La monarchie dans la littérature
Du gène à la protéine se des protéines, sables du p g Bien que l’ADN, support de l’information génétique, soit dans e noyau des cellules eucaryotes, la synthèse des protéines s’effectue dans le cytoplasme. Des molécules d’acide ribonucléique (ARN) fabriquées par transcription de l’ADN, permettent la traduction en protéines du message génétique porté par l’ADN. Les molécules d’ARN sont synthétisées dans le noyau et migrent ensuite dans le cytoplasme : on les appelle des ARN messager ou ARNm.
Dans le noyau, la transcription est le mécanisme par lequel l’ARNm (acide ribonucléique) est synthétisé. Cette synthèse se réalise à partir de l’un des deux brins d’ADN appelé brin transcrit ; ‘autre brin d’ADN non transcrit correspond au gène. Sous raction d’un complexe enzymatique (ARN polymérase), la molécule d’ADN s’ouvre et par complémentarité de bases, fabrication, dans le noyau, d’une molécule d’ARN pré-messager qui après épissage des parties non codantes est transformé en ARNm mature pouvant être traduit en protéines dans le cytoplasme.
La traduction correspond à l’expression dans le cytoplasme de Pinformation génétique portée par PARNm en séquence d’acides aminés (polypeptide). Elle nécessite : Des ribosomes, organites de lecture des codons de l’ARNm et d’assemblage des acides aminés. Des acides aminés libres du cytoplasme et leur transfert au niveau des ribosomes. – Des enzymes (et de l’énergie). – La traduction comporte trois phases : l’initiation, l’élongation et la terminaison. Chapitre 4 : Relation génotype, phénotype et environnement es gènes, séquences d’ADN, sont le support matériel de l’information génétique.
Ils codent pour la synthèse de protéines, molécules de structure et de fonction responsables de l’expression du phénotype d’un individu. Le code génétique est le système universel de correspondance entre la séquence de nucléotides d’un gène et la séquence en acides aminés d’une protéine. La synthèse des protéines passe par deux étapes fondamentales : la transcription dans le noyau de l’ADN codant en ARNm et la traduction dans le cytoplasme de l’ARNm en protéines. Les protéines fabriquées par une cellule (phénotype moléculaire) dépendent : du patrimoine génétique de la cellule.
Une mutation efficace peut être à l’ori ine d’une protéine différente ou de l’absence e de la nature des gènes macroscopique est la conséquence du phénotype cellulaire lui- même dépendant du phénotype moléculaire. Il y a donc des interactions entre les rôles de l’environnement et du génotype dans l’établissement d’un phénotype. Chapitre 5 :Variation génétique et santé Chomme possède un génome constitué d’environ 30 000 gènes. La mise en place du phénotype d’un individu résulte de l’interaction entre son génotype et certains facteurs environnementaux. Chez l’Homme, un tiers des gènes sont polymorphes.
Notre espèce présente donc une forte variabilité énétique issue de mutations et conservée au cours des générations. Ces variations présentent des implications en matière de santé : les hommes ne sont pas « génétiquement égaux devant la maladie Certaines maladies sont causées par la mutation d’un seul gène (mucoviscidose). pour la plupart des pathologies, il y a une prédisposition génétique pouvant être causée par plusieurs gènes différents (cancer, diabète de type Il). Le développement d’une maladie dépend à la fois du génotype et des facteurs du milieu, conditionnés par l’histoire personnelle u sujet.
Le polymorphisme est aussi très présent chez les micro-organismes. Ceux-ci ont un taux de mutation assez faible mais ils se reproduisent rapidement. Parmi un grand nombre de micro-organismes, certains peuvent acquérir des mutations les rendant résistants aux antibiotiques. Ils possèdent alors un avantage sélectif dans un environnement où ces antibiotiques sont très présents : la fréquence des allèles de résistance augmente au sein de la population. Cette évolution rapide des microorganismes pose des roblèmes en termes de prévention et de traitement.