Le cortege du graal
Pendant qu’ils parlent entre un valet à la p. 94 de bonnes choses qu’il n’avait jamais goûtées. » Questions « tant 1) Comparez la description du repas chez le Roi Pêcheur, et les autres scènes de dîner courtois du Conte du Graal. Quelles sont les ressemblances, les différences ? Comment les Interprétez- vous ? 2) Quels éléments fo Comparez les modali Graal et celles du châ Merveille). Quelles di pouvez-vous les inter t S. wp next page s le merveilleux ? e château du iculier le Lit de la us et comment 3) Pourquoi le Graal est-il aussi problématique ? ) Comment passe-t-on de Félection de Perceval à l’échec ? Quelles sont les différentes interprétations données par l’ensemble du Conte à cet échec ? Suggestion d’analyse Il est Intéressant, pour analyser le cortège du Graal, de commencer par étudier son cadre : le rituel courtois du dîner (personnages, décor, accessoires, rituels de politesse). En effet, on peut dès lors percevoir l’originalité de Chrétien dans le traitement de la merveille dans cet épisode.
S’i to vien « ext Sil y a vision merveilleuse, elle tient surtout à l’étrange : aux ysfonctionnements du rituel du dîner, à l’irruption d’objets Insolites, et à un appel à l’interprétation non abouti. Les interrogations du héros redoublent en effet celles du lecteur, face au Graal notamment. Des élucidations viendront, et il est alors utile pour les élèves de comparer le cortège du Graal avec les paroles de la cousine, de la Demoiselle Hideuse, du vavasseur d’Escavalon et de l’ermite pour interroger le problème du syncrétisme des sources de cet épisode : celtiques ou chrétiennes ?
L’analyse de l’échec de Perceval révèle alors toute a richesse et ses ambigüités : le silence de Perceval est-il dû un reste de « niceté » ou à un péché « dont il ne sait mot » ? Est- ce d’ailleurs un échec complet puisqu’il a retrouvé son lignage maternel ? Et quelle est la nature véritable de la mission du héros libérateur ? Les liens entre prouesse et savoir apparaissent en effet particulièrement problématiques : il semble que la quête soit désormais herméneutique, une quête du sens. Mais le don d’une épée ne prédestine-t-il pas également à une prouesse chevaleresque attendue de l’élu ?