La Marche Du Compagnon 2

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ORDRE MACONNIQUE INTERNATIONAL DU RITE ANCIEN ET PRIMITIF DE MEMPHIS-MISRAIM GRANDE LOGE SYMBOLIQUE MASCULINE D’AFRIQUE (GLSYMA) RESPONSABLE LOGE MYKERINOS NO 26 (ORIENT DE LOME) PLANCHE LA MARCHE DU COM or 10 Sni* to View PRESENTE PAR FEVRIER 2015 A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS Vénérable Maitre, Dignitaires qui illuminez l’Orient et vous tous mes bien-aimés frères , en vos grades et qualités. L’entrée en loge défini e une marche que doit accomplir chaque frère maçon pour y accéder. Et ceci est constaté à chaque niveau ou grade symbolique.

Elle est effectuée suivant des pas et gestuels particuliers. L’apprenti à son grade fait trois pas en ligne droite, et le compagnon que je suis, l’effectuent de quelle façon et de quelle manière? Pour répondre à ce questionnement, et par mes expériences de compagnons, il m’a été demandé de vous faire développer ce midi, le thème sur:  » La marche du déterminée. La marche c’est l’exécution de ce mouvement par une série des pas dont la succession met la sujet qui marche en mouvement. Ce mot « Marche » est à distinguer du mot « démarche » qui a une connotation qualitative et prospective.

Marcher c’est faire des pas successifs pour aller d’un point ? un autre. Dans le fait de marcher, il y a un aspect dynamique, énergétique. L’action de marcher considérée comme une activité physique, est une exercice sportif. Dans le dictionnaire, plusieurs sens a été donné à la marche. Cependant il y a dans toute marche, des éléments constants. un point de départ, une trajectoire, un point d’arrivé et un sens. Tous ces aspects sont observables dans la marche du compagnon franc-maçon. En franc-maçonnerie, la marche est la façon rituelle d’entrer et de se déplacer dans le temple pendant les travaux.

Cest au moment de sa réception comme compagnon que la marche de son grade ui est enseignée. b) Le compagnon Le compagnon est perçu, lui dans le même « LAROUSSE » comme l’ouvrier qui a terminé son apprentissage et qui travaille pour le compte d’un maitre avant de devenir un maitre lui-même. En maçonnerie, le compagnon est celui qui a accédé au deuxième degré symbolique. En somme, on dira que la marche d’un franc-maçon est la façon d’entrer en loge,. Et chaque degré symbolique dispose d’une marche avec des pas et gestuel particuliers.

On peut ainsi penser que la clé des enseignements que nous donne la Franc- maçonnerie est cachée dans l’art de se déplacer . 10 es enseignements que nous donne la Franc-maçonnerie est cachée dans l’art de se déplacer . Pour alors comprendre le symbolisme de la marche du compagnon, il nous faut aller en profondeur tout en décomposant la marche en postures et gestuels au premier point suivi des successions de pas au second point. Il. SYMBOLISME DE LA MARCHE DU COMPAGNON La marche du compagnon est la façon d’entrer rituellement dans le temple au second degré symbolique.

Le plus souvent en relatlon étroite avec l’âge du titulaire. Cette marche est enseignée au nouvel initié ou au nouveau promu dès le jour de la cérémonie e réception ou d’augmentation de salaire par le frère Expert. L’articulation de la marche du compagnon se fait par l’accomplissement d’abord de la marche de l’apprenti, puis l’exécution d’un pas vers la droite suivie d’un second qui le ramène dans la ligne initiale. On décompose donc cette marche en postures et gestuels dans une première étape suivi des successions de pas dans une deuxième étape. ) Les postures et gestuels L « instruction au grade de compagnon décrit la marche du compagnon comme suit: * A l’ordre d’apprenti, on fait les trois pas de ce degré; on salue le VM. a. , le 1er Surv. o. , le 2nd Surv. . par le signe de reconnaissance d’Apprenti. Ensuite on se remet à l’ordre mais cette fois-ci celui du compagnon et on fait un pas en avant vers la droite, en avançant du pied droit et en ramenant ensuite le pied gauche contre le pied droit, talon contre talon, formant ainsi une équerre. amenant ensuite le pied gauche contre le pied droit, talon contre talon, formant ainsi une équerre. Puis, on déplace le pied gauche en avant vers la gauche pour rejoindre l’alignement initial. On ramène le pied droit contre le pied gauche, talon contre talon en formant une équerre. En cette position on fait le signe pénal du ompagnon. Cest pas seulement une succession de pas. Il faut se mettre dans une posture donnée pour l’entamer, l’exécuter et la terminer. Ce sont des attitudes d’une très grande importance pour que la marche accomplie soit authentique et reconnue comme telle.

