La fortune des rougon, la crise de la tante dide
Non, grâce ! Ne tirez pas… Ce n’est pas ma faute… Si vous saviez… » Elle s’était presque mise à genoux, pleurant, suppliant, tendant ses pauvres mains tremblantes à quelque vision lamentable qu’elle apercevait dans l’ombre. Et, brusquement, elle se redressa, ses yeux s’agrandirent encore, sa gorge convulsée laissa échapper un cri terrible, comme si quelque spectacle, qu’elle seule voyait, l’eut emplie d’une terreur folle. « Oh ! Le gendarme ! » dit-elle, étranglant, reculant, venant retomber sur le lit où elle se roula avec de longs éclats de rire qui sonnaient furieusement.
Pascal suivait la crise d’un ?il attentif. Les deux frères, très effrayés, ne saisissant que des phrases décousues, s’étaient réfugiés dans un coin de la pièce. Quand rouge entendit le mot de gendarme, il crut comprendre ; depuis le meurtre de son amant à la frontière, tante dédie nourrissait une haine profonde contre les gendarme meurtre de son amant à la frontière, tante dédie nourrissait une haine profonde contre les gendarmes et les douaniers, qu’elle confondait dans une même pensée de vengeance. Mais c’est l’histoire du braconnier qu’elle nous raconte là », murmura-t-il. Pascal lui fit signe de se taire. La moribonde se relevait péniblement. Elle regarda autour d’elle, d’un air de stupeur. Analyse: l/ Une scène de délire hystérique: a)Des propos incohérents. Les segments de phrases qu’elle prononce n’ont aucun rapport. Elle ne s’adresse à personne. Délire personnel « j’ai entendu l’or ». Pas de sens (au premier abord). Bu)Réaction de la tante dédie à ce dont elle a été témoin. Témoin d’une chose traumatisante. J’ai entendu l’or » = référence à l’argent que rouge a passé à antenne (fausse prise de la mairie pour héroïsme rouge). « Il n’ avait qu’un enfant et il l’ont mangé » = Métaphore sur salière. Le narrateur et elle sont les seuls à savoir pour le meurtre de salière. Ses propos deviennent compréhensibles en les interprétant. Discours se terminant par une malédiction « Maudits! Maudits! » – réf. Aux tragédies grecques. C’est une intuitive, elle avait prévue que salière risquait un danger. Passage important qui présente le caractère du nerveux.
Montre la croyance de sala en la méthode de l’humain humoral (Les sanguins: les coléreux, Les billes jaunes: les rêveur, Les billes noires: les mélancoliques, Les lymphatiques: ceux qui ne s’énervent jamais). AI/ Le dénouement tragique: a)Dénouement construit. On s’appuie sur la structure du roman, les cinq premiers chapitres suivent un fil conducteur: la colonne des Insurgés. À la fin du cinquième chapitre, Miette est tuée, salière emprisonné. La mort de salière nous est toujours racontée en analyse. Le roman commence par leur amour et se termine par la mort de salière, au même endroit, l’aire est mettre.
Tante dédie annonce le dénouement tragique, accuse, voile les passions = jalousie, cupidité… Bu)Scène révélatrice des autres personnages. « Pascal, les larmes aux yeux ». Pascal est le bon fils, l’exception de la famille, il a peur pour salière « j’ai un doute affreux » et veut le sauver. Pierre est quelqu’un qui se dissimule, il est hypocrite. Il a peur d’être compromis car il comprend l’allusion à l’or. On rappelle sa cupidité « l’ancien marchand d’huile ». Il décharge sa responsabilité sur les autres. Cette extrait sert de révélateur pour les personnages tout en participant au dénouement, proche.