la question de l’homme dans le genre de l’argumentation
blog. froblairoBlog suivantCréez votre propre blog gratuitementSignaIer un abus Se connecter blairo Accueil Tags Archives Auteur Mentions égale « 14 Les visages de l’Homme | 231 Gwynplaine suscite une esthétique du sublime » Unicef. fr La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours par blaireau @ 2014-06-20 – 19:52:19 7. Les personnages s leurs vêtements, co faut remarquer que en effet mourir pour la Bête porte des bro 0 Swipe View next ques détails de noir et le blanc. Il tp e de noir. Elle vient ère.
En revanche, s blanches et brillantes, sa collerette est éblouissante. Le jeu de symétrie (du haut à gauche avec le bas à droite) entre les yeux est parlant : le moment de la rencontre totale n’est pas encore venu, mais on a un effet de symétrie entre les deux faces. Ily a un échange possible. 8. Tant la construction de l’image (ouverture à droite) que les effets de symétrie, de continuité semblent présager une force du côté de la Belle et un échange possible entre les personnages. Le regard de la Bête marque plutôt l’attente de ce que dira la Belle.
ECRITURE Vers la dissertation Hypothèse : c’est une monstruosité qui attire car elle symbolise n mal subi. La « monstruosité » de la Bête est présentée de façon stylisée, elle est médiatisée par l’esthétique. C’est une ensuite aux traits de Jean Marais. Les personnages de contes sont transformés en bête pour diverses raisons (ils peuvent être punis ou victimes de sortilèges), mais l’idée est de représenter ainsi une certaine emprise du mal. La monstruosité représente un manquement à l’humanité, dans ce qu’elle a de mesuré, de vertueux, de respectueux des lois.
Elle peut en particulier rendre lisible sur le visage la puissance de l’instinct. Or le conte e se focalise pas sur cet aspect de la monstruosité, d’autant que Cocteau privilégie l’aspect charmant qui l’emporte chez la Bête. C’est pourquoi la monstruosité de la Bête pourrait aussi symboliser le rejet de l’autre pour la Belle. Vers l’écriture d’invention La question est de savoir à quel point la Bête est divisée entre son esprit et son cœur, et son corps d’autre part. Les élèves peuvent choisir de lui laisser des traits de bestialité ou de l’humaniser presque totalement.
Quels sont les éléments qui peuvent le faire ? Ceux qui peuvent aller à l’encontre des apparences ? Ensuite, il faut entrer dans l’univers du conte et inventer un discours galant. Il est possible de s’inspirer de l’extrait de la page 276 ou du film. Cet exercice permet aussi de travailler sur les dimensions séductrice ou persuasive du langage et sur la façon dont on peut se présenter à autrui. 232 | La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours AUX FRONTIERES DE L’HUMANITE Ambroise paré, Des monstres et prodiges, « 57< Michel de Montaigne, Les Essais, A5•5 p. 7>-275 Objectif : Définir la nature humaine en 0 de Montaigne, Les Essais, A5•5 Objectif : Définir la nature humaine en s’interrogeant sur la notion discutable de norme. Intérêt des textes : En mettant en regard les textes d’Ambroise paré et de Montaigne, l’enjeu est de permettre à l’élève de réfléchir sur la notion d’humanité dans une perspective scientifique. L’exemple du monstre permet d’identifier une problématique essentielle de l’anthropologie : peut-on donner des limites à la notion d’humanité ? La « norme » humaine LECTURE DES TEXTES 1.
Ambroise Paré a occupé la fonction de chirurgien du roi sous les règnes d’Henri Il, de Charles IX et d’Henri Ill. Son œuvre est onc un miroir du discours scientifique du XVIe siècle. Dans le chapitre III, l’auteur cherche à démontrer une thèse en adoptant une démarche rigoureuse : après avoir énuméré différents cas de monstres aux lignes 5 à 9 (« ceux qui ont « un autre « un autre »), Ambroise Paré énonce une idée générale : « Il est certain que… » (l. 10). Cependant, l’auteur ne s’appuie pas véritablement sur l’expérience pour dégager une vérité.
