Les Caract Ristiques Des R Gimes Totalitaires Au XX Si Cles

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Les caractéristiques des régimes totalitaires au XX siècles_ Conférence de Sciences politiques Dans la tentative de définition de ce qu’est un régime totalitaire, seule une première définition, à minima, semble se détacher : celle d’une absence, l’absence d’une concurrence politique ou d’un marché électoral ouvert. Mais alors parmi les dictatures, comment faire la distinction entre régime autoritaires et régime totalltaires, qul sont les deux types de régimes que distingue Juan Linz, ou encore entre totalitarisme et monarchisme absolu.

L’auteur propose une première division entre les degré e monisme de l’hori caractériser les régi au-delà de cette pre de pays répondent a régimes, inscrits dan org comprendre et essaire d’aller bien eff si plusieurs dizaines sme, seuls quelques ses, sont bel et bien considérés comme des régimes totalitaires : l’Allemagne nazie, l’URSS de Staline, l’Italie sous Mussolini, une dizaine d’années sous Mao Zedong, le Cambodge des Khmers Rouges.

Mais certains auteurs restreignent encore cette classification, notamment Hannah Arendt, qui borne l’utilisation du terme « totalitaire » aux régimes nazi et à la période des Grandes Purges staliniennes. Ces ifférences d’appréciations sont fondées sur une caractérisation différente de ce qu’est fondamentalement un régime totalitaire.

La définition des caractéristiques du régime totalitaire sont donc non seulement essentielles pour comprendre leur fonctionnement d’un point de vue scientifique mais aussi pour parvenir à une typologie et à dén SWipe page dénouer les événements qui ont jalonnés le XX siècle. La définitions des caractéristiques du régime totalitaire a été entreprise par de nombreux chercheurs de disciplines différentes. De premières pistes s’ouvrent donc à nous pour ce sujet.

L’expression de régime totalitaire apparait sous Benito Mussolini. par son étymologie même il implique directement l’idée d’un régime politique total, global, avec l’idée d’une unité et du monopole. Ainsi, il semblerait que pour combler une défaillance, le régime totalitaire mette en place des systèmes palliatifs au manque de légitimité que procure le marché électoral : comme la mise en place systématique d’un contrôle social fort et la délation, pour éliminer toute forme de contestation.

Mais une des essences du totalitarisme réside dans la croyance en l’avènement d’un « homme nouveau», à l’image du régime. Pour créer cet homme nouveau, le régime totalitaire pratique rembrigadement de la population, jusqu’à la suppression de la distinction entre sphère privée et publique, établissant le parti à l’état de religion et pratiquant la terreur. Dans cette optique, la problématique pourrait être posée en ces termes : qu’ont en communs les régimes totalitaires du XX siècles et ainsi qu’elles sont les caractéristiques qu’il est possible de déterminer ? (Pour Pierre Manent : fordre politique comme artifice et comme instrument suprême et comme machine des machines et l’idée que l’homme comme un être historique se sont les idées ondatrices du totalitarisme création de l’homme nouveau par le politique et le systeme, engagement dans une grande œuvre, une expérience )) l) Des caractéristiques idéologico-partisanes et des caractéristiques fondées sur l’idée du monopole A- Un parti reli idéologico-partisanes et des caractéristiques fondées sur l’idée du monopole A- un parti relgion, le culte dun chef Le parti établit en tant que religion est l’une des principales caractéristiques du régime totalitaire.

Non seulement c’est un régime où le marché électoral est absent, mais le parti unique est au centre de l’établissement d’une idéologie forte. Comme Pierre Manent le souligne, le totalitarisme se caractérise par l’imbrication de deux idées. Celle de l’historicité de l’homme, fondée sur une certaine forme de darwinisme social et celle de l’outil politique comme machine suprême. Ainsi, le régime totalitaire a pour vocation de produire un « homme nouveau » par le biais de l’instrument d’Etat. L’idéologie politique et le parti prennent donc la lace d’une religion : ils sont l’explication de tous les phénomènes et guident l’homme à travers un cadre représentatif ultime.

