L’Affaire Dreyfus

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Au cœur des dissensions politiques et idéologiques, le XIXe siècle en France sera marqué d’évènements qui forgeront les esprits et la culture française. L’influence du siècle des lumières amène la population à s’intéresser aux connaissances et à la vie politique. ‘abdication de Napoléon en 1815 chamboule les bases sociales et une course pour le pouvoir s’ensuit amenant avec elle une période d’instabilité politique. Le mécontentement gronde chez les habitants français qui devront faire deux révolutions avant de parvenir à leurs fins (1830 et 1848).

La confiance précaire u’accordait la population aux dirigeants est à nouveau abolie en 1851 avec un coup d’état de la part Louis-Napoléon Bonaparte qui s’accroche à tout prix au pouvoir. Les esprits étaient déj? échauffés suite aux p mais la guerre franco au profit des États all profonde envers les longtemps. Tous les t 8 Swape ta View nextp g échiraient le pays, e l’Alsace-Lorraine ntiment de haine ais nourriront très la France ont amené sa population à s’intéresser aux problèmes qui les entouraient et c’est sans surprise que l’on découvre l’impact majeur qu’a eu l’affaire Dreyfus dans la vie politique.

Cette dernière impliquait ne livraison de documents confidentiels que quelqu’un aurait transmis aux Allemands si détestés de l’époque. Le capitaine Alfred Dreyfus, d’origine juive, a été accusé sans preuves considérables, mais, ce qui a mis le feu aux poudres, est lor ShAipe to Wew next page lorsqu’ils ont découvert le vrai coupable et qu’ils l’ont acquitté suite à des machinations au sein même de l’état-major. Les nationalistes et les conservateurs appuieront cependant l’état- major et une véritable déchirure sociale s’ensuivra au cours de laquelle Émile Zola exposera au grand jour son article «J’accuse ! ? ui bouleversera la France entière. Au cours notre texte, dans la première partie, nous répondrons aux questions sur l’auteur. Qui est Émile Zola? Quelles étaient les circonstances qui entouraient la publication du texte et quels étaient les objectifs de l’auteur? Dans la deuxième partie, nous prouverons que l’Affaire Dreyfus a profondément divisé la France à la fin du 19e siècle. Premièrement, nous allons parler de l’importance d’Émile Zola dans la société frança•se, des circonstances assez mouvementées qui entourent l’écriture de son article, de ce qui a poussé Monsieur Zola à adresser sa lettre à M.

Félix Faure, des objectifs qui l’ont poussé à écrire cela et de la grande valeur de ce document en tant que témoignage. Deuxièmement, nous démontrerons que l’Affaire Dreyfus a divisé la France à raide des trois aspects suivants : sur le plan religieux (antisémitisme), avec l’arrivée du féminisme et sur le plan politique (les dreyfusards et les antidreyfusards). «J’accuse» a été un texte marquant dans l’histoire de la France, mais pour comprendre comment un simple texte peut avoir des répercussions d’une telle envergure, il faut tout d’abord se questionner sur l’importance de son auteur. ??mile Édouard Charles Antoine Zola, né en 1840, était déjà très reconnu en France avant d’écrir Émile Édouard Charles Antoine Zola, né en 1840, était déjà très reconnu en France avant d’écrire cet article incontournable. Son enfance a été difficile, il a perdu son père à l’âge de sept ans, ce qui l’a poussé sur le marché du travail beaucoup plus rapidement que prévu et il a fait face aux injustices de l’époque à un âge précoce.

Il avancera donc d’un petit métier à l’autre avant de se faire embaucher par la librairie Hachette où il commencera sa carrière d’écrivain. ?mile Zola sera un écrivain et journaliste français pour le restant de ses jours et il deviendra d’ailleurs très reconnu grâce à ses œuvres. Ses plus grands romans seront les Rougon-Macquart qui personnifieront avec justesse Pépoque dans laquelle il vivait. Cette série de 20 romans comportera de grands succès comme Nana, Au Bonheur des Dames et Germinal. On peut affirmer que M. Zola avait une grande envergure sociale pour de nombreuses raisons.

