LA VIE SEXUELLE INFANTILE

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LA VIE SEXUELLE INFANTILE PLAN l) Période de latence et manifestation de la sexualité chez l’enfant Il) But et recherches sexuelles de l’enfant Ill) Phases du développement de l’organisation sexuelle IV) Les sources de la sexualité infantile INTRODUCTION Nous nous sommes intéressés au chapitre de la sexualité infantile tiré du livre « 3 essais sur la théorie sexuelle » de Freud. En effet, Freud considère que lors des études menées sur la sexualité, il n’a jamais été question de la sexualité de l’enfant. Selon la pensée populaire et serait absente duran or 16 la puberté, ce que ré e

Sni* to iew du développement s est donc bien questi pulsion sexuelle débuterait lors de que pour parler l’enfance et qu’il tile Sous les manifestations sexuelles de l’entant se cacheraient les traits essentiels de la pulsion sexuelle et cela pourrait nous permettre de comprendre comment s’organise le développement de la sexualité au fil du temps. Selon Freud, la littérature exposait des actes de sexualité prématurés chez les bébés mais seulement cités comme des cas exceptionnels, (érection, masturbation même simulacres de coït) et étant montrés comme des exemples repoussant de épravation précoce.

Cette pensée générale quant à l’inexistence d’une sexualité infantile s’explique par 2 choses 1) Le fait qu’il n’est pas conventionnel de parler de « sexualité infantile » ; les auteurs étant réservés de par leur éducation (les mœurs de Vépoque) 2) Le phénomène que Freud qualifie d d’ « amnésie infantile », c’est-à-dire que ce serait parce que les individus ne se rappellent pas de leur enfance (de leur 6 à leur 8 premières années de vie) qu’ils ne se rappellent plus que la sexualité infantile existe.

Cette amnésie falt de l’enfance une sorte e « passé préhistorique » donc les gens ont tendance à accorder peu d’importance à cette période. Il va comparer ramnésie infantile à l’amnésie chez les névrosés (ex : amnésie hystérique) en parlant d’un mécanisme similaire qui est celui du refoulement (mécanisme de défense caractérisé par le refus d’admettre certaines impressions dans la conscience). L’amnésie du névrosé aurait effacé le souvenir d’évènements survenus durant l’enfance tout comme pour l’amnésie infantile, et tout cela de façon Inconsciente. ne analogie est faite entre ces 2 amnésies : la sexualité du névrosé ayant conservé des caractères nfantiles. Freud émet l’hypothèse que sans ramnésie infantile, il n’y aurait pas d’amnésie hystérique, que ces 2 formes d’amnésie sont étroitement liées. Selon Freud, la sexualité infantile est donc déterminante dans le développement de la vie sexuelle ; la période de l’enfance étant aussi importante dans la production de certains phénomènes essentiels. ) PERIODE DE LATENCE & MANIFESTATION DE LA SEXUALITE CHEZ L’ENFANT 1) La période de latence sexuelle pendant l’enfance et ses interruptions Selon Freud, l’enfant manifeste des « germes » de ce qui pourrait orrespondre à des mouvements sexuels qui vont évoluer avec le temps, subir des répressions progressives puis être interrompues. Mais on ne peut rien dire sur la fréquence et la régularité de ces mouvements sexuels mis à part qu’ils ne sont obs 16 rien dire sur la fréquence et la régularité de ces mouvements sexuels mis à part qu’ils ne sont observables que vers la 3ème ou 4ème année de vie de l’enfant.

Les inhibition sexuelles se font lors de la période de latence( période de refoulement de la sexualité infantile) durant laquelle les pulsions sexuelles vont être freinées par des forces sychiques comme le dégoût, la pudeur, les aspirations morales. On pourrait croire que ces forces psychiques sont seulement le fruit de l’éducation mais selon Freud, ces inhibitions sexuelles manifestées par l’organisme se font parfois sans l’intervention de celle_ci. Freud va donc se demander comment se construisent ces inhibitions capables de freiner les tendances sexuelles.

