LDH Toulon L Expansion Coloniale De La France Aux 19 Me Et 20 Me Si Cles
15/2/2015 [LDHToulon] l’expansion coloniale de la France aux 19ème et 20è me siecles l’expansion coloniale de la France aux 19ème et 20ème siècles article de la rubrique histoire et colonies [-histoire-et-colonies-. html] > colonies [-colonies-. html] date de publication : juillet 2003 version imprimable : OF next page [javascript:window. pr (l] Cours de Malet et Isa moderne » (1961) Le domaine colonial français nde Comparé au domaine anglais contemporain, le domaine colonial français restait bien limité en 1850. Il comprenait : 10 les débris de l’ancien empire colonial, c’est-à-dire
Saint-Pierre et Miquelon, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, en Amérique ; les comptoirs du Sénégal, en Afrique ; Ille de la Réunion, dans l’océan Indien ; les cinq comptoirs hindous, en Asie ; 20 les acquisitions de la Monarchie de Juillet : l’Algérie, les comptoirs de la Côte d’Ivoire et du Gabon, Mayotte et Nossi-Bé 1860, le gouvernement impérial fit preuve d’un large esprit d’entreprise, sous l’impulsion des marins- soucieux d’établir des points d’escale – et des missionnaires catholiques – désireux d’assurer le plus grand succès possible à leur oeuvre d’évangélisation.
D’autres problèmes difficultés européennes ou expédition du Mexique – détournèrent, par la suite, plus ou moins Napoléon Ill des questions coloniales. Cependant l’expansion ne cessa pas, grâce aux initiatives de certains administrateurs locaux, le commandant du génie Faidherbe au Sénégal, les amiraux qui gouvernaient la Cochinchine. Après sa défaite de 1871 la France traversa, dans le domaine colonial comme sur le plan de la politique internationale, une période de « recueillement qui se prolongea jusque vers 1880. Il y eut moins d’initiatives gouvernementales encore ue de 1860 à 1870.
On consenta ce qu’on possédait ; on n’acquit à peu près rien. Une quatrième période commença à ce moment. Elle comporta d’abord des initiatives privées : ainsi les missions http://ldhtoulon. net/lexpansioncolonialedelafrance. html me siècles de Savorgnan de Brazza. Puis les républicains, satisfaits d’avoir enfin établi solidement la République, se lancèrent délibérément dans la voie, alors toute nouvelle, de 20F 14 influence et son prestige au service de l’action coloniale ; il fut le véritable inspirateur de l’expédition française en Tunisie qui aboutit ? ‘occupation de ce pays (1881).
Jules Ferry, soucieux par-dessus tout de politique intérieure, se montra dabord plus réservé et ne suivit qu’avec hésitation Gambetta, mais il devint bientôt, à son tour, un partisan ardent de l’expansion ; par son initiative et grâce à sa ténacité, le domaine français s’agrandit, entre 1883 et 1885, de l’ Annam et du Tonkin, en même temps que l’occupation ou la conquête du Congo, du Soudan et de Madagascar était amorcée. Ferry, par ailleurs, fut le principal théoricien de l’impérialisme français ; il fut le premier à en dégager les principes ondamentaux et les buts essentiels.
La politique coloniale, telle que Gambetta et Ferry la conçurent ou la pratiquèrent après 1880, fut combattue à la fois par les royalistes et par les radicaux, qui suivaient Clemenceau. Le principal argument des adversaires de l’expansion était à ce moment l’argument national : une pareille politique, disaient-ils, mettait la France hors d’état d’agir sur le continent européen ; elle risquait surtout de faire oublier aux Français ce qui devait rester leur souci essentiel : la reprise de l’Alsace et de la Lorraine. La politique coloniale après 1885
Copposition à la politique d’expansion persista après la chute de Ferry (1885. Elle fut dès lors conduite surtout par les socialistes, adversaires par principe du « colonialisme », dans lequel ils voyaient un intol d’oppression ; leur 3 4 ; leur principal porte-parole fut, ? partir de 1 900, le grand orateur Jaurès : il ne cessa de dénoncer avec vigueur, à la tribune de la Chambre comme dans ses articles de L’Humanité, les « louches spéculations financières » qui se tramaient, disait-il, derrière les diverses entreprises de colonisation.