Son père était un ingénieur italien assez réputé pour qui l’on a baptisé le barrage Zola en son honneur. De plus, Émile Zola avait un cercle d’amis dont la otoriété de plusieurs d’entre eux est plus que notable. Il était entouré d’intellectuels et de peintres de grande renommée comme Paul Cézanne, Monet, Renoir, Sisley, Pissarro et Manet. Aussi, malgré le fait que la majorité de la population mondiale ne savait pas lire, les œuvres de ce romancier français étaient parmi les plus commentées, publiées et traduites.

Sa crédibilité était également rehaussée puisqu’il s’était impliqué énormément dans le monde politique en publiant des articles de toutes sortes dans lesquels il donnait son op énormément dans le monde politique en publiant des articles de outes sortes dans lesquels il donnait son opinion. Il produira des centaines des chroniques dans lesquelles il s’attaquera au monde politique en le critiquant vivement et c’est ce qui lui permet de se faire connaitre dans la sphère politique ce qui aida bien sûr au succès de «J’accuse puisque ce n’était pas la première fois qu’il écrivait des articles de la sorte.

Il faut également mentionner que M. Zola n’avait rien à gagner en prenant la défense d’Alfred Dreyfus, il se mettait plutôt en danger en enfreignant la loi (diffamation). Cela ajoutait assurément du poids à son émoignage, car il n’aurait pas bravé l’autorité s’il ne pensait pas déclarer la vérité. Son éloquence et son souci du détail aurait également augmenté l’impact de son article sur la population. Zola était un grand écrivain, considéré comme un républicain, qui adhérait au mouvement naturaliste, ce qui signifie qu’il voulait dépeindre la vie tel qu’elle était réellement, sans aucun artifice.

Il n’aurait donc pas exagéré sa lettre dans le seul but de rallier la population à sa cause puisqu’il était d’un réalisme étonnant. Ayant été lâché sur le marché du travail à un jeune âge, il a connu a classe ouvrière à un très jeune âge et c’est probablement ce qui l’a poussé à défendre les prolétaires dans ses œuvres tout en restant le plus objectif possible. Il écrira donc sur la misère sociale ou sentimentale de la classe ouvrière ce qui lui causa d’ailleurs des critiques de certains qui lui reprochaient de s’intéresser à la «souillure».

Il défendait également les 4 OF qui lui reprochaient de s’intéresser à la «souillure». Il défendait également les Juifs puisque l’antisémitisme était en vogue ? l’époque et Zola tenait profondément à la justice pour tous. On peut d’ailleurs observer dans «J’accuse de nombreuses références à son aversion pour l’antisémitisme. Émile Zola était définitivement un intellectuel de gauche. Le texte « J’accuse! », publié le 13 janvier 1898 dans le journal L’Aurore, est au centre de l’Affaire Dreyfus qui a secoué la France de 1 894 jusqu’en 1906.

Premièrement, pour le contexte politique de cette affaire, il faut savoir que cela s’est produit dans la Ille république sous la direction du Président Félix Faure. Copposition entre les socialistes et les radicaux est très présente ce qui va amener un gouvernement plus de centre. Toutefois, le gouvernement est très instable et le pouvoir change de main en main trop souvent. Il en sera ainsi jusqu’à l’arrivée d’un gouvernement qui prendra opposition face aux socialistes pour se rallier aux conservateurs et qui tentera d’apaiser les tensions religieuses, sociales et économiques.

Le gouvernement, très stable, menait une politique assez conservatrice au moment où l’Affaire Dreyfus a pris de l’ampleur. Deuxièmement, pour le contexte militaire, l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1870 par les Allemands a porté un coup très dur aux Français qui rêvaient de revanche. C’est d’ailleurs dans cette optique que la France a signé une alliance avec la Russie, considérée «contre-nature» par plusieurs. Troisièmement, pour le contexte social, c’est la hausse du nationalisme et de l’antisémitisme à ce morne Troisièmement, pour le contexte social, c’est la hausse du nationalisme et de l’antisémitisme à ce moment-là.

