Le langage

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Le langage Sommaire Définition Langage humain et langage Le langage et la pensée André Lalande, dans son vocabulaire technique et critique de la philosophie, définit le langage selon une double acception. Il le définit d’abord comme « l’expression verbale de la pensée soit intérieure soit extérieure une telle définition cadre bien le langage dans le dom que le signe linguisti Il définit ensuite le la g•: to View signes pouvant seNir deuxième définition Ignaler d’emblée son articulé. t système de cation Cette e moins limitative que la première car, le langage ny est plus défini en référence eulement au verbe, mais il caractérise tout système de signe. En ce sens le signal, le symbole, etc… sont autant de moyen de communication. Langage humain et langage animal Selon certains penseurs, il existe un langage animal. Cest le cas du zoologiste autrichien Karl Von Frisch qui a mené une étude exhaustive du système de communication chez les abeilles. Certes ses travaux ont montré qu’il y a un échange d’informations chez les abeilles mais cela ne dénote pas forcément de l’existence d’un langage.

Et cela, un certain nombre de raisons nous autorise à l’affirmer. Le premier critère dis Swlpe to vlew next page iscriminatoire est celui de la pensée. En effet Descartes dans Le discours de la Méthode (50 partie, S IO) affirme que « la parole est l’expression de la pensée et elle n’appartient qu’à l’homme puisque les animaux n’ont aucune pensée Bien avant lui Aristote dans sa Politique opposait le logos à la phoné : le logos c’est le discours humain ou la faculté d’expression des sentiments et des idées, la phoné c’est le cri animal, la simple expression de besoin naturel.

Cest par instinct que l’animal trouve l’équipement physique et physiologique dont il a besoin pour communiquer avec ses semblables. Cependant il peut arriver que l’animal dépasse sa nature, c’est le cas du dressage ou de la domestication qui n’est que le simple résultat d’un conditionnement ; d’une éducation provoquée par ‘homme ; de ce point de vue l’animal ne fait que répondre par accoutumance à des signaux, à des existants conditionnés car le rapport du signal conditionnel au comportement attendu est simplement vécu et non pensé par l’animal (cf. : Réflexe conditionnel de Pavlov).

Mais là ou le langage humain se démarque réellement de la communication chez les animaux, c’est là où il cesse d’être expressions des besoins et des émotions, pour devenir eprésentation d’un fait objectif, éloigné des tendances. En définitive, la communication animale prisonnière des automatismes, c’est un langage instinctif et expressif qui ne fonctionne que prisonnière des automatismes, c’est un langage instinctif et expressif qui ne fonctionne que par des signaux, alors que la faculté d’abstraire et de symboliser les objets et les impressions par des signes inventés lui fait défaut.

Et c’est préclsément cette faculté qui fait du langage une expérience spécifiquement humaine. Les problèmes du rapport entre le langage et la pensée sont classiques. D’ordinaire on les pose sous la forme d’une lternative : doit-on oui ou non admettre la primauté de l’un sur l’autre ? Antériorité de la pensée sur le langage Certains penseurs estiment que le langage n’est que l’expression à posteriori d’une pensée déjà constituée. .Autrement dit la pensée serait antérieure et même extérieure au langage, et ce dernier aurait pour rôle de l’habiller de mots.

En plus, on a l’impression qu’il y a une inadéquation entre la pensée et son expression verbale qui est le langage. Cela veut dire que le signe peut échouer en rendant compte du sens, au bien, s’il n’y parvient pas c’est au risque de le dénaturer. Bergson soutient dans ce sens que « nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent Dans ce sens, nous pouvons dire que le langage mutile la pensée, il appauvrit et trahit la richesse de la pensée.

Au lieu d’exprimer le moi profond, le pur jaillissement de la pensée, la richesse et la fluidité des impressions et des sensations, le langage n’exprim jaillissement de la pensée, la richesse et la fluidité des impressions et des sensations, le langage n’exprime que les aspects conventionnes et superficiels de la pensée. Mais ces raisons sont-elles suffisantes pour que la pensée puisse se passer u langage ? Vladimir Jankélévitch pense que non car pour lui, le langage est l’instrument obligé Finstrument incontournable que la pensée emploie pour se dévoiler.

En ce sens-là, le langage devient une contrainte pour la pensée pure du fait de sa double nature d’organe obstacle et d’empêchement du sens à se livrer dans sa pureté originelle. Le langage fonctionne ainsi comme un mal nécessaire : mal en ce sens qu’il dénature et prostitue le sens ; nécessaire dans la mesure où il est la voie obligée de toute Slgnificatlon. Consubstantialité entre langage et pensée Certains penseurs soutiennent en revanche que l’antériorité de la pensée sur le langage n’est que théorique puisque même quand nous cherchons nos mots, nous les cherchons avec d’autres mots.

Ce qui fait qu’on ne peut pas isoler une pensée pure. Lorsque nous pensons et raisonnons, nous ne manipulons pas des pensées à Fétat pur, mais directement des mots qui fixent le sens. Selon Hegel, ce serait même une activité insensée de vouloir penser sans les mots, car pour lui « la force externe c’est-à-dire le mot et l’activité interne » c’est-à-dire la pensée sont liées. Toute pensée qui ne trouv PAGF