La Guerre du Vietnam
La guerre du Vietnam La cause de cette guerre se trouve dans ce (1946-1954) qui opposa la France au Viêt-minh, fondé et dirigé Hô Chi Minh. La reconquête de la France pour son ancienne colonie, signa l’impossibilité pour les Viêt-minh et pour le gouvernement français de s’accorder sur l’indépendance du Viêtnam qui conduisirent, en décembre 1 946, au premier conflit indochinois, connu sous le nom de Guerre d’Indochine. La bataille décisive eut lieu au printemps 1954 lorsque le Viêt-minh attaqua le camp retranché S -peto View next page français de Diên Biên dans le nord du Viêtn cinquante-cinq jours, capitulèrent.
Aux accords de Genè s un siège de 4, la France et le Viêtnam-du-Nord mirent fin ? la guerre. L’indépendance du Laos, du Cambodge et du Viêtnam était reconnue, ce dernier étant partagé en deux zones de part et d’autre du 17e parallèle. On pourra réunifier les deux « Vietnam » lors d’élection libre. Ni les États-Unis ni le gouvernement de Saigon ne signèrent les accords de Genève, mais les États-Unis dirent qu’ils ne nuiraient pas aux accords. Avant que la France eût quitté le Viêtnam, en 1955, les États-Unis commencèrent à soutenir militairement le gouvernement de Saigon.
Le 24 octobre 1954, le président offrit une aide ?conomique au Viêtnam-du-Sud, et des chefs militaires durent entrainer le Vietnam du sud. L’aide déposition de Bao Dai, obtenue par référendum le 23 octobre 1955, à la suite duquel le Viêtnam-du- Sud devint une république, présidée par Ngô Dinh Diêm. La première chose qu’il fit, c’est de ne pas organiser d’élections pour réunir les deux Vietnam car le Vietnam du nord aurait truqué les votes selon lui. 11 décembre première intervention américaine, elle aide directement les sud-vietnamiens dans leur combat contre la guérilla communiste. février : I US Air Force lance sa première offensive érienne directe sur le Nord-Vietnam. Leur but est de coupé le ravitaillement et le carburant des nordvietnamiens. Ces bombardements marquent le début de la deuxième guerre d’Indochine. 2 septembre : Mort de Hô Chi-Minh. 1961 1963 1965 1966 1969 1976 Guerre du Vietnam 2 1963), qui n’auront pas de soutien populaire. Kennedy multiplie l’envoi de « conseillers militaires ». Johnson multiplie les renforts, ? partir de 1965, 550 000 « boys » combattent contre les Viet-congs, c’est une intervention directe des États-Unis.
Le « bourbier vietnamien » La plus forte armée du monde ne parvient pas à réduire le ésistance des « va-nupieds » du Viet-cong du Sud. Ils ont beau fortifier la frontière entre les deux Vietnam, les Nord-Vietnamiens continuent à la contourner par la « piste Hô Chi Minh » pour les aider. Ils revendiquent l’unification. Dès lors, Johnson ordonne en 1 965 le début des bombardements massifs sur le Nord (au total : 2 fois plus que lors de la Seconde Guerre mondiale, soit 7,8 millions de bombes).
Le Nord tient, parfois grâce à des abris de fortune. Les Etats-Unis sont montrés du doigt par l’opinion internationale Le chef de la police du sud vietnam, Nguyen van Ngoc Loan devient célèbre près avoir été photographié en train d’exécuter sommairement un suspect vietcong en plein Saigon. Vietnamien découvert par un soldat américain après avoir marché sur une mine Le retrait américain : L’Amérique « malade » du Vietnam • Les dangers et les pertes humaines (58 000 morts au total) subis par les « boys ».
L’usage de la drogue se répand, les désertions se multiplient, la révélation des massacres perpétrés, l’utilisation d’armes chimiques. ‘image du photographe N 3 iated Press, reçu le Prix Pulitzer, la plus importante des récompenses journalistiques aux États-Unis. A la suite d’une bombe au napalm. Ce qui entraîna une condamnation croissante de l’opinion publique internationale et américaine. Le général de Gaulle qui s’est rapproché de la Chine dénonce dans son discours de Phnom Penh en 1966.
Johnson, découragé, ordonne de suspendre les bombardements. Il renonce même de se présenter aux élections présidentielles de 1968 tant son nom est associé au désastre du Vietnam. Aux Etats-Unis la jeunesse qui manifeste fait de la paix l’un des thèmes de sa contre-culture et de son émancipation (Woodstock). L’Amérique sûre d’elle est contestée. Woodstock en 1969est un festival de musique régroupant 300 00 personnes pour certaines appelées à cette époque les hippies.
Ce regroupement dure 3 jours, durant lesquels diffèrent artistes se produiront pour contester la guerre du Vietnam tel que Jimi Hendrix qui joua l’hymne américain torturé en imitant le bruit des bombes qui tombent avec sa guitare ou encore, Joe McDonald’s qui fait prononcer aux personnes présentes le mot « fuck » ,alors qu’il était interdit de prononcer tout gros mot à la radio ou à la télévision . Nixon : « ramener les boys à la maison » Un de ses slogans électoraux, il tente de trouver une solution. Négocier tout en renforçant l’armée du Sud.
Ouvertes à Paris les négociations durent lesquelles, Nixon reprend I 4 faire pression et favoriser un coup d’État au Cambodge pour tenter de fermer la piste « Hô Chi Minh » La Piste Hô Chi Minh est un ensemble de routes et de sentiers employés pendant la guerre du Viêt Nam. Reliant la République démocratique du Viêt Nam et la zone Sud du Viêt Nam, en passant par le Laos et le Cambodge, la piste Ho Chi Minh fut utilisée par l’Armée populaire vietnamienne et les combattants du Front national pour la libération du Viêt Nam FNL pour le ravitaillement en nourriture et en matériel des miliciens du Sud.
Le prototype de la piste Hô Chi Minh a été le réseau de voies de transport pour ravitailler la bataille de Dien Bien Phu en 1954. 1973 à Paris : cessez-le-feu signé par H. Kissinger et le Nord- Vietnamien Duc Tho, les troupes américaines se retirent. Elles laissent face à face les troupes du Sud (qu’ils continuent à approvisionner en armes) et les troupes du Viet-cong soutenus par l’armée régulière du Nord. 1975 marque la défaite pour le Sud, la prise de Saigon désormais appelé Hô Chi Minh-ville, la prise de Phnom Penh capitale du Cambodge par les Khmers rouges soutenus par la Chine.
C’est l’échec global de la politique américaine en Indochine. Aujourd’hui les Etats-Unis, à travers de nombreux films et de grands réalisateurs d’Hollywood, et quelques affiches sont présentés ici. Ont fait un travail sur leur culpabilité ou « syndrome du Vietnam » où s’exprime toute l’absurdité de cette guerre. Bilan : S Bilan Des millions de Vietnamiens sont morts des conséquences de la guerre du Viêt Nam. Les registres sont difficiles à consulter ; de plus les tués furent littéralement déchiquetés par les bombardements.
Il est donc très difficile de savoir exactement qui est mort de quoi ; soit ? victimes de guerre du Viêt Nam » soit tués par des sous- munitions non explosées et des mines. Les effets sur l’environnement des agents chimiques, tels que l’agent orange très utilisé par les Américains, ainsi que les problèmes sociaux énormes causés par la dévastation du pays après tant de morts, ont certainement réduit la durée de vie de beaucoup de survivants.
De plus, la contamination d’une partie du sol entraine encore aujourd’hui de graves problèmes de santé (malformations à la naissance, hypertrophie, rachitisme, cancer des poumons et de la prostate, maladies de la peau, du cerveau et des systèmes erveux, respiratoire et circulatoire, cécité, diverses anomalies à la naissance) surtout dans les campagnes car les plus touchées.
Les estimations des pertes les moins importantes, sur les déclarations du Nord Viêt Nam étaient autour de 1,5 million de Vietnamiens. Le Viêt Nam a annoncé le 3 avril 1995 qu’un total d’un million de combattants communistes vietnamiens et quatre millions de civils avaient été tués durant la guerre. Les pertes du Sud Viêt Nam sont estimées à 255 000 militaires et 430 000 civils tués dont 80 000 en 1974, soit plus que toute les autres années de