Le mariage de Figaro
Intro problématique Au 18eme siècle, siècle des lumières, les philosophes s’appuient sur les découvertes scientifiques pour développer l’esprit critique et lutter contre les préjugés. Dans sa comédie en 5 actes Le mariage de Figaro, écrite en 1778 et jouée pour la première fois en 1784 après plusieurs années de censure, Beaumarchais dénonce à travers de multiples jeux de séduction et intrigues la société de son époque. Dans cette extrait, Chérubin, filleul et premier page du comte Almaviva est épris de la comtesse et cherche à lui dévoiler ses entiments.
Plusieurs obstacles rendent cet aveu impossible. Par quels moyens Chérubin tente-t-il d’avouer son amour à la Comtesse ? Nous nous intéresse important de la pièce , : Swipe v empêché Chérubin d Rôle de l’accessoire ruban, accessoire s éléments qui ont Toutes les actions dans ces scenes se déroulent autour du ruban qui permet presque l’aveu de l’amour que Chérubin a pour la comtesse. Le vol du ruban, accessoire intime de la Comtesse, par Chérubin va entrainer une progression de raction entre ces scènes. La comtesse prend conscience dès le départ
ShAipe to Wew next page que Chérubin a des sentiments à son égard. On voit dans la scène 6 qu’elle reste pensive et comprend la raison pour laquelle celui-ci l’a attaché à son bras : « On a jamais mis un ruban… » Malgré les interruptions de la scène de séduction par Suzanne qui discrédite Chérubin à plusieurs reprises, où elle le traite d’enfant et de jeune fille : « Mais voyez donc ce morveux, comme il est joli en fille ! J’en suis jalouse, moi ! La comtesse se prend tout de même au jeu puéril du ruban, et reste sensible à Chérubin.
En effet lorsque Suzanne rabaisse Chérubin, la comtesse réagit, et cherche à rester seule avec lui. Elle ne partage pas la moquerie de Suzanne : « D’un ton glacé : Occupez vous plutôt de m’avoir du taffetas gommé, dans ma toilette. » A deux reprises elle éloigne Suzanne, sous prétexte de soigner l’éraflure de Chérubin, puis de lui ramener un autre ruban. Ainsi on voit qu’elle désire à la fois conserver et entretenir l’amour que Chérubin lui porte et rentrer dans son jeu de séduction.
Dans la scène 7 le véritable Jeu de séduction commence, la omtesse est absorbée dans une rêverie par le ruban et Chérubin se permet de la dévorer du regard. Elle feint d’être en colère, et montre plutôt qu’elle est troublée par ce jeune page, à travers des hésitations mar 2 d’être en colère, et montre plutôt qu’elle est troublée par ce jeune page, à travers des hésitations marquées par des points de suspensions. e ruban permet à Chérubin de débuter sa déclaration à la scène 8, en effet il détourne son aveu par une sorte de vérité générale : « Quand un ruban… erré la tête… ou touché la peau d’une personne » Mais la comtesse se reprend, le coupe et interrompt ce jeu enfantin, ce badinage, avant qu’il ne puisse terminer sa phrase et lui dévoiler son amour. Aveu différé Tout au long de cet extrait il y a sans cesse un retardement des aveux d’amour de Chérubin, qui ne parviendra finalement pas à ses fins. Suzanne, premièrement, par sa présence dérange la relation qui pourrait s’instaurer entre chérubin et la comtesse.
Aussi la comtesse cherche à l’éloigner par tous les moyens ; au épart pour soigner la blessure, puis pour le deuxième ruban prétexte de ligature du pansement. De plus Suzanne perturbe la séduction à de nombreuses reprises en se moquant délibérément de Chérubin, de son aspect juvénile et efféminé : « Ah ! Qu’il a le bras blanc, c’est comme une femme ! Plus blanc que le mien ! Regardez donc, Madame (Elle les compare. ) « J’aurais bien repris le ruban, car je suis presque aussi forte que lui » Chérubin, apr 3 « J’aurais bien repris le ruban, car je suis presque aussi forte que lui »
Chérubin, après un accident, à taché de sang le ruban dérobé, la comtesse à la vue de celui-ci s’exclame. Le page, honteux, lui explique sa mésaventure, elle décide alors de le soigner, ce qui retarde à nouveau son aveu. Pour finir, La comtesse reprend son sérieux et interrompt ce jeu dangereux. Sachant que Chérubin veut lui avouer son amour, elle le coupe et l’empêche de faire son aveu jusqu’à la fin où elle le traite d’enfant et le ramène à l’impossibilité d’une relation amoureuse.
Conclusion : Dans cet ensemble de scènes, le théâtre exploite parfaitement ‘accessoire, ici le ruban, qui devient le pivot et fait progresser l’intrigue, les actions et le dialogue. On peut mettre ces scènes en parallèle avec la scène 8, où Paccessoire qui joue le rôle de pivot est un fauteuil qui permet un enchainement d’actions. De plus ces scènes viennent en contrepoint léger à l’intrigue principale qui est l’entreprise de séduction de Suzanne par le Comte, beaucoup plus redoutable. Ces scènes mettent en avant la complexité d’une relation amoureuse entre les différentes classes sociales à cette époque. 4