Cependant, en dépit de cette opposition, la politique coloniale esta entreprenante et de nouveaux résultats substantiels furent obtenus tant en Afrique qu’à Madagascar et en Extrême-Orient, de 1890 à 1914. La présence fréquente dans les gouvernements d’anciens collaborateurs de Ferry explique en partie cette persévérance. D’autre part les gouvernements furent encouragés et soutenus par le revirement de l’opinion publique. Longtemps indifférente aux questions coloniales ou même hostile aux expéditions, celle-ci s’y montra en effet plus favorable à partir du moment où la colonisation commença à se révéler payante.
La constitution d’une armée coloniale de métier 1900) fit aussi disparaître la crainte qu’on avait de voir les appelés du contingent participer à des campagnes outre-mer. es Français en Afrique. Algérie et Tunisie http://ldhtoulon. net/lexpansioncolonialedelaFrance. html [LDHToulon] l’expansion c 4 4 France aux et politique africaine ont été l’Afrique du Nord et le Sahara ; l’Afrique Noire , Madagascar . La conquête de l’Algérie était à peu près terminée en 1850. Il restait cependant à soumettre les montagnards des Kabylies : ce fut fait dès 1857.
Il restait aussi ? assurer la sécurité des confins algériens du Sud, sans esse menacés par les pillards sahariens : les oasis du nord du Sahara – Laghouat, Ouargla, Touggourt – furent occupées progressivement de 1852 à 1860. La possession de l’Algérie une fois assurée, une nouvelle tâche se proposa aux dirigeants français : garantir la présence française en Algérie en étendant l’influence ou la domination françaises sur les pays limitrophes : la Tunisie, le Maroc, le Sahara central et méridional.
Différée de 1860 à 1879, cette tâche fut inaugurée après rarrivée au pouvoir des républicains, en 1880 ; elle était à peu près achevée en 1912, à la veille de la Grande La question de Tunisie fut posée et résolue la première. La Tunisie était un État vassal de la Turquie, qui avait pour souverain un bey. Les Français y exerçaient une forte influence, mais s’y heurtaient à la résistance d’une nombreuse colonie italienne, fermement soutenue par le gouvernement italien. En 1881, la situation devint telle que, sur les instances de Gambetta, Jules Ferry, alors président du Conseil, se décida à agir.
Les incessantes pilleries commises à la frontière algérienne par des tribus tunisiennes, les Kroumirs, servirent de prétexte à l’entrée des troupes françaises en Tunisie (avril 1881 bey n’essaya pas de rés le traité du Bardo qui 4 pas de résister ; il signa le traité du Bardo qui plaçait la Tunisie sous le protectorat de la France (12 mai 1881) Le Sahara et le Maroc Après la Tunisie, l’expansion française au Maghreb a visé le Sahara algérien, dont l’occupation devait assurer à la fois la sécurité de l’Algérie vers le Sud et la liaison avec http://ldhtoulon. net/lexpansioncoIonlaledelaFrance. tmI les nouvelles colonies de l’Afrique Noire. On occupa dès 1882 Ain- Sefra et les oasis du Mzab, puis il y eut, pendant vingt ans, un temps d’arrêt. Les opérations décisives eurent ieu à partir de 1900. On prit possession des oasis du Touat(1901 puis de celles du Hoggar, en plein cœur du désert saharien. La police du désert fut assurée par l’organisation de compagnies indigènes de « méharistes La situation du Maroc, qui flanque l’Algérie à l’ouest comme la Tunisie le fait à l’est, explique que tôt ou tard les Français devaient chercher à y établir leur influence.
Envisagée à plusieurs reprises depuis 1840, la pénétration française avait cependant toujours été différée soit par crainte 6 4 l’entreprise apparut tout de suite très difficile par suite de la ature montagneuse du pays, de la valeur guerrière de ses habitants et surtout de l’opposition que fit aux tentatives françaises l’empereur allemand Guillaume Il. La signature d’un accord franco-allemand sur le Maroc n’intervint qu’en 1911.