Il ne procède donc pas selon un protocole scientifique tel qu’on l’entend aujourd’hui (depuis la naissance de la « science expérimentale » au XIXe Siècle). 2. Paré et Montaigne font tous deux référence à Dieu pour expliquer le phénomène des monstres. Néanmoins, leur vision du jugement divin diffère. Paré explique l’origine des monstres en la rattachant à la colère de Dieu : la naissance du monstre est un signe de malédiction qui ne doit rien au hasard comme le suggère les lignes 10 à 15. Le monstre est u les lignes 10 à 15.
Le monstre est une erreur de la nature dont la cause est identifiable les femmes souillées de sang menstruel engendreront des monstres b). Le « Dieu » de Montaigne apparaît, contrario, bienveillant et plein de bonté : la monstruosité n’est pas un signe prophétique mais la preuve que l’humanité est plurielle. 3. Dans son texte, Ambroise Paré recourt à des arguments que l’on peut juger fallacieux. Dans le deuxième paragraphe, il utilise un argument d’autorité pour prouver l’existence des monstres ‘ en effet, il s’appuie sur le texte biblique (« comme il est écrit dans le livre d’Esdras le prophète I. 4-15) pour justifier sa thèse. Dans le troisième paragraphe, il établit un rapport de cause à effet entre deux événements : une guerre et la naissance ‘un monstre. Le lecteur peut trouver suspecte la stratégie argumentative de Paré qui escamote toute démonstration rationnelle. 4. Dans le premier paragraphe, Montaigne ne révèle que progressivement la monstruosité de l’enfant. Il met d’abord en valeur son humanité en usant d’une comparaison (« comme les autres enfants de même âge », . ) et d’un euphémisme pour atténuer la vérité ses cris semblaient bien avoir quelque chose de particulier », l. 6). Montaigne montre également que le monstre est un homme en déclarant que nul n’est en mesure de décréter une norme d’humanité (l. 22-23). En affirmant la toute puissance du jugement divin, l’auteur des Essais dénonce l’opinion a fortiori réductrice des hommes. 5. Selon Montaigne, 4 0 l’auteur des Essais dénonce Fopinion a fortiori réductrice des hommes. 5. Selon Montaigne, la coutume est « la reine et l’impératrice du monde » (Essais, l, 23).
Elle se définit comme un usage transmis de génération en génération. Dans l’extrait, l’auteur remet en question la validité de cette habitude de manière implicite, par le biais de la citation de Cicéron « Ce que l’homme voit fréquemment ne l’étonne pas, même s’il en ignore la cause ? (l. 19-20). La concession suggère les limites d’un jugement uniquement fondé sur l’expérience. Et il le dit aussi de manière explicite : « Nous appelons « contre nature » ce qui arrive contrairement à l’habitude » (I. 22-23). 2 14 Les visages de PHomme 233 6.
Dans ce texte, Montaigne met en garde le lecteur contre toutes formes de préjugés concernant les monstres. Ce faisant, il encourage tout un chacun à exercer une liberté de pensée débarrassée de tout a priori. Plus précisément, Montaigne incite le lecteur à réévaluer la réalité qui l’entoure en favorisant une émarche intellectuelle humaniste fondée sur rouverture d’esprit et la tolérance. L’injonction finale peut ainsi être lue dans ce sens (I. 23-25). VERS LE BAC Invention L’élève peut revenir dans un premier temps sur les présupposés de la consigne. genre du dialogue : la consigne précise que l’échange entre Montaigne et Ambroise Paré doit prendre la forme du dialogue. Courant au XVIIIe siècle (Crébillon, Diderot), le dialogue se distingue d’une pièce de théâtre dans la mesure où la conversation entre deux personnages peut parfois être ponctuée d’intervent héâtre dans la mesure où la conversation entre deux personnages peut parfois être ponctuée d’interventions du narrateur. La tonalité polémique : le dialogue doit permettre de mettre en valeur deux idéologies en opposition.
L’élève pourra être amené ? employer différentes stratégies argumentatives pour manifester une objection. Le raisonnement concess’f peut s’avérer un moyen habile d’engager la controverse Même si… Voir fiche 27 : Les stratégies argumentatives. La vision du monstre : il faut mettre en valeur les deux définitions contraires de paré et de Montaigne. Selon Paré, le monstre est un symbole maudit, un châtiment divin tandis que, pour Montaigne, il est un être humain dont la seule différence tient à l’apparence physique.