C’est ? ce moment-là que des sociologues vont parler du processus de sublimation : c’est-à-dire du processus détournant les forces sexuelles de leur but premier pour qu’elles aient un but nouveau. Freud conceptualise la sublimation pour rendre compte qu’elle tire sa force de la pulsion sexuelle en se déplaçant vers un but non sexuel en investissant des objets socialement valorisés. Le but de la pulsion est dévié : à la différence du symptôme névrotique, loin d’impliquer angoisse et culpabilité, elle est associée à une satisfaction esthétique, intellectuelle et sociale.

La sublimation selon Freud jouerait donc un rôle dans le développement individuel et ses origines remonteraient à la période de latence sexuelle chez l’enfant. Freud va émettre une hypothèse sur le mécanisme de ublimation : selon lui, la sexualité lors de la période de latence resterait « sans emploi c’est-à-dire qu’elle n’aurait aucun but, que la pulsion sexuelle ne serait pas asso emploi », c’est-à-dire qu’elle n’aurait aucun but, que la pulsion sexuelle ne serait pas assouvie, et que ce serait là même les caractéristiques de la période de latence.

Il émet l’hypothèse que la sexualité serait perverse car elle part de zones érogènes et est portée par des pulsions qui ne pourront pas être assouvies car elle produirait (la sexualité) des sentiments de « déplaisir Ces entiments de déplaisir proviendraient des « digues psychiques » de l’individu, des sensations désagréables comme le dégoût, la morale, la pudeur. (ce qui provient en majeure partie de l’éducation). Selon Freud, un des buts de l’éducation est de transformer les pulsions sexuelles de l’enfant ; ce serait même un idéal que l’indivldu aurait du mal à atteindre.

Mais il peut arriver qu’un « fragment sexuel » ait échappé à la sublimation et subsiste ? travers toute la durée de la latence ; ce fragment sexuel sera alors assouvit qu’à la puberté. D’après Freud, les auteurs pensent que l’activité sexuelle rend ‘enfant inéducable ; la sexualité infantile étant perçue comme un vice. Selon Freud , il est important de nous intéresser ? la sexualité infantile car l’étudier pourrait nous permettre de comprendre les origines de la pulsion sexuelle. ) Les manifestations de la sexualité chez l’enfant a) e suçotement Freud prend ici l’exemple du suçotement parmi les manifestations sexuelles de l’enfance (même s’il y en a d’autres). Le suçotement est définit comme un mouvement rythmique et répété des lèvres qui n’a pas ici pour but l’absorption d’aliments. Les objets du suçotement sont les lèvres, la langue, des régions e la peau et souvent le gros orteil. II apparait également une autre p 6 lèvres, la langue, des régions de la peau et souvent le gros orteil.

Il apparait également une autre pulsion avec le suçotement celle de tirailler d’une façon rythmique le lobe de l’oreille. L’enfant recherchant également chez une autre personne une partie du corps qu’il pourra saisir, par ailleurs souvent également le lobe de l’oreille. Les suçotements absorbent toute rattention de l’enfant, peuvent l’endormir, également amener des réactions motrices de sa part (comme une simulation d’orgasme) Le suçotement ‘accompagne souvent d’attouchements répétés de la poitrine et des parties génitales externes.

Freud va évoquer l’étude de Lindner, un pédiatre Hongrois qui lui aussi a reconnu la nature sexuelle de cet acte de suçotement. pourtant, il y a eut de nombreuses objections quant à cette idée qui selon Freud reposerait sur la confusion entre le « sexuel et le « génital Freud se demandera alors comment reconnaître les manifestations sexuelles chez l’enfant. b) L’autoérotisme La principale caractéristique de cette manifestation sexuelle, c’est qu’elle n’est pas dirigée vers une autre personne. Selon Havelock Ellis, Yattitude de l’enfant serait « autoérotique » : l’enfant se satisfait de son propre corps.

Le suçotement chez l’enfant lui procure du plaisir et ce plaisir éprouvé va lui revenir en mémoire avec le temps et il va donc essayer de le renouveler. C’est la succion du sein maternel qui est l’activité initiale qui lui a appris à avoir du plaisir. Selon Freud les lèvres de l’enfant ont joué le rôle de zone érogène et l’excitation causée par l’afflux du lait chaud a provoqué le plaisir qui est pour Freud une satisfaction d’ordre sexuel. Il explique qu’au PAGF s 6 rovoqué le plaisir qui est pour Freud une satisfaction d’ordre sexuel.