L’antisémitisme est très en vogue et il est directement relié au cléricalisme, on accuse les Juifs de «trahir par naissance» et cela cause d’autres tensions au sein de la France. Le document «J’accuse! » est directement relié à rAffaire Dreyfus qui a débutée en 1894. Les circonstances permettent en effet de comprendre particularités du texte. Dans son texte, M. Zola accuse le lieutenant-colonel du paty de Clam d’avoir machiné afin d’inculper M. Dreyfus seulement à cause de sa religion juive et de son origine alsacienne.

En effet, il est important de mentionner que l’antisémitisme n’épargnait pas les bureaux de l’état-major ? l’époque… De plus, comme mentionné plus haut, l’antisémitisme va souvent de pair avec le cléricalisme et M. Zola fait également mention du penchant pour le cléricalisme de M. Paty de Clam. Aussi, la montée du nationalisme défavorisera d’ailleurs Alfred Dreyfus, car la haine envers l’Allemagne est si forte que l’on cherche un coupable à tout prix dans l’Affaire Dreyfus et donc, la population sera plus encline à condamner M. Dreyfus sans grande preuve. Le texte «J’accuse..! ? de M. Zola était une lettre ouverte à M. Félix Faure, 7e président de la république française, de 1895 ? 1899. Zola l’avait adressée au Président pour la simple raison que tous les espoirs qu’il avait placés en la justice militaire avaient été déçus, donc il a décidé de réclamer l’attention du «chef suprême», le Président. Cependant, dans son cas, le fait d’interpeler un ndividu 6 OF suprême», le Président. Cependant, dans son cas, le fait d’interpeler un individu plus privilégié ne sert que d’un prétexte pour s’adresser à un public beaucoup plus large.

Il cherchait en réalité à s’adresser à la population entière (et à la jeunesse) pour qu’ils prennent position également sur fAffaire Dreyfus, mais il s’adressait aussi bien évidemment aux personnes qu’il accusait dans sa lettre ainsi qu’aux antidreyfusards pour les convaincre du bien-fondé de sa cause. En effet, ce n’est pas par hasard qu’il a publié sa lettre dans le journal l’Aurore. Il rendait insi sa lettre visible aux yeux de tous pour que tous et chacun se sentent interpelés par ce problème majeur. Il implique alors un destinataire précis pour mieux mettre en cause ceux qui sont accusé à tort.

Cest le concept d’une lettre ouverte où le destinataire est ambigu et c’est ce qui fait sa particularité. Finalement, en destinant sa lettre au Président, il cherchait ? rappeler aux hauts dirigeants qu’il connaissait la vérité et qu’ils devraient se pencher sur l’idée de relancer l’enquête sur PAffaire Dreyfus qui divisait profondément la France. Lors de [‘Affaire Dreyfus, M. Zola a servi la France grâce à sa plume. Son combat a débuté lorsqu’il a été sollicité par le camp dreyfusard qui cherchait un grand homme de lettres qui mettrait sa célébrité au service de leur cause.

On avait déjà vu des phénomènes semblables avec Voltaire et l’affaire calas par exemple. M. Zola a donc suivi la tradition de l’engagement politique de l’intellectuel. La cause ne l’intéressait pas particulièrement au départ, mais, totalement révolté p l’intellectuel. La cause ne l’intéressait pas particulièrement au départ, mais, totalement révolté par les injustices (l’antisémitisme ntre autres) et les réactions qu’il juge comme insultantes de la part de la presse nationaliste, il décide d’intervenir.

Son plan était simple. En s’attaquant avec beaucoup d’ardeur à l’état-major des armées françaises, il sait parfaitement qu’il enfreint la loi et qu’il risque de se faire poursuivre pour diffamation. Toutefois, c’est son objectif, il cherche à faire ce que l’on appelle un «coup médiatique» et en étant condamné pour diffamation, il va attirer encore plus l’attention sur l’affaire. En se faisant traduire en justice, son procès serait une occasion de réviser le procès de Dreyfus et d’Esterhàzy.