L’Homme : il est possible dès lors de faire entendre la vision de l’humanité que sous-entend ce discours sur le monstre. Il serait alors judicieux que l’élève fasse entendre un long discours de Montaigne développant les notions de tolérance et de norme relative. Oral (entretien) Le discours de Montaigne permet d’établir un rapprochement entre le monstre et le Sauvage : il s’agit de deux êtres dont le tatut même d’humain se trouve contesté. L’étude de ces deux types donne l’occasion à l’auteur de démontrer la relativité des coutumes. J. -M. Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, p. 75 Objectif : Ce texte extrait de La Belle et la Bête amène le lecteur à réfléchir sur la dualité de fhomme. Reprenant un topos bien connu, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont crée l’archétype du monstre au grand cœur. Dès lors, po 6 0 Jeanne-Marie Leprince de Beaumont crée l’archétype du monstre au grand cœur. Dès lors, pourra-t-on encore se fier aux apparences ? Un monstre au grand cœur LECTURE DU TEXTE 1. Le genre du conte de fées repose sur un « pacte féérique » passé entre le conteur et son lecteur (http://expositions. bnf. fr « contes/ enimages/salIe2/index. tm). Les noms des personnages n’obéissent pas à une règle de vraisemblance : la Belle et la Bête sont des figures symboliques et non des personnages réalistes. Par ailleurs, le conte est un genre de récit « où les animaux parlent » (http://expositions. bnf. fr/ contes/enimages/ salle2/index. htm) : ici la Bête a toutes les qualités d’un être humain, la première étant la sensibilité comme le révèle le ernier paragraphe. Enfin, le conteur invente des personnages et des situations extrêmement condensés pour permettre ? l’enfant de s’identifier aisément à cet univers.
Comme le dit le psychiatre Bruno Bettelheim : « Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents ; ils ne sont pas à la fois bons et méchants, comme nous le sommes tous dans la réalité » (http:// expositions. bnf. fr/ contes/cles/lndex. htm). Dans notre extrait, la Belle et la Bête sont des personnages purs (« La Belle, se voyant seule, sentit une grande compassion pour cette pauvre bête », l. 24-25). 2. Le dialogue entre la Belle et la Bête est construit autour d’une opposition : l’apparence physique ne reflète pas nécessairement l’intériorité d’un individu.
Les champs lexicaux de la bonté et de la laideur dominent ainsi l’ensemble de l’extrait. La remarque finale de la Belle la bonté et de la laideur dominent ainsi rensemble de Hextrait. La remarque finale de la Belle énoncée sous la forme d’une antithèse (« si laide » / 234 | La question de l’Homme dans les genres de « si bonne l. 26) montre bien que la rencontre entre les deux personnages a permis de remettre en cause la loi de l’apparence. . Cet extrait du conte de Madame Leprince de Beaumont est porteur d’une morale implicite.
La tendresse et la vertu du monstre se révèlent tout au long du dialogue, ce qui encourage la Belle à se défier de toutes formes de préjugés. En donnant à lire les pensées et les sentiments de la Belle (« Elle n’avait presque plus peur du monstre l. 15 ; « mais la Belle fut bientôt rassurée », l. 22), le narrateur incite le lecteur à s’identifier à la jeune femme. Le registre pathétique devient alors prédominant. Ce dialogue permet plus généralement de réfléchir sur le rapport de l’homme à autrui.
La compassion éprouvée par la Belle peut être considérée comme un modèle de comportement : son ouverture d’esprit et sa sensibilité attestent de la possibilité pour tout homme de se débarrasser d’a priori tenaces. Laisser un commentaire Recommander / Bookmark Facebook Twitter Email Tags: bac commentaire composé dissertation Écriture genres littérature Moyen Âge poésie poétique quête sens Désactiver les annonces O Commentaires sur La question de l’Homme dans les genres de Laisser un commentaire (Se connecter) B0 siècle à nos jours Email (not visible):* Website/lJRL (visible): Mémoriser
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