Le protectorat français sur ce pays fut aussitôt proclamé (1912). II ne resta plus dès lors qu’à assurer militairement la pacification des régions dissidentes. Le général Lyautey, qui avait fait ses preuves au Tonkin et à Madagascar, en fut chargé. Dès avant la fin de 1912, la capitale du Sud, Marrakech, était occupée ; en 1914, la prise de possession de Taza, aux confins algéro- arocains, assurait la liaison avec l’Algérie.
L’Afrique Noire L’expansion française en Afrique Noire reçut une impulsion décisive dès le Second Empire, grâce à l’action de Faidherbe au Sénégal. Nommé en 1854 gouverneur des comptoirs français de la région, celui-ci entreprit en effet aussitôt de transformer ces comptoirs en colonie, en conquérant leur arrière-pays ; il sut aussi trouver les modes de conquête et de colonisation appropriés à ce nouveau champ d’action.
En 1865- année du départ définitif de Faidherbe – le Sénégal s’étendait jusqu’au cours supérieur du fleuve dont il porte le om ; son commerce – la traite des arachides- avait triplé ; des missions d’exploration avaient été envoyées plus loin encore vers l’intérieur, en direction du Niger supérieur. http://ldhtoulon. net/lexpa 4 delaFrance. htmI Après un temps d’arrêt qui dura jusque vers 1880, la pénétration du Soudan occidental recommença, la conquête et la pacification allant souvent de pair avec l’exploration.
Elle se fit en partant à la fois de la colonie du Sénégal et des comptoirs établis sur la côte du golfe de Guinée. Les missions envoyées du Sénégal parvinrent, en dépit de la résistance charnée de certains potentats locaux, jusque sur le cours supérieur du Niger (1880-1893), puis les Français entrèrent à Tombouctou, tête de ligne des caravanes à destination du Maghreb (1893). La pacification des régions situées dans la boucle du Niger fut effectuée un peu plus tard, après la destruction de l’empire musulman qu’avait fondé un chef noir, Samory (1898).
La progression, à partir des côtes du golfe de Guinée, fut relativement aisée dans l’arrière-pays de la Guinée et de la Côte d’Ivoire (1887-1889), mais elle nécessita de vigoureux efforts militaires au Dahomey ; il fallut nvoyer des forces importantes pour vaincre le puissant roi de ce pays, Behanzin (1892). La fondation du Congo français, en Afrique équatoriale, fut due ? Savorgnan de Brazza, qui agit d’abord à titre privé (1875-1878), puis en tant que chargé de missions officielles (1879-1880).
Brazza fit passer le Gabon et le Moyen Congo sous la domination de la France, sans coup férir et en gagnant la confiance des indigènes par son comportement loyal. Au contraire, la pénétration dans la région du Tchad se révéla très difficile. Elle ne s’acheva, en fait, qu’en 1900 uand trois missions venues de ‘Algérie, B4 qu’en 1900, quand trois missions venues de l’Algérie, du Soudan et du Moyen Congo eurent fait leur jonction et eurent détruit l’empire noir établi par un émule de Samory, le féroce marchand d’esclaves Rabah.
L’Afrique orientale. Madagascar Alors qu’elle s’est formé un vaste empire dans la partie occidentale de l’Afrique Noire, la France ne s’est guère manifestée en Afrique orientale où l’Angleterre et l’Allemagne se sont taillé les meilleures parts. La seule occupation française dans ces régions fut, au débouché de la mer Rouge sur l’océan Indien, celle d’un petit erritoire sur la côte des Somalis.
Le port d’Obock (1862), puis celui de Djibouti (1892) y furent fondés et équipés pour servir d’escales sur la route des Indes et de voies d’accès vers l’empire d’Ethiopie. 5/9 Exclue d’Afrique orientale, la France a trouvé une appréciable compensation dans l’annexion de la grande île de Madagascar, séparée de l’Afrique australe par le canal de Mozambique. Cette annexion, qui se fit en 1896, apparut comme la conclusion logique d’une longue histoire. Les Français avaient pris pied à Mada ascar dès le XVIIe siècle. Puis ils avaient eng emière moitié