le chêne et le roseau fiche bac de l’oral
Le chêne et le roseau ( classicisme ) Jean de la Fontaine est un poète fabuliste français du 17ème siècle. Il s’est inspiré et a même souvent repris les fables d’Esope, auteur grec du 6ème siècle avant Jésus Christ, pour ensuite les transposer dans le contexte actuel de son époque. C’est, à travers ses fables éditées dans douze livres parus entre 1668 et 1 694, qu’il nous communique ses idées. Mais, afin d’éviter la censure, dans ses critiques, Jean de la Fontaine représente les hommes notamment Louis XIV et ses courtisans – par des animaux.
En 1668 Jean de La Fontaine a écrit une oeuvre nomé « Le Chêne et le Roseau » qui fait parti de son premier livre. Cette fable raconte l’histoire d’un Chêne qui se vante auprès du roseau d’etre Swipe to page plus resistant et plus arrive, le roseau se pl e rsque la tempête quand à lui se deracine. LECTURE DU TEXTE PROBLÉMATIQUE Sni* to View Pour répondre a cette problématique nous utiliserons trois axes d’étude: la parole du chêne, la parole du roseau puis la morale. l. La parole du Chêne Dès le vers 2, le chêne engage le dialogue.
Il y a alors déjà une otion de domination, par l’initiative de la parole. Nous remarquons une certaine fierté du chêne, av avec la quantité, le registre soutenu et les effets de syntaxes. Le chêne possède également le pouvoir, avec les hyperboles et l’usage de la première personne. Il y a dès lors Installatlon d’un champ lexical de la protection et de la force, avec les expressions « non content d’arrêter les rayons du soleil », « brave l’effort de la tempête « tout me semble zéphyr « je couvre je vous défendrais ».
Cela peut faire figure d’arrogance. De plus, le chêne en arrive à dénoncer la nature pour le fait que le roseau, différent de lui, est constamment « bousculé » : – vers 2 : accuser la nature, – vers 11 : si vous naissiez, – vers 15 : mais vous naissiez, – vers 17 : nature bien injuste. La nature est donc ici accusée, mais le chêne, entre autres, en dénonçant la nature, dénonce de même le destin, pourtant inéluctable. Le chêne énumère les difficultés du roseau, et cherche ? comparer, au vers 10 Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. ?), avec une césure à l’hémistiche antithétique qui arque bien l’opposition. pour finir, le chêne éprouve de la compassion envers le roseau. Cette compassion paraît hypocrite, moqueuse. Au vers 14, il propose ses services au roseau, mais ne peut rien faire. Il fait son propre éloge. Le dialogue du chêne montre donc en lui un désir de domination, d’écrasement, avec tout de mêm PAG » OF d d’écrasement, avec tout de même de la compassion pour le roseau. Il. La parole du roseau A partir du vers 18 jusqu’au vers 24, c’est au tour du roseau de parler, de répondre aux phrases du chêne.
Nous remarquerons ue son intervention est bien moins longue et structurée que celle de son interlocuteur, mais toute aussi importante. Le roseau n’est pas égocentrique comme le chêne. Nous pourrons alors parler de la faiblesse du roseau, mais faiblesse uniquement apparente, car sa force vient de la souplesse, ce qui lui confère de l’habileté. Le roseau reje Nous remarquerons de plus, vers 21, un Mthme croissant de la forme 2/4/6 : cela confère au roseau une prise de confiance progressive, afin d’essayer d’égaler, mais sans réussite, les propos du chêne.
La dernière parole du roseau « Mais attendons la fin » sonne comme un pari envers le chêne. Ily a alors une incertitude, et nous commençons à comprendre que le roseau a peut-être raison. Cest alors que la nature intewient, sous les traits du vent. Ill. La morale La morale de cette fable est ici implicite : La Fontaine termine sur un fait. C’est au lecteur d’imaginer la morale. La nature est écrite avec une majuscule, ce qui lui confère de la grandeur et du respect. Elle intervient du vers 25 ? avec une majuscule, ce qui lui confère de la grandeur et du respect.
Elle intervient du vers 25 à la fin, comme juge des deux discours précédents. Désignée en métaphore (et en périphrase) comme « Le plus terrible des enfants », le vent parvient alors à déraciner le chêne. Le roseau ayant plié mais ne s’est pas rompu. La Fontaine parle peu du roseau dans cette partie, mais celui- ci sort victorieux du combat. En revanche, il parle beaucoup du chêne : les deux derniers vers peuvent montrer la fatalité de la mort du chêne. C’est une morale rare et insolite qui surprend. La morale peut etre : il ne faut pas se fier aux apparences Conclusion
Le chêne, puissant et imposant protecteur égocentrique se voit déraciné par le vent, sans avoir pour autant plié. De son côté, le roseau est resté debout, mais avec habileté, en courbant la tête. La Fontaine arrive donc à inverser son dogme, sa thèse habituelle, en lui trouvant une exception qu’il exploite. « La loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure » pourrait être la morale de cette fable. tte la charité du chêne, et montre ainsi qu’il n’est pas dupe sur le jeu du chêne qui essaie de se mettre en valeur. Le roseau montre également ainsi qu’il est sûr de sa propre force.