ordinaire; obscure, il m’a fallu bsister seulement, toutes les ‘est elle… ce n’est Acte V, scène 3, Le Mariage de Figaro, 1778.
Monologe de Figaro. Situation de l’action : Figaro se rend dans le jardin suite au conseil de sa mère pour aller espionner la rencontre entre Suzanne et le Compte. A ce moment, Figaro est persuadé que Suzanne le trompe, et il Swipe to vlew next page se sent trahit. Auteur : Beaumarchais, écrivain encré dans le mouvement des lumières au 18 ème siècle. problématique : par quels procédés littéraire Beaumarchais fait-il une critique de la société de son époque au travers du monologue de Figaro ?
Plan : Premier temps, le réquisitoire social contenu dans le texte, et dans un second temps la revendication de la liberté d’expression. Développement : l. Un réquisitoire social : Grâce à ce monologue, Beaumarchais pointe du doigt différente njustice de se société. A. un texte virulent. Les sentiments de Figaro sont le fil conducteur de cette critique. Le coté dénonciateur est mit en avant dès le début du texte avec des phrases ! évoilant la colère et l’indignation de Figaro : « Parceque vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie l », « tout cela rend si fière l ». Présence de bcp d’énumération : « noblesse, fortune, un rang, des places. « la perse, une partie de la presqu’ile de l’Inde, toute l’Egypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et de Maroc. , ainsi que l’Asyndète : « Mes joues creusaient, mon terme était échu : je voyais de loin arriver l’affreux recors, la plume fichée dans sa perruque : en frémissant je m’évertue » Rythme rapide et haletant au texte.
Ralentissement dans le texte -mise en évidence de ses sentiments- à l’aide des points de suspensions, ce qui dénote le c le texte -mise en évidence de ses sentiments- à l’aide des points de suspensions, ce qui dénote le coté fatigué et désespéré de Figaro : « et vous voulez jouter… On vient… Cest elle… Ce n’est personne… ‘ L’expression de la colère se manifeste dans ses propos qui sont violent : « morbleu », « chiens de chrétiens l », « Pou-oui . B. La misère du peuple. L’indignation du personnage ne se cantonne pas à ses sentiments personnels, mais vise plus large.
Ses expériences personnels sont plus des exemples que de réelles plaintes, visant à montrer la misère du peuple. Les multiples métiers (vétérinaire, barbier, écrivain, journaliste) met en évidence la difficulté pour se sortir de la pauvreté économique et sociale, et donne une valeur importante au courage et à la persévérance de Figaro. L’utilisation outrancière du champs lexical de la richesse « fortune », « bien », « richesse », « sol », « argent », « produit net », « profit », ‘ gagner du bien », met en paradoxe l’écard de misère qui subsiste entre les deux classes sociales. C.
Des valeurs inversés. La misère n’est pas le seul sujet dénoncé dans ce monologue. Liabscence d’aide envers les miséreux de la part des grands, et leur malhonnêté est aussi critiqué. Boucle infernale : s’il est : « volé par des brigands, élevé dans des mœurs », malgré toute sa bonne volonté pour exercer un métier honnête, alors, je cite ne lui reste algré toute sa bonne volonté pour exercer un métier honnête, alors, Je cite : »il ne lui reste plus qu’à voler. « . Et c’est ainsi qu’il obtiendra la reconnaissance, je cite : « je me fais banquier de pharaon : alors bonnes gens ! e soupe en ville, et les personnes dites « comme il faut » m’ouvrent poliment leur maison » Opposition entre riche et pauvre mise en exergue à l’aide dune question rhétorique : ‘Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus » Il. La liberté d’expression. Ce monologue n’est pas cela une critique virulente de ces njustices, mais aussi un plaldoirie pour un sujet qui lui est sensible : La liberté d’expression. A. une société malhonnête.
Critique d’une société qui ne reconnaît pas le savoir, et prone les relations sociales : opposition entre le gradation : « J’apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie » et « tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette de vétérinaire ! » Champs lexical de l’écrivain envahit le texte : « broche « comédie « théâtre « auteur « j’écris « imprimés « petits écrits », « taille ma plume « imprimer Y, « écrit périodique « ournal « feuille L’écrivain est mis au centre du texte et fait l’objet d’un ralentissement et d’une certaine mélancolie : « Je lui dirais… ue les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux PAGF d’une certaine mélancolie : « Je lui dirais… que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. » B. La censure. La condition de l’écrivain est mise en valeur par la critique de la ensur, lourd problème pour les artistes de cet époque, dont Beaumarchais lui même à subit les conséquences car son œuvre Le Mariage de Figaro à était censuré.
Figaro « broche » une comédie, et la réaction est immédiate « ? l’instant », et disproportionnée, dont l’excès est souligné par l’énumération : « j’offense dans mes vers la Sublime-Porte, la Perse, une partie de la presqu’île de l’Inde, toute l’Eypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et de Maroc », et par l’hyperbole : « s’élever contre moi mille pauvres diables à la feuille ». La satyre de la censure atteint son appogé avec la phrase : « les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ».
Contre argument : « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur’, qui met en évidence l’idiotie de sa société et de la censure. Il montre la petitesse des censeurs : « un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil » C. La caractéristique du monologue. L’arme quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil » L’arme qui fait de ce texte un monologue dénonciateur est ‘ironie.
Elle se retrouve dans divers procédé de style tel que l’antiphrase « douce liberté « Je puis tout imprimer librement » Affirmation suivit par une enumération de ni : « et que, pourvu que je ne parle pas en mes écrits ni de Vautorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose », ajouté par une contrainte extérieur : « sous l’inspection de deux ou trois censeurs Ce monologue dévoile un aspect plus philosophique et plus rofond de Figaro en faisant la satyre des injustices de son époque.
Pour faire part de son engagement, Beaumarchais a choisis de faire passer ses messages et ses opinions au travers des sentiments de Figaro, et d’une description minutieuse et réaliste des conditions de vies des pauvres. Ce texte permet aussi de dépeindre la censure et le mensonge de la liberté d’expression au travers des paroles ironiques de Figaro. Nous pouvons donc nous demander, est-ce que Beaumarchais s’est servit de son œuvre Le Mariage de Figaro, pour critiquer d’autre aspect de la société de son époque ?