II voulait dénoncer les manigances des autorités militaires, car il tient des informations importantes qui prouvent l’innocence du capitaine Dreyfus. De plus, il sait pertinemment que Pétat-major est au courant de toutes ces informations et qu’il les ignore volontairement. II désire que l’on relance le débat pour que l’on acquitte M. Alfred Dreyfus, car, à ce moment, le commandant Esterhàzy vient de se faire acquitter par un conseil de guerre (même si c’était lui le véritable coupable et que les preuves sont assez accablantes) et il ne semble plus y avoir d’espoir pour les dreyfusards.

En écrivant ce texte, il veut que la vérité soit entendue et que l’innocence du capitaine Dreyfus devienne un fait notoire, puisque seul quelques personnes sont au courant de l’identité du véritable coupable. Son souci de comprendre le réel, de le prendre dans son BOF véritable coupable. Son souci de comprendre le réel, de le prendre dans son ensemble, trouve, d’une certaine façon, un écho dans la défense humaniste de Dreyfus par Zola. Puisque, Zola revendique les droits fondamentaux, il cherche également à dénoncer dans sa lettre l’antisémitisme dont on a fait preuve envers M. Dreyfus. «J’accuse..! ? est un texte très enflammé, mais certains faits historiques ne sont pas véridiques. M. Zola avait été approché par le vice-président du Sénat Auguste Scheurer- Kestner qui détient des informations indirectes de l’avocat Louis Leblois et il a écrit son article avec toutes les informations qu’il disposait à l’époque. Toutefois, dans son texte, il diminue le rôle du ministre de la guerre, Auguste Mercier, car il augmente celui du le lieutenant- colonel du paty de Clam. De plus, il omet totalement de mentionner le commandant Henry qui a pourtant joué un rôle mportant dans le déroulement de cette affaire.

Ce n’est donc pas un texte historique, mais plutôt un texte politique. Malgré tout, cela n’enlève rien au fait que ce texte était le premier résumé complet de l’affaire que le public pouvait enfin lire. Suite à la publication du texte, un souffle nouveau alimentera le camp des dreyfusards qui signeront de nombreuses pétitions afin de révise l’affaire. M. Zola a permis le relancement de raffaire Dreyfus et M. Dreyfus, après de longues années, sera finalement innocenté. Il faut donc porter une attention particulière à ce texte, car c’est ‘événement marquant qui a fait tourner le vent.

Sans lui, Dreyfus n’aurait probablement jamais été innocenté, il aurait terminé tourner le vent. Sans lui, Dreyfus n’aurait probablement jamais été innocenté, il aurait terminé ses jours sur Ille du Diable et l’affaire n’aurait jamais été rouverte. Dans la deuxième partie de ce travail, nous prouverons que l’Affaire Dreyfus a grandement divisé la France au 1 ge siècle. Dans ce paragraphe, le sujet abordé sera la division de la France due à la religion. Pour commencer, il faut savoir que l’antisémitisme st déjà très présent en France lorsque l’Affalre Dreyfus éclate.

Les Chrétiens en veulent aux Juifs, car ils ne croient pas au même dieu. Peu importe ce qu’ils sont ou ce qu’ils font, on leur trouve quelque chose à leur reprocher. S’ils sont riches, ils dépouillent et profitent des Chrétiens, mais s’ils sont pauvres, ils sont sales et inutiles. S’ils sont des patrons on dit d’eux qu’ils sont capitalistes et qu’ils exploitent le peuple, mais s’ils sont anticapitalistes, ce sont alors des révolutionnaires qui ne cherchent qu’à semer le trouble. Ils sont aussi de plus en plus nombreux.

En 1872, lorsque l’Alsace-Lorraine est cédée à PAIlemagne, suite à la guerre franco allemande, plusieurs Juifs habitant cette région décident de quitter la région afin de rester fidèle à la France. On compte plus de 5000 Juifs qui sont arrivés en France, principalement à Paris. Toutefois, la France ne leur accorde pas un accueil à la hauteur de la fidélité dont ils ont fait preuve envers leur patrie. On les accuse aussi d’être trop fidèles à la république et on publie plusieurs articles contre les Juifs. Puisque la presse est libre d’écrire ce qu’elle veut sans conséquences, plusieurs pr 0 8