Laclos

essay B

antre durant présente Pierre coderons de LACS (France) (1741-1803) auteur du roman « Les liaisons dangereuses  » qui est résumé et analysé. Bonne lecture ! Militaire de carrière, capitaine d’artillerie, il inventa le boulet creux, perfectionna le matériel d’artillerie, écrivit des ouvrages de stratégie, des poèmes.

S’ennuyant au cours d’une garnison à Grenoble, il aurait connu les principaux types humains qu’il mit en scène dans un roman dont il entreprit la rédaction en 1780 parce qu’il voulait produire quelque chose qui fasse du bruit et « qui retentit encore Ur la Terre quand j’ aurai passé », qu’il conçut, aussi étonnant cela peut-il être, comme un hommage au «plus beau des ouvrages produits sous le titre de roman», « La nouvelle hélais » de ruisseau.

AI prit un congé de six mois pour ciseler la perfection formelle de : premier boy mouette happa 08, 2009 | 16 pages ouvrages de stratégie, des poèmes. Sentant au cours virginité de sa future épouse. La jeune cécité de volantes vient de sortir du couvent et est étroitement surveillée par une mère dévouée, mais elle est déjà éprise du chevalier tendance, son maître de musique. Avalant, qui a d’abord refusé et a ainsi attisé l’irritation de la meurtrie, abuse d’elle puis apaise son émoi et lui apprend la résignation, faisant de l’ingénue une libertine.

Se croyant quitte envers la meurtrie, Avalant retourne à ce qui le sollicite vraiment : la conquête de la pure et intouchable présidente de trouver, une dévote fidèle à son époux et animée par un sens aigu du devoir et de l’honneur. Mais, comme chez elle la passion est en lutte avec la conscience, il doit user de sa plus fine stratégie, lui faisant croire qu’elle a à sacrifier sa vertu pour haver son âme à lui qui simule une violente passion.

Or Avalant se prend d’un amour véritable dont s’offense la meurtrie qui le met au défi de rompre. Se sentant pris d’un regain de convoitise pour la comtesse, il abandonne la présidente qui en meurt de chagrin. La meurtrie peut alors se venger de lui en révélant à tendance la séduction dont a été victime cécité. Le chevalier, se transformant en vengeur de la morale, tue Avalant en duel. cécité entre au couvent. La meurtrie, ruinée et défigurée par la variole, réprouvée par toute la bonne société, s’exile en hollandaise. Analyse

Intérêt de l’action Ce roman par lettres est intéressant d’abord l’usage que lacs fit de la lettre. Chez monastiques, Richards est intéressant d’abord l’usage que lacs fit de la lettre. Chez monastiques, richards, corbeille ou ruisseau, elle raconte l’événement ou les sentiments. Chez lacs, elle est à la fois moyen d’action et action, une arme et aussi une clef qui ouvre bien des portes, dans le cas de Avalant : c’est sous le prétexte de remettre à cécité une lettre de son amoureux tendance qu’il s’introduit dans sa chambre.

C’est pour remettre ses lettres à la présidente qu’il obtient une entrevue avec elle, et la séduit. La lettre est également un outil d’analyse très efficace : me de meurtrie est une lectrice extrêmement fine, qui lit entre les lignes, et découvre très tôt dans les lettres de Avalant concernant la Présidente que la forfanterie de celui-ci ne cache que mal un sentiment amoureux puissant, que l’on se reporte à la lettre 10 par exemple.

Elle se livre souvent à des explications de texte, comme à la fin de la lettre 33, dans laquelle elle commente une lettre de la présidente Avalant, et parfois elle donne des leçons de style ou de stratégie. Qu’on se reporte à la lettre 105, destinée à cécité de volantes : «Voyez donc à soigner davantage votre style. Vous écrivez toujours comme un enfant. », ou à celle destinée à Avalant : (lettre 33) : «La véritable école [faute digne d’un écolier] est de vous être laissé aller à écrire. C’est enfin la lettre qui permet le secret des relations entre meurtrie et Avalant : ils ne se fréquentent jamais en société, et c’est par la lettre que leur union d société, et c’est par la lettre que Eure union diabolique se maintient. Chacun peut perdre l’autre, et leur mutuelle discrétion est leur seul garant. C’est en manquant à son plus grand principe, «ne jamais écrire» (lettre 81) que me de meurtrie se perd : Avalant a bien compris qu’en confiant sa correspondance à tendance, il perdrait très sûrement son ancienne alliée, devenue sa rivale.