L’idéologie totalitaire a trois caractéristiques principales : lle prétend tout expliquer, elle s’affranchit de toute expérience qui ne lui donne rien et elle ordonne tous les évènements ? travers un axiome duquel découle tout un système cohérant. L’une des caractéristiques des réglmes totalitaires est l’établissement du culte d’un chef. Sous les trois régimes totalitaires couramment identifiés comme tels, le dirigeant suprême est bien plus que l’être à la tête de l’Etat, il en est l’instigateur, Vincarnation même de ce régime. Plusieurs noms le désigne, et il se désigne lui-même comme « le petit père du peuple », le « guide suprême le « suprême visionnaire Telle une sorte de Dieu, il est seul détenteur du pouvoir.

Si les différents régimes totalitaires ne produisent pas les même leaders charismatiques ni n’ont les mêmes formes d’ac régimes totalitaires ne produisent pas les même leaders charismatiques ni n’ont les mêmes formes d’accession au pouvoir (chef produit du système ou chef produisant le système), tous ont bien à leur sommet cet élément fédérateur. Il est nécessaire d’ajouter que ce pouvoir, en apparence absolu, ne peut être efficient que si et seulement si aucun autre centre politique autonome ne soit constitué. Le chef veille lui-même ur ses généraux et ne laissent à aucun l’intimité permettant de constituer une quelconque forme de résistance ou de concurrence.

Il détablit également une forme de relation de type féodale, c’est-à-dire de contrat vassalique, qui assure loyauté et le dévouement le plus total. B- Monopole de l’économie, des polices (place de la guerre), hypertrophie des appareils répressifs Comme le soulignent Friedrich et Zbigniew Brzezinski dans leur typologie des totalitarismes, une des particularités de celui-ci est qu’il est régi par ridée de monopole. L’Etat totalitaire détient le monopole de Féconomie premièrement. Les totalitarismes veulent penser une nouvelle forme de marché : le stalinisme rejette le capitalisme, tout comme le nazisme, d’une manière différente.

Les deux considèrent ce modèle économique comme issu de la décadence de l’homme européen, indigne de leur civilisation. Souvent, ce contrôle intensifié de l’Etat sur les appareils de production vient de la mise en place d’une économie de guerre. En effet, si l’état de guerre n’est pas une caracteristique propre au totalitarisme, celui-ci semble non seulement accélérer son processus mais augmenter son influence. Comme l’explique Pierre Manent, la Première Guerre ondiale est un terreau fertile du nazisme, Weimar peine à se mettre en place dans ces Guerre mondiale est un terreau fertile du nazisme, Weimar peine à se mettre en place dans ces conditions et résiste peu au « Diktat b.

La « revanche » et la Seconde Guerre Mondiales quant à elles, sont un prétexte et une justification pour que l’Etat s’empare des moyens de productions et réalise un « effort de guerre » qui monopolisera toutes les forces civiles, qui n’auront plus ainsi le loisir de résister. Mais il détient surtout le monopole des polices, qui sont particulièrement répressives. Une autre caractéristique du otalitarisme est donc la détention d’une ou plusieurs milices, parfois concurrentes, poussant à la surenchère et à l’efficacité. Efficacité nécessaire, puisque dans les régimes totalitaires, chaque indlvidu est un potentiel suspect, à la fois politique (un opposant) mais aussi un ennemi de l’idéologie du régime (différentes selon les régimes : ennemi racial, religieux, Il) Des stratégies intrusives dans la vie des citoyens, et un but ultime.

A- Contrôle social et mobilisation de la population Une autre caractéristique du totalitarisme, et elle fondamentale, réside dans le contrôle aigu de la population. Au début de son œuvre la philosophe Hannah Arendt voit dans le système totalitaire l’isolement de l’individu dans ce qu’elle appelle l’état de désolation (un des trois piliers du totalitarisme avec la terreur totale et l’idéologie qu’elle expose dans Les origines du totalitarisme). La désolation est Pétat dans lequel on se trouve quand en tant que personne on se sent à l’écart de toute compagnie humaine, ce qui est différent de la solitude. Les individus vivant dans un régime totalitaire seraient donc désolés et non solitaires. par cette analyse, elle se rapproche de Montesquieu e