En éternel apprenti, le compagnon commence en se mettant à l’ordre d’apprenti pour s’affirmer être en possession de lui-même et s’attacher à tout juger de façon impartiale. Après avor saluer le V. O. M. O. et les deux Surv. o. , il se remet alors à l’ordre de Comp. a. , la main droite sur le cœur, rappelant l’engagement pris d’aimer ses FF. . avec ferveur et dévouement, jusqu’au sacrifice suprême si besoin en était. Aussi ayant vu l’étoile flamboyante qui est notre guide sur le chemin initiatique, elle nous conduira à la porte de la vérité si le compagnon sait ouvrir son cœur.

Car c’est en s’ouvrant qu’on apprend et qu’on donne. Après les deux pas, le compagnon exécute le signe de reconnaissance en décrivant une équerre de la main droite, il montre que tous ses actes s’inspirent de la justice, de l’équité et par ailleurs il préférerait s’arracher le cœur plutôt que de révéler indument les secrets qui lui ont été confiés préférerait s’arracher le cœur plutôt que de révéler indument les secrets qui lui ont été confiés. Cest un précieux cadeau que notre ordre offre à l’humanité car il enseigne la discrétion et nous recommande tous le silence. es postures et les gestuels ne peuvent pas être sculptés sans décrire les pas. b) Les successions de pas La marche du compagnon ressemble au déplacement du soleil. Le Compagnon en tant qu’éternel apprenti fera après les trois pas du 1er degré, qui désignent une ligne droite semble conduire à la mort du vieil homme. Le quatrième pas, le pas de ôté indique la liberté laissée au compagnon de s’écarter de la ligne de l’apprenti pour visiter d’autres chantiers et construire. Il faut qu’on sache ce qu’on doit construire et pour qui.

Cette construction ne peut être que des temples à la vertu. Par le cinquième pas, le compagnon retrouve l’axe des trois premiers pas, il figure la vie droite à laquelle aspire le maçon. Dans le livre du compagnon de Oswald Wirth, résume très bien les deux derniers pas je cite:  » Afin de poursuivre la vérité partout où elle se cache, il lui est permis de s’écarter de la route normalement tracée. Mais l’exploration du mystère ne doit point désorienter, tout écart momentané d’imagination étant immédiatement suivi d’un prompt retour à la rectitude rationnelle ».

Pour Oswald Wirth, le pas de coté indique qu’un compagnon n’est pas tenu de suivre immuablement la même direction. Afin de poursuivre immuablement la vérité partout où elle se cache PAGF s 0 immuablement la même direction. Afin de poursuivre immuablement la vérité partout où elle se cache, il est permis au compagnon de s’écarter de la route normalement tracée. Ces pas font allusion à la montée de l’escalier tournant, qui ndique que c’est en soi-même, et en se retournant sur soi-même qu’on peut découvrir son être essentiel. et escalier tournant révèle au compagnon quelque chose de différent et d’unique: l’ascension en spirale de l’esprit dans la tour de la conscience et, ? son sommet, la vive lumineuse étoile qui rayonne pour le monde. Le compagnon poursuit le même but que l’apprenti, il marche vers la lumière céleste qui se trouve symbolisée à l’Est, mais dans son parcourt, il sult la lumière des fenêtres qui éclalrent son chemin. Cette lumière se diffuse selon la course du soleil en rois (03) directions: l’Occident, le Midi et l’Orient.

Il s’approche ainsi de l’est plus que ne peux le faire l’apprenti. L’attention du compagnon est qu’il lui faudra toujours revenir vers la vraie lumière et se replacer dans l’axe de la rectitude. Ill. LES ENSEIGNEMENTS PERSONNELS Apprenti, la marche a été rectiligne et elle s’est faite à l’aide de l’équerre parce que j’ai été mis dans la voie droite. Elle me rappelle les difficultés rencontrées et la nécessité de ne pas m’écarter de mon chemin. Mais en tant que compagnon je vais faire mes pas dans la continuité de ceux de l’apprenti.

Ainsi en lus des trois pas, je dois faire un quatrième pas en avant vers la droite en avançant 6 0 trois pas, je dois faire un quatrième pas en avant vers la droite en avançant du pied droit, puis ramener en équerre mon pied gauche. Ce quatrième pas, dit pas de côté, m’invite à agir, ? voyager. Ce voyage peut être aborder sous trois angles: Le premier est celui des cinq voyages de mon initiation avec la découverte des cartouches m’invitant à approfondir les différentes aspects de la connaissance; Le deuxième est celui où je voyage à l’extérieur.

En rendant visite aux autres loges, je m’instruire de tout ce qui m’était caché; et Le troisieme, plus important est le voyage intérieur. Ces cinq voyages de passage m’ont invité à découvrir le monde et à me découvrir moi-même. Je dois revenir sur la voie de mes propres sens car chacun d’eux me donnent des informations qul deviennent le point de départ de toute réflexion par lesquelles je développe mon esprit et ma personnalité. Ainsi je vais mieux me connaître moi et l’univers qui m’entoure. Mais avant de commencer tout voyage, je dois me munir de mes provisions de voyage.