C’est dans cette perte de la maîtrise que meurtrie, peut-être, est disqualifiée : la plus habile des femmes, la plus méchante aussi, est punie par là où elle a péché. Ce roman épistolaire est intéressant aussi pour sa composition, car ces lettres (et toute lettre est une mise en scène où on embellit ou gomme, et les mots ont un grand ouvrir dans l’art de gouverner les actions d’autrui) constituent une sorte de puzzle que nous avons reconstituer.

Ainsi, le jeu de Avalant se déroule sur deux plans : d’une part, l’action proprement dite et, d’autre part, le récit qu’il en fait à la meurtrie où il revit pour elle les diverses phases de ses conquêtes, ce qui accentue d’ailleurs le plaisir qu’il y prend. En fait, la maîtrise du jeu, véritable partie d’échecs, appartient à la marquise de meurtrie qui est une excellente tacticien : la présidente de trouver, cécité, tendance et Avalant lui-même ne sont eu des pions qu’elle met en mouvement.

AI reste que même une narration conventionnelle devrait être suivie avec attention, car tout n’est que t une narration conventionnelle devrait être suivie avec attention, car tout n’est que tromperie et mensonge, calcul et manipulation, tactique et stratégie, marches d’approche et batailles, conquêtes et retraites, victoires et défaites : toute une terminologie militaire qui devient une terminologie amoureuse… La séduction n’étant, pour paraphraser classeriez, que la continuation de la guerre par d’autres moyens.

C’est une ouvre à la trajectoire impie, où il s’agit de savoir qui domine qui, où un personnage (la meurtrie) manipule tous les autres jusque’ ce qu’en faisant avancer le pion tendance, elle fasse virer le jeu en tragédie. Mais le dénouement a fait hurler grimé et de La Harpe pour son invraisemblance «multirisque», son «artifice». Intérêt littéraire Le style de ces lettres est en général précis, vif, alerte, d’une cruauté froide, d’une vigueur et d’une rigueur toutes classiques.

Mais chaque épistolier a son style, ses expressions, sa rhétorique, ses images, ce qui permet au lecteur de e yeux cerner : cécité s’exprime de façon très gauche, elle commet souvent des fautes de syntaxe, ou utilise trop souvent l’adverbe «bien». me de meurtrie manie efficacement l’écriture : son «petit modèle épistolaire», fourni à Avalant pour rompre avec la Présidente, fait mouche, aussi sûrement qu’une balle.

Citons-en les dernières phrases : «Adieu, mon Ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. » ( je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. (lettre 141 , de meurtrie Avalant). meurtrie, et Avalant dans une moindre mesure, savent feindre, par écrit, des sentiments qui leur sont étrangers.

Pour s’en convaincre, il suffit de se reporter à la lettre 36 de Avalant destinée à me de trouver : tout le vocabulaire du sentiment, du tourment amoureux est employé pour émouvoir la destinataire : «Dévoré par un amour sans espoir, J’implore votre pitié et ne trouve que votre haine : sans autre bonheur que celui de vous voir, mes yeux vous cherchent malgré moi, et je tremble de rencontrer vos regards. » Et le stratagème fonctionne, peut- être aussi parce que Avalant est plus sincère qu’il ne le voudrait lorsqu’ évoque son amour pour la présidente.

Mais il sait aussi jouer du registre dévot, lorsqu’ convainc le Père ânesses, confesseur de la présidente, de son désir de se convertir, d’abjurer ses erreurs passées, et de s’engager dans «un sentier nouveau» (lettre 120). On peut également citer certaines lettres de a présidente, qui rappellent le ton passionné des héroïnes récrieraient (lettre 143, à me de resserrons) : «Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l’illusion de mon bonheur.

La funeste vérité m’éclaire, et ne me laisse voir qu’une mort assurée et prochaine, dont la route m’est tracée entre la honte et le remords. » Dans « Les liaisons dangereuses », style et stratégie ne font qu’un. Intérêt documentaire La n La nature et le monde extérieur n’intéressaient pas lacs qui n’étudiait que les meurs. AI était sensible aux changements qui s’opéraient alors dans la sensibilité et les sentiments. Le roman est un strict tableau des meurs de l’aristocratie.

Plus rien ne l’occupait, elle vivait dans une atmosphère dissolvante d’oisiveté, elle était quelque peu cadette, corrompue. Ses valeurs se désagrégeaient, n’ayant plus d’assise dans le sens moral des individus. Ne restaient que les apparences et les réputations que seul soutenait un fragile tissu de mensonges et de dissimulations, de poses et d’affectations. Avec une ironie caustique, une morale dissolue, les aristocrates se livraient à l’effrénée course au plaisir.

Intérêt psychologique Le plaisir n’est pas décrit avec précision : aucun détail ne… Transpire ! Le livre n’est pas érotique (s’il a des scènes égrillardes, des récits gaulois, des descriptions assez récries d’états voluptueux, on est loin de la sensualité dévergondée de nombre d’ouvres de l’époque) mais un livre libertin où la chair s’est faite verbe, où l’on abandonne la vieille théorie de l’amour passion à la traitant et situe, où apparaissent les inquiétudes modernes.

Cependant, l’optimisme communiant triompha de nouveau à l’âge romantique contre le pessimisme séducteur. Dans ce tableau critique des meurs de l’aristocratie corrompue, on peut peut-être voir, de I ce tableau critique des meurs de l’aristocratie corrompue, on peut peut-être voir, de la part d’un noble de fraîche été, en fait un bourgeois qui n’était pas vraiment admis dans la haute société, une vengeance, un réquisitoire contre une classe en plein désarroi. Un tel monde où régnait l’hypocrisie ne pouvait finir que par s’écrouler.

lacs aurait saisi ce que cocotte appela « la minute exquise où les civilisations s’écroulent ». Cependant, ce tableau n’est-il pas celui de toute société? Et n’est-il pas facile d  » être rétrospectivement prophète en faisant des Liaisons dangereuses une prémisse de la Révolution? Le romancier, qui aurait eu sous les yeux une résonances d’où il a tiré son roman, est remarquable de pénétration psychologique : cécité volantes n’est qu’une enfant manouvre par des adultes roués.

me de trouver vit véritablement la situation et ne se contente pas de la jouer. Elle est, dès le début, sous le charme de Avalant pour lequel elle a un amour désespéré et à qui elle va céder pour le sauver. Chez elle sont analysés les tourments de la passion en lutte avec la conscience, moins qu’elle soit soucieuse, pas tant d’obéir à son devoir, que de préserver sa réputation qu’elle place au-dessus de on désir. C’est le personnage le plus noble et le plus sympathique, par sa candeur, son amour absolu.

Chez me de meurtrie et Avalant, on ne trouve pas vraiment la recherche du plaisir sensuel, mais plutôt celle d’un plaisir surtout intellectuel, car ils soumettent recherche du plaisir sensuel, mais plutôt celle d’un plaisir surtout intellectuel, car ils soumettent volontairement leur intelligence à un véritable code du mal (voir lettre 8) : «Ce n’est pas assez pour moi de la posséder, je veux qu’elle se livre». Commua n’ plus rien à voir avec la passion, le plaisir ‘est plus lié à l’amour : il naît du spectacle de l’amour, de son jeu délibéré, un jeu qui est presque gratuit.

Le plaisir est d’autant plus grand que le spectacle a été préparé. Le détachement et non la communion augmente ce plaisir. «L’amour que l’on nous vante comme la cause de nos plaisirs n’en est au plus que le prétexte. » Ils le pratiquent la manière d’un jeu et se regardent jouer un amour détaché, préparé, tacticien, manouvrier. Le jeu se déroule en quatre figures : le choix, la séduction, la chute et la rupture. En fait, Avalant, grand seigneur, nouveau don juin qui ‘est voué à la séduction mais en artiste, veut faire de son action un chef-d’ouvre de tactique.