la folie
richesses et la richesse des nations incluant le budget Pour Léon Walras, l’économie politique se définie comme l’exposé de ce qui est, et le programme de ce qui devrait être. L’évolution de la pensée économique peut être retracée en 5 grandes phases historiques qui ont été : 1) Jusqu’au 1 6ième siècle la pensée économique n’est pas formulée en tant que telle. Il s’aglt généralement d’un prolongement de l’analyse philosophique, historique ou politique. ) De la fin du la folie Premium gy layeseck92 01, 2014 | 23 pages UNIVERSITÉ GASTON BERGER DE SAINT LