Le libertinage dans la littérature

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LE LIBERTINAGE DANS LA LITTERATURE « Rien n’est affreux en libertinage, parce que tout ce que le libertinage inspire, l’est également par la nature. » – Le Marquis de Sade Introduction Le terme libertin est d’étymologie latine libertinus qui singnifie esclave qui vient d’être libéré Le libe jour au XVIe siècle en Italie, avec notamme théories du philosop grec Epicure.

OF4 p g e pensée voyant le pour source les Le libertin est celui qui conteste les dogmes établis, c’est un libre penseur, il est foncièrement émancipé de toute doctrine. Les libertins onsidèrent que tout dans l’univers relève de la matière et donc que la compréhension du monde relève de la seule raison, reniant, pour beaucoup, la notion de Créateur. Ils considèrent que les prêtres participent à la domination des princes sur les peuples, régnant sur eux par la superstition.

De ce fait ils représentent une menace pour les monarchies à légitimité divine comme la monarchie française. Nous retrouvons le libertinage dans différents genres artistiques, Crébillon fils Claude-prosper Jolyot de Crébillon, dit Crébillon fils, est un écrivain libertin né ? Paris le 14 février 1707 et mort dans la même ville le 12 avril 1777. Il publie en 1742 Le Sopha, conte moral ce qui lui valut d’être exilé à 30 lieues de Paris. Ce conte évoque par son style oriental les Mille et une nuits.

Le narrateur, Amanzéi, est transformé en sopha et ne retrouvera sa forme humaine que « quand deux personnes se donneraient mutuellement et sur [lui] leurs prémices À l’intention du sultan Schah-Baham, qui s’ennuie, et de la sultane, il raconte les scènes dont il a été le témoin en faisant défiler sept couples. Le dernier, formé de deux adolescents, Zéïnis et Phéléas, ont les jeunes cœurs jouissent innocemment du plaisir qu’ils se donnent, remplit la condition permettant de libérer Amanzéi.

Nous avons bien là un romain livertin par excellence. b. Le Marquis de Sade Né le 2 juin 1740 et mort le 2 décembre 1814, Le Marquis de Sade est un homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français. Son œuvre est imprégnée d’érotisme associé à des actes de violence et de cruauté (tortures, incestes, viols, pédophilie, meurtres,etc. ). L’expression d’un athéisme virulent est l’un des thèmes les plus récurrents de ses écrits.

Détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, république, consulat, empire) il est emprisonné pour divers motifs notamment en 1801 avec la publication de L’Histoire 2 Juliette, ou les Prospérités du Vice qui lui valut son arrestation sur ordre par Napoléon et son incarcération sans procès à l’asile de Charenton durant les treize dernières années de sa vie. Ce roman libertin retrace l’histoire de Juliette, jeune fille élevée dans un couvent qui, à l’âge de treize ans, est séduite par une femme qui entreprend de lui expliquer que la moralité, la religion et les idées e cette sorte sont dépourvues de sens.

Toutes les considérations philosophiques évoquées au cours du récit sont de cet ordre : toutes les idées touchant à Dieu, la morale, les remords, l’amour, sont Par Gh’ta Elyassa, Lina Sebti, Ghali Sentissi et Ali Uakkas 3 attaquées. La conclusion générale est que le seul but dans la vie est « de s’amuser sans se soucier, aux dépens de quiconque Juliette pousse ceci ? l’extrême en assassinant de nombreuses personnes, y compris divers proches et amis.

Pendant le roman, qui suit Juliette de l’âge de treize ? nviron trente ans, fantihéroïne dévergondée s’engage dans pratiquement chaque forme de dépravation et rencontre toute une série de libertins comme elle, tels que la féroce Clairwil, dont la passion principale est d’assassiner de jeunes hommes, Saint- Fond, un fortuné incestueux de cinquante ans qui assassine son père, torture quotidiennement des jeunes filles à mort, allant même jusqu’à consipirer afin de provoquer une famine qui éliminera la moitié de la population française. Minski est un cannibale infligeant au corps humain les tortures et 3