II explique qu’au début, la satisfaction de la zone érogène était liée à l’apaisement de la faim. Mais selon lui, avec le temps, la satisfaction sexuelle ne sera plus de Fordre de la nutrition, deviendra un plaisir indépendant. Par ailleurs, cette séparation sera inévitable dès la période de dentition : la nourriture ne sera plus tétée mais aussi mâchée. Cenfant ne se servira plus d’une partie externe a son corps lors de la succion mais de son propre épiderme qui lui sera plus accessible et qui le rendra plus ndépendant vis-à-vis du monde extérieur.

Si la sensibilité érogène de la zone labiale est fortement développée, l’enfant sera prédisposé à devenir un « amateur de balsers » selon Freud et aura plus de chance à devenir buveur ou fumeur. Au contraire, s’il y a refoulement, il éprouvera du dégoût pour les aliments. On peut dire qu’il existe 3 caractères essentiels de la sexualité infantile 1) Elle ne comporte pas d’objet sexuel 2) Elle est auto-érotique 3) Son but est déterminé par l’activité d’une zone érogène (endroit de la peau ou des muqueuses dans lequel des timulations d’un certaln type suscitent une sensation de plaisir d’une qualité déterminée). ) Les manifestations sexuelles masturbatoires Donc on a vu la succion en ce qui concerne la zone bucco-labiale, mais il y a des actions musculaires d’un genre différent pour les zones érogènes. a) L’activité de la zone anale C’est une zone fortement érogène selon Freud. Elle conserve durant toute la vie une part considérable de stimulabilité génitale. Les troubles intestinaux, la défécation ou encore les hémorroïdes sont des moyen 6 6 stimulabilité génitale. Les troubles intestinaux, la défécation u encore les hémorroïdes sont des moyens de stimulation et entretiennent un état d’excitabilité intense.

Freud parle même des symptômes des névrosés qui se trouvent particulièrement au niveau digestif. Les névrosés étant souvent constipés, Freud imagine que c’est parce qu’à l’origine, ils retenaient leur matière fécale afin de l’utiliser comme excitant masturbatoire de la zone annale. Les névrosés selon lui auraient des habitudes scatologiques spéciales, ce qui montre l’importance de la zone annale. Freud considère que les enfants parfois retiennent leur matière fécale pour l’excitation que cela provoque u niveau des muqueuses. Lorsque l’enfant ne veut pas déféquer, c’est donc pour ne pas laisser échapper le plaisir.

La matière fécale est conçue par l’enfant comme un cadeau qu’il peut décider d’offrir et qui montrera son obéissance ou au contraire s’il la garde, son entêtement. Enfin, selon une théorie sexuelle infantile, le cadeau prendra la « signification » d’un enfant qui s’engendre en mangeant et qui nait par l’intestin. b) L’activité des zones génitales La zone génitale durant l’enfance ne joue pas encore « le » grand rôle mais est une des zones érogènes très importante tout de ême. L’activité sexuelle de cette zone érogène forme le début de ce qui va constituer la vie sexuelle normale plus tard.

Selon Freud, des gestes habituels comme la toilette intime éveille naturellement le besoin de répétition de cet acte. Chez la petite fille, les actes de satisfaction consistent soit dans les frottements avec la main ou dans une pression exercée par un mouvement de resserrement des cuisses( 7 6 la main ou dans une pression exercée par un mouvement de resserrement des cuisses( clitoris). Les petits garçons vont préférer la main, ce qui souligne selon Freud l’importance de la ulsion de maitriser dans l’activité sexuelle du mâle ( gland).

Entre autre Freud va parler de 3 phases de la masturbation 1 ère phase) a masturbation pendant la période de l’allaitement 2ème phase) La courte période d’épanouissement de l’activité sexuelle vers les 4 ans 3ème phase) L’onanisme (masturbation) de la puberté c) Seconde phase de la masturbation infantile Selon Freud, l’onanisme du nourrisson disparaît après une courte période. S’il persiste jusqu’à la puberté, cela montre une déviation importante dans le développement sexuel de ce que doit être un homme civilisé.

