la libert dans les mains libres
La Liberté dans le recueil Les Mains Libres. Introduction : Les Mains libres se présente comme un ouvrage à quatre mains, incluant les dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Eluard. Cette composition se révèle étonnante et aussi révolutionnaire dès la première lecture du titre. En effet, le titre « Les Mains libres » laisse justement le lecteur libre d’interprétation. « Les mains » donnent à penser à l’outil auquel Pécrlvaln à recours et le terme « libre » donne à voir une symbolique étonnante celle d’une liberté absolue autant dans le fond que dans la forme de l’œuvre.
La question est alors de savoir to page en quoi l’œuvre fait-e réponse il est import OF4 est tout d’abord una el à , p g le milieu de l’époque liberté prisent par les in d’arriver à une ndre que le titre nchissement dans u’à engendré cette Les Mains libres, comme l’évoque assez bien le titre, est une œuvre sans contrainte, il n’y a aucune limite , aucun cadre et rien de réaliste. Cette liberté des mains, ce rejet des contraintes Man Ray les réclame dès le début de son activité d’artiste : le rejet de la représentation selon les règles classiques de la perspective. artiste l’avait déjà admiré chez le peintre Picasso. Dans ces dessins, la main n’obéit plus à des règles strictes et prédéfini prédéfinies, elle ne suit plus des mouvements guidés par le souci d’une copie d’objets, de personne, ou de paysage. La main de Man Ray suit une liberté qui lui est propre : celle d’une création qui paraît assez spontanée comme celle du rêve, celle de l’inconscient.. our les deux artistes , Man Ray ou Paul Eluard l’adjectif « libres » qui qualifie « les mains » ainsi que le fond et la forme de leur travail rend compte de l’enjeu majeur du recueil qui est : l’affranchissement des règles, la liberté d’expression. Envisager le livre comme lieu de liberté, c’est aussi le concevoir comme un véritable moyen de création. C’est du moins ainsi que semblent l’entendre Paul Eluard et Man Ray, dont l’esthétique respective trouve un écho dans le croisement de la photographie ou du dessin et du poème, et dans la relation entre ces deux milieux visuels et verbaux.
Cette relation, qui est de l’ordre d’un regard qui circule entre l’artiste et le poète, donnant à voir et ? lire, et le lecteur spectateur, fait à son tour du livre un milieu apte à susciter la liberté interprétative. e titre du recueil Les Mains libres, publié en 1937, laisse ntendre ce parti pris de liberté, nécessaire à la création et au renouvellement esthétique, liberté affirmée dès le début du XXe siècle. La main en tant que symbole d’action et de liberté est le signe d’une certaine lutte féminine et sa meilleure représentation serait le dessin correspondant au poème « La Liberté ».
Dans ce dessin 2 représentation serait le dessin correspondant au poème « La Liberté ». Dans ce dessin, la silhouette d’une femme nue de nouveau, brandissant un drapeau effectuant un léger saut. Cela pourrait parfaitement rappeler la fameuse représentation de « La Marianne ». Car la femme dans l’univers des Surréalistes est bien souvent la source d’inspiration et est généralement idolâtrée. Le mouvement surréaliste est parfois même considéré comme une certaine libération pour la femme, elle est source d’inspiration.
L’idée de la liberté à travers les mains est illustrée dans le dessin « Des mains dans les Nuages ». Quant à l’action, en l’occurrence l’action de créer apparaît dans « Brosse à Cheveux » qui semble être l’esquisse d’un peintre effectuant le portrait d’une femme grâce à un pinceau qu’il tient dans sa main. La main en tant que symbole d’action est illustré par Man Ray sans être forcément reliée à l’image de la femme. Comme dans « Solitaire », bien que l’action semble faire partie du monde de l’ennui.
La main est au premier plan dans le dessin de « La Lecture » et maintient un journal par exemple. De même, le dessin « Liberté » est construit de telle sorte qu’il laisse un espace symbolique entre la figure féminine et la marge droite. Certaines interprétations semblent évoquer qu’il s’agit de l’espace que nous donne notre liberté pour créer et pour agir. C’est ainsi que le poète associe la liberté au « vertige », à la manière existentialiste d’une angoisse sans doute, qu 3