la précarité en France

essay B

INTRODUCTION Ce dossier apportera des connaissances, sur le logement, la précarisation des personnes qui n’en possèdent pas, les « sans domicile fixe » Toute personne a besoin d’un lieu stable pour y vivre. Le logement fait partie d’un besoin fondamental dans la vie d’un individu. De plus, en plus en France le logement nécessite une intervention publique car le marché produit de l’exclusion ; mais l’intervention publique doit être dosée avec précaution, car si non elle risque d’être contreproductive.

En 2010 il y a 40 milliards d’euros dépensées par l’Etat pour le logement, dont 16 milliards our les seules aides logement a été très accès difficile aux do Le logement n’est de nécessité absolue Sni* to View e française du n particulier, d’un utres : c’est un bien rsonnes mal logés, 6. 5 millions sont en situation de fragilit par rapport à leur logement. Mais l’absence de logement est-elle toujours synonyme de perte totale de lien social ? des ménages propriétaires de leur logement et qui n’ont plus (ou n’ont Jamais eu) d’emprunt hypothécaire à rembourser.

Il y a aussi le facteur âge qui influence le pourcentage de propriétaires et la proportion de propriétaires qui n’ont pas ou lus d’emprunt hypothécaire. On peut en effet s’attendre à ce que des ménages tombent en risque de pauvreté quand ils arrivent à la pension (par exemple des ménages d’indépendants) tout en ayant eu l’occasion d’acheter et de payer une maison au cours de leur vie active ; par ailleurs, des ménages « pauvres » plus jeunes ont statistiquement moins de chance d’avoir pu acheter un logement et d’avoir achevé de le payer quand ils sont propriétaires.

Revenu disponible moyen 1 238 Charge logement moyenne 193 Revenu disponible hors logement moyen 1 045 Charge logement / Revenu disponible (en %) 2. Le logement locatif En 2011, la France comptait 33,8 millions de logements, dont 28,2 millions de résidences principales. Parmi ces 28,2 millions, 1 étaient occupés par leur propriétaire, les 1 1,8 millions restants étant occupés par des locataires. Ily a donc 1 millions de logements locatifs, qui représentent 40 % des résidences principales en France.

Ces logements se répartissent pour 56 % dans le parc privé et 44 % dans le parc social. La France dispose de trois outils principaux pour sa politique du logement locatif : – la réeulation des relatio rs et locataires, PAGF 5 le système des aides au logement. 3. es problèmes d’un logement Les problèmes dans le logement et dans son environnement immédiat : Trop peu d’espace dans le logement, Bruits extérieurs dus aux voisins, – Bruits extérieurs (rue, usines… , – Trop sombre, pas assez de lumière, – Problèmes de chauffage, Toits percés, – Moisissures, murs et sols humides, Boiseries abîmées, Pollution de l’environnement, environnement malodorant… Vandalisme ou criminalité dans la région, – Affaissement, crevasses, – Trop peu d’intimité dans le logement mauvaise isolation acoustique, – Trop peu d’intimité par rapport aux voisins, – Environnement proche désagréable (quartier à habitat dégradé, ale.

Les personnes les plus concernés par les problèmes liés au logement ou au cadre de vie sont : – Les personnes vivant dans les ménages de locataires par rapport à celles vivant dans des ménages de propriétaires ; Les ménages jeunes que pour les ménages plus âgés ; – Les personnes qui vivent dans des ménages dont le revenu disponible une fois payé le loyer ou [’emprunt hypothécaire est relativement faible.

En ce qui concerne les différentes catégories des ménages on peu constater que : d’intimité par rapport aux voisins ; – Les propriétaires âgés n’ont plus de charge de logement et ouffrent relativement peu de problèmes relatifs au logement. Le logement est une dimension qul donne lieu à d’importantes inégalités au sein même de la popu ation des pauvres s, à la fois en matière de charge financière mais aussi de conditions de vie. Enfin, ces quelques observations montrent qu’une véritable politique sociale est ici nécessaire, en matière d’accès, de coût et de qualité du logement.

II s’agit non seulement d’alléger la charge logement des plus pauvres et de sortir les personnes de la pauvreté, mais aussi de réduire les inégalités en matière de logement en bas de l’échelle des revenus. La mise au point d’une telle politique devrait tenir compte des différents critères utilisés dans cette étude : propriétaire/locataire, jeune/âgé, logement social/logement privé, critères dont on a montré qu’ils mettaient en évidence des publics différents en matière de logement. Il) La précarisation du logement en France 1.

La définition du mot précarité La précarité est une forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche. La précarité est perçue et définie différemment d’une culture à l’autre. Elle est souvent étudiée en sciences sociales. Dans le domaine économique et social, la précarité est l’absence des conditions et des sécurités permettant à une personne, à une famille, à un groupe, d’assumer pleinement leurs responsabilités et de bénéficier de leurs droits fondamentaux.

En France, un arrêté* de 1 5 responsabilités et de bénéficier de leurs droits fondamentaux. En France, un arrêté* de 1992 a défini cinq catégories de personnes en situation de précarité . • chômeurs, • bénéficiaires du RMI, • titulaires d’un contrat emploi solidarité, • personnes sans domicile fixe, • jeunes âgés de 16 à 25 ans exclus du milieu scolaire et engagés ans un processus d’insertion professionnelle. Dans le cadre de la réalisation de mon dossier sur un thème qui concerne la précarité j’ai choisi les personnes sans domicile fixe. arrêté : c’est une décision exécutoire à portée générale ou individuelle émanant d’un ou plusieurs ministres 2. Les enquêtes sur les sans domicile fixes Selon l’article « la politique du logement locatif » d’Alain TRANOY et Etienne WASMER le Parlement a voté dans le budget 2011 une nouvelle baisse des aides personnalisées au logement (APL) et des aides pour le logement social. Ces baisses vont donc provoquer des inégalltés. Cependant il y a beaucoup d’associations qui uttent contre ces inégalités comme « La Fondation Abbé Pierre » qui braque ses projecteurs sur le mal-logement en France.

Ce n’est que depuis peu qu’on dispose, en France, d’enquêtes sur échantillons représentatifs auprès des personnes se trouvant sans domicile à un moment donné. La première enquête nationale de ce type a été réalisée par l’INSEE en 2001, à partir de la méthode d’enquête utillsée pour la première fois en France par l’INED en 1995, dans Paris intra-muros (Firdion, Marpsat, 1994 et 2000). On peut constater que le nombre de personnes sans domicile ? PAGF s 5 Marpsat, 1994 et 2000). ne date précise est beaucoup plus faible que celui des personnes s’étant trouvées sans domicile au moins une fos au cours d’une année donnée. La composition de la population est différente dans les deux cas. Cela peut s’expliquer par le fait de l’estimation à une date donnée attribue plus de poids aux personnes sans domicile pour de longues périodes, qui n’ont pas les mêmes caractéristiques que les sans-domiciles occasionnels, comme le montre l’exemple ci-dessous. 2. ) La fondation Abbé Pierre et ses actions Abbé Pierre est le fondateur des cette association et il a été résident d’honneur de la Fondation jusqu’au 22 janvier 2007 (date de sa disparition). La fondation a des objectifs suivants : – Lutter pour le fait que chacun puisse avoir un toit où vivre dignement, – Accueillir et orienter les personnes en difficulté de manière inconditionnelle, – S’insurger contre toutes les formes d’injustice et de discrimination dans le logement, Participer au débat public, rappelant sans relâche à celles et ceux qui nous gouvernent leurs responsabilités en termes législatifs, économiques et sociaux.

Depuis 2005, la Fondation a construit plus de 9 000 logements ccessibles aux personnes en difficulté et permis à des milliers de personnes de vivre dignement dans leur logement. En 2012, la Fondation a lancé son 3e programme de construction de logements très sociaux, « Toits d’abord Ce nouveau programme permet de produire des logements à loyer très social dont l’ensem 6 5 Ce nouveau programme permet de produire des logements ? loyer très social dont l’ensemble du coût d’usage, notamment les dépenses énergétiques, est maîtrisé. ? 1500 logements très sociaux » et « 2000 toits pour 2000 familles » ont été les programmes de construction de logements récédents menés sur tout le territoire dans les années 2000-201 0. 9000 familles relogées grâce à la fondation. 22) Les causes L’incapacité d’une personne à obtenir un logement dépend de plusieurs critères. Ily a en premier lieu le chômage. Il est la première cause de l’augmentation du nombre de SDF. Les propriétaires demandent des fiches de paie, si une personne veut occuper un logement.

En France il y a de plus en plus de l’instabilité professionnelle ce qui n’améliore pas les conditions des personnes. Le chômage ou la précarité de l’emploi ne favorisent pas l’acquisition d’un logement. Cependant ce ne sont pas les seules causes, dans la suite de ce dossier je vais exposer plusieurs types. a. L’immobilier L’augmentation du prix de l’immobilier. Impossible pour le Français moyen de s’acquitter d’un logement décent vu les prix du marché. Avec la crise actuelle les prix dus logement ne cessent d’augmenter.

La flambée des prix de l’immobilier et des loyers a accentué les difficultés de nombreux ménages, notamment pour les moins aisés d’entre eux. Tandis qu’encore trop de gens (2,7 millions, selon l’Enquête logement de 2006) ne bénéficient pas des conditions minimales de confort. Il manque 900 000 logements n France, les prix de l’im ublé en dix ans et les PAGF 7 5 confort. Il manque 900 000 logements en France, les prix de l’immobilier ont doublé en dix ans et les loyers ont augmenté de 50 % pendant la même période ! ne évolution qui creuse les inégalltés : le taux d’effort des plus riches pour se loger n’a pas augmenté entre 1992 et 2006, alors que celui des plus modestes a explosé, pour passer de 32 % à 48 b. La protection sociale D’une part, les États ont rogné sur la protection sociale (par exemple, diminution de la durée et du montant des indemnités versées en cas de chômage) pour tenter de limiter le déficit udgétaire, alors que le nombre de titulaires de l’allocation chômage atteignait des records historiques pour les années d’après-guerre dans chacun des pays.

D’autre part, chacun des États a innové en mettant en place de nouvelles mesures sociales qui se veulent plus adaptées à ce nouveau contexte. Le gouvernement se désarme lui-même par la politique d’austérité qu’il met en œuvre. Il faut être beaucoup plus ambitieux sur les mesures d’urgence. c. Le Revenu de Solidarité Active (RSA) La revalorisation du RSA — qui sera d’ailleurs à la charge des départements — constitue une avancée, mals tant que celui-ci ntraînera la suppression des annexes, il continuera à ne pas remplir sa mission.

Il en est de même pour la politique d’insertion qui ne peut passer seulement par l’emploi mais aussi par l’accompagnement des personnes isolées, indispensable pour retrouver une certaine estime de soi. d. La CMIJ Il y a aussi un élargissement de la CMIJ, mais il faudrait également prendre les mesures pour que l’ense 5 élargissement de la CMIJ, mais il faudrait également prendre les mesures pour que l’ensemble des médecins soignent ces patients sans discrimination. Il est impératif d’engager une politique tructurelle sur l’emploi, qui rompt avec la logique actuelle de subvention des emplois précaires et peu rémunérateurs. . Rehaussement de la TVA Rehaussement de la TVA à 10 % va avoir une incidence non seulement sur la construction de logements sociaux, mais également sur la construction de logements d’hébergement d’urgence. 2. 3) Les conséquences La survie des SDF repose sur le don et non sur la vente. Privés de ressources, ils ne peuvent payer ce qu’ils reçoivent. Leurs relations avec les autres échappent donc au principe de l’échange économique qui est basé sur la réciprocité. Cette rupture rend ifficile le sentiment d’appartenance à l’ensemble social. ?? La violence et la santé La violence psychologique subie dans la rue est extrême et s’ajoute aux souffrances liées à l’exil et à des traumatismes souvent vécus dans le pays d’origine ou durant le parcours migratoire. La santé des étrangers SDF est également compromise par la difficulté d’acquérir des ressources financières. Même si 30 % des SDF travaillent, nombre d’entre eux sont sans emploi déclaré. Ils disposent néanmoins souvent d’autres ressources, comme les prestations sociales, « la manche », ou des petits boulots souvent on déclarés.

La pratique de la mendicité suppose de se rendre visible dans l’espace public, et constitue donc une activité à risque pour ces populations qui par crainte des arrestations, doiven constitue donc une activité à risque pour ces populations qui par crainte des arrestations, doivent plutôt se cacher. • Le lien social Xavier Emmanuelli, qui est un cofondateur du SAMU social, insiste sur la transformation du lien social qui, avec la maladie ou la précarité, prend une crudité particulière : « Quand les gens n’ont plus de surface sociale, ils n’ont plus rien à vous cacher.

Ils n’ont plus rien à défendre et plus rien à perdre. » Ceux qui sont parvenus au dernier stade de l’exclusion sociale perdent jusqu’au sens de leur propre corps. Nels Anderson remarquait, déjà en 1923, que si les clochards entretenaient bien du lien social, celui-ci prenait des formes particulieres. Leurs rapports répondaient surtout à des besoins physiologiques, tels que la faim ou le froid. Les relations nourries de sentiments étaient rares et malaisées. Ils développent des pathologies très particulières et leurs rapports aux autres sont alors limités à la violence.

L’Homme ‘est pas la mesure de l’homme. Patrick Declerck, qui se déguisait en clochard pour le besoin de ses enquêtes de terrain, rapporte d’ailleurs, de ses expériences d’immersion provisoire dans des groupes de SDF, le souvenir d’un danger permanent. Du fait de cet environnement agressif et de leur maladresse ? exprimer des sentiments, le lien social des SDF prend en effet des formes désuètes et inattendues. Les multiples écrits que les vagabonds du xviiie siècle, misérables et presque toujours illettrés, portaient dans leurs poches attestaient un attachement quasi superstitieux au reste de la s