C’est donc vers 4 ans lors de la seconde phase de masturbation infantile que la pulsion sexuelle se réveille chez l’enfant et suscite un grand intérêt chez lui. Selon Freud, les impressions subies lors de la seconde phase laissent des traces profondes en mémoire et vont déterminer le caractère de l’individu (sujet saint VS sujet malade avec symptomatologie de la névrose). Chez le malade, la période sexuelle a été oubliée et les souvenirs qui pourraient en témoignés ont été déplacés. ( amnésie infantile). C’est donc lors de la seconde enfance que l’enfant va rechercher la satisfaction dans l’acte de l’onanisme.

Mais à cet âge, la symptomatologle de cette manifestation sexuelle est pauvre car l’organe génital est encore rudimentaire ; l’appareil urinaire servant de « tuteur c’est pour cela qu’il y avait des maladies de la vessie comme l’énurésie chez l’enfant : car les maladies de la vessie etaie avait des maladies de la vessie comme l’énurésie chez l’enfant . car les maladies de la vessie étaient des troubles d’origine sexuelle. Le retour de l’activité sexuelle est soumis à des influences endogènes (internes) et exogènes (externes, liées ? causes extérieures vont être très importantes.

Une des causes extérieures les plus importantes va être la séduction qui, selon Freud, fait de l’enfant « un objet sexuel prématuré » et qui va lui apprendre la satisfaction de la zone génitale. Freud va même jusqu’à dire qu’il attachait auparavant plus d’importance à la séduction soit un facteur extérieur plutôt qu’aux facteurs de la constitution et du développement sexuel (facteurs internes) alors qu’Il n’y a en réalité pas besoin de la séduction pour que s’éveille la sexualité chez l’enfant ; que cet éveil se fait spontanément sous l’influence de causes internes. ) La disposition perverse polymorphe Selon Freud, de la séduction peuvent découler toutes sortes de transgressions qui feront de l’enfant « un pervers polymorphe Mais l’enfant est pourvu de digues psychique, de résistances (pudeur, dégoût , morale) qui s’opposeront aux excès sexuels. pour Freud, une femme n’ayant pas subi l’influence de son environnement, de la civilisation pourrait, dans les circonstances ordinaires de la vie, rester sexuellement normale mais si elle rencontre un séducteur, elle prendra goût à toutes les perversités et en fera usage dans son activité sexuelle.

Freud prend l’exemple des prostitués, plus précisément de celles qui auraient des ptitudes à la prostitution, même si elles ne pratiquent pas ce métier et il constate que toutes ces perversions sont quelque c PAGF 16 si elles ne pratiquent pas ce métier et il constate que toutes ces perversions sont quelque chose de profondément humain. e) Les pulsions partielles Freud constate que même si les zones érogènes sont très importantes dans la vie sexuelle de l’enfant, elles ne suffisent pas et que l’enfant va être poussé à rechercher dès le début d’autres personnes comme objet sexuel.

C’est là que Freud va parler de voyeurisme, d’exhibitionnisme et de cruauté chez l’enfant. Ces pulsions existent dès renfance bien qu’elles soient indépendantes de l’activité sexuelle des zones erogenes. En ce qui concerne l’exhibitionnisme, l’enfant manque énormément de pudeur et le fait de découvrir son corps, ça lui plait beaucoup et son attention est surtout fixée sur ses parties génitales.

Cette tendance considérée comme perverse se manifeste d’une autre façon : c’est-à-dire que l’enfant cherchera à voir les parties génitales d’autres personnes (4/6 ans). Cette perversion voyeuriste peut être influencée par la séduction et être d’une grande importance dans la vie sexuelle de l’enfant. Donc l’enfant va être curieux de voir les parties génitales de ses petits camarades : la seule occasion qu’il aura de les voir, c’est lors de la miction (uriner) et de la défécation.

Freud considère que lorsque ces tendances de voyeurisme ont été refoulées, le désir de regarder l’appareil génital d’autrui persiste et peut prendre la forme d’une compulsion obsédante. Et donc chez certains névrosés, ça pourrait créer des symptômes morbides. Enfin, on va parler de la cruauté : en général l’enfant est porté vers la cruauté car la pulsion de maîtriser n’est pas encore stoppée par la vue de la douleur d’autrui c