La nuit de valogne
Son désir mort, il attend qu’en naisse un autre, qu’il réalisera aussi en le faisant mourir. La vie de Don jean s’est concentrée sur le sexe sans qu’il ait rien compris au sexe. AI ne voit dans le sexe que la réalisation égocentrique de sa pulsion, sans soupçonner les portes qui s’ouvrent alors, le plaisir, la volupté partagée, la relation à l’autre, l’horizon des sentiments… Don jean, certes toujours mobile, tourne en rond. A l’écoute de ses seules pulsions, il est condamné à de perpétuelles exténuation.
Sa vie d’aventures est devenue bègue et ennui swaps toi vie nées page La nuit de vallonné frère boy aminci achoppa 05, 2009 4 pages ennuyeuse. Je me suis amusé à la contrarier fortement. Dans les versions des suivie textuelle siècles, il est puni par le Commandeur, une statue qui figure le divin. Plutôt qu’un Dieu de colère et de vengeance sorti de l’Ancien Testament, je dessine un Fils aimant, trop aimant, une figure à la fois critiquée et perverse.
Voici la vraie punition de Don jean : éprouver de l’amour pour un homme, lui qui le cherchait -si mal- sous le jupon des femmes. Est-ce que cet amour surprenant révèle une homosexualité invoqué ? Certains psychologues ont avancé cette thèse que le injuriions, la multiplication des femmes toujours désirée et toujours insatisfaisante, pouvait cacher virilisent une homosexualité, révélant un culte ambigu de l’homme. Je leur laisse la responsabilité de cette explication car ce n’est pas, allaitement, ce qui m’intéresse ici.
Pour moi, il s’agit surtout de distinguer le sexe de l’amour. L’amour n’ pas de sexe ; il peut se découvrir ou s’épanouir dans la sexualité mais il peut aussi bien s’en passer. L’attachement à l’autre, la fascination renouvelée pour le mystère de l’autre, la dévotion qu’on peut lui porter, tout elle n’ pas gara renouvelée pour le mystère de l’autre, la dévotion qu’on peut lui porter, tout cela n’ pas grand chose à voir avec les frottements de peau, aussi agréables soient-ils.
En cela dans La Nuit de vallonnés, j’exposais les thèmes que je repris dans les Variations énigmatiques. L’amour comme attachement mystérieux à un mystère. La Nuit de vallonnés, grâce à Jean-lac tardive, fut créée en 1991. J’étais émerveillé. Un enfant devant un sapin de Noël. Avec elle, je connus ma première « première ». Puis, 100 représentations plus tard, ma première « dernière ». Cela me serra tellement le cour que, depuis, j’ai toujours refusé de revoir le spectacle.
Pourtant la pièce est continuellement représentée par des compagnies professionnelles et par des troupes d’amateurs. Invité mille fois – et avec quelle gentillesse -, j’ai toujours décliné. Dix ans après, une représentation hommage ma obligé à revoir La Nuit de vallonnés. Surpris, j’en ai découvert les qualités, et aussi les légers défauts. Un instant, j’ai songé les corriger.