Cest ainsi qu’en tant que compagnon, je dois savoir me servir judicieusement de mes cinq sens, afin de e garder des erreurs et de l’ignorance; je dois m’appliquer aux cinq sciences fondamentales qui sont la grammaire, la géométrie, les mathématiques, la logique et l’astronomie; elles me seront le guide le plus sûr dans toutes mes actions. De même, les cinq ordres de l’architecture doivent m’être familiers, à savoir le style toscan, dorien, ionien, corinthien ainsi que le st 7 0 doivent m’être familiers, à savoir le style toscan, dorien, ionien, corinthien ainsi que le style composite.

Je dois faire miennes et accepter comme référentielles les philosophies enseignées par es cinq grands initiés: Lycurgue; Solon; pythagore; Socrate et Inri. Ces cinq pas me rappellent la lettre » P » comme  » Persévérance » qui est la constance dans l’action, dans l’effort et dans la pensée. Elle est associée à la vigilance, qui figure dans le cabinet de réflexion. Et si je devais m’égarer et perdre momentanément cette persévérance, le cinquième pas me rappellera alors à l’ordre afin que je retrouve mon chemin.

Par ce cinquième pas je retourne dans l’axe des trois premiers pas et je me rappelle ainsi que la voie de la recherche de la vérité et de la lumière emprunte le court chemin, celui de la voie drolte ? laquelle tout maçon est censé s’identifier. je poursuis le même but que l’apprenti, je marche vers la lumière céleste qui se trouve symbolisée à l’Orient par le Delta lumineux, mais dans man parcourt, je suis la lumière des fenêtres qui éclairent mon chemin. La recherche de la quintessence me rappelle le cinquième pas pour me ramener à la rectitude rationnelle.

Les pas de l’apprenti sont prudents, hésitants et dirigés vers l’Orient. Au grade de compagnon, ils suivent la même direction, et sont cependant plus hardis et expriment la volonté d’obtenir une lumière plus vive. Je dois connaitre le monde dans on ensemble, comme le suggère la présence des deux sphères terrestre et céleste, étudi 0 le monde dans son ensemble, comme le suggère la présence des deux sphères terrestre et céleste, étudier le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, la vertu et le vice, la vie et la mort.

De chaque valeur positive, je dois chercher le complément négatif et grâce à mon intelligence, ramener à l’unité les termes contraires. ces deux derniers pas représentent la lutte et la victoire du compagnon. Il faut garder à l’esprit que nous sommes des bâtisseurs. Sur ce plan en tant qu’apprenti, j’ai travaillé grâce ux enseignements que j’ai reçus, aux dégrossissements de moi- même, j’ai appris les bases. je dois employer les fondations de mon enseignement. En tant que compagnon, je dois bâtir l’édifice.

En passant compagnon, je suis passé de la perpendiculaire au niveau. Cela ne peut se faire que si les fondations sont irréprochables. Je suis passé de la ligne droite au plan. la perpendiculaire ne donne que la verticale, le niveau indique et donne l’horizontale et la verticale ( les deux dimensions acquises au grade de compagnon). Le silence ne m’est plus imposé lors des travaux de loge. e peux cependant utiliser mon droit d’intervention qu’à bon escient. car comme dit la sagesse:  » Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas ».

CONCLUSION Tandis que l’apprenti peut travailler isolément et sur soi-même, le compagnon accomplit son œuvre au sein de la collectivité; c’est ? proprement parler un travail social qui m’incombe, encore que je demeure tenu de poursuivre mon travail d’apprent PAGF 10 un travail social qui m’incombe, encore que je demeure tenu de poursuivre mon travail d’apprenti à la pierre brute. L’apprenti s’est donné pour but la connaissance de soi; le compagnon a our tache la construction de soi; tache qui doit être dignement couronnée par le perfectionnement de soi.

Je sais que l’idéal ne sera jamais atteint, mais je persévérerai néanmoins dans la voie sur laquelle je me suis engagée, donnant ainsi aux apprentis l’exemple de la vertu maçonnique. Aussi est-il de mon devoir de me distinguer effectivement de ceux-ci par mon zèle dans l’accomplissement de l’oeuvre commune et par l’effort habile que j’apporte à sa réalisation. Je sais également que l’étape de compagnon n’est qu’une étape qui m’emmènera vers d’autres étapes, en un mot j’ai gravi quelques connaissances, mais je ontinue à tailler ma pierre pour conforter ma place dans la construction de l’édifice.

Et s’il arrivait de m’égarer tout comme la parabole de l’enfant prodige relaté dans la bible aux évangiles selon Luc, je dois me rappeler du cinquième pas pour me ramener à la rectitude rationnelle. C’est ainsi que je pourrai dire que j’ai merité mon salaire. Que la flamboyance de l’étoile soit toujours pour moi le symbole de l’amour et du feu qui a été allumé dans mon coeur d’initié! Que la sagesse puisse toujours m’lnstruire! Et que la force puisse toujours me soutenir et la beauté décorer mon coeur! j’ai dit.