le chemin de croix de Rapha l Final

essay B

Dounia, Charlotte et Amélie 09/03/2014 Le chemin de croix de Raphaël J’étais épuisé. La restauration de ce tableau se révélait plus difficile que prévue, et même les nombreux équipements dont dispose le Laboratoire de Recherches des Monuments Historiques comme le système d’analyse élémentaire par laser ne m’est pas d’un grand secours. Le Duc de Norfolk, représenté en demi-figure, me dévisageait d’un air hautain, une pointe d’ironie dans ses petits yeux sombres. Une mince cicatrice barrait son front, descendant jusque sur sa joue pâle et creusée.

Des milliers e fissures couvraient le tableau, il manquait même quelques morceaux à certains endroits. Cependant, il me fascinait : Thomas Sui # to page Howard se tenait de il était vêtu dun gran Il était solennelleme gauche un crucifix en de la chrétienté. Celu S. wp next page stueux, sur lequel iant son pouvoir. nant dans sa main récieuses symbole bis, de saphir mais aussi de quelques perles de cultures. Sur la face droite de l’objet une serrure était dissimulée. Cependant je n’apercevais aucune clé et je n’avais jamais entendu parler de l’existence de cette croix.

Au fur et à mesure de mes recherches, J’ai découvert l’artiste qui l’avait peint, puisque le tableau était signé en bas à gauche « Marco Meloni Puis quelques heures plus tard sont arrivés les résultats des recherches sur les couches antérieurs du tableau. Or ici une énig énigme y avait était introduite. C’est alors que j’en parlais à Jean, mon collègue de travail, pour qu’il m’aide dans mon enquête. Cela faisait 25 ans qu’il travaillait au LRMH, pourtant ce tableau l’intriguait autant que moi. Son érudition porta cependant ses fruits, il m’apprit la date de réalisation de la peinture : 1510.

Quant à moi j’ai trouvé quelques renseignements sur Thomas Howard. Cétait un homme courageux qui avait participé à de nombreuses guerres dont la Guerre des Deux Roses en 1460 jusqu’en 1485, ce qui lui avait valu son titre de second Duc de Norfolk. L’artiste, lui, avait quitté sa Florence natale en 1499 pour vivre de son art en Angleterre. Le duc l’avait engagé pour réaliser son portrait. Voilà maintenant 3 ans que je vis en Angleterre. Mes affaires sont prospères, je vis aisément, ce qui n’est malheureusement pas le cas de mes compères en cette année sombre de 1510.

Cependant, les gens du nord sont extravagants et égocentriques, et nombres d’entre eux aiment se faire peindre. Ma dernière commande, par exemple, était un phénomène. Je n’ai jamais connu homme plus prêt de ses biens, tout le temps le regard fuyant, les mains tremblantes. Cargent, le pouvoir, la guerre, le vin, qui sait quel mal tourmentait cet homme. J’attends, d’ailleurs, à cet instant, le duc qui ne devait pas tarder. Il m’avait donné rendez-vous dans la salle du trône. Il était vêtu de son manteau rouge et tenait en main un crucifix. Il prenait la pose tandis ue j’installais mon matériel en face de lui.

Je me mis a dessiné grossièrement tout en engageant la discution 2 matériel en face de lui. Je me mis a dessiné grossièrement tout en engageant la discution pour faire passer le temps. Je lui posait des questions sur sa famille, comment il avait accéder à son pouvoir, etc… Le vieil homme n’était pas très expressif, il ne comptait sûrement pas dévoiler tout son cheminement à un peintre ignoré de la société. Malgrès tout je lui demandait des informations sur la croix qu’il détenait. L’objet m’intriguait. Il me répondit que c’était un symbole religieux nécessaire à sa survie.

Je m’interrogeait, le duc venait d’étayait ma curiosité. Nous restons ainsi durant trois heures qui me paraissaient interminables. Néanmoins le résultat était satisfaisant. Sans perdre de temps, il allait chercher ma récompense dans sa chambre. J’en profitait pour étudier de plus près la croix qu’il avait laisser malencontreusement sur la table qui faisait l’angle de la pièce. Il n’aurait jamais du laisser l’objet sans surveillance… Deux semaines après la réalisation du tableau, de retour ‘un voyage, j’apprenais que le duc s’était suicidé.

Ils avaient retrouvé le défunt pendu à la poutre de sa chambre. Personne ne comprenais la raison pour laquelle il avait fait recourt au suicide. Il avait tout pour être heureux : une famille, une fortune, un pouvoir… Deux jours à la suite du drame, je me rendit ? l’enterrement de l’homme. Beaucoup d’individus y était présent, je ne connaissais personne. A ma fâcheuse habitude, j’écoutais les discutions de certaines personnes. Les nobles n’appréciaient guère que le duc ce soit suicidé . Cette acte avait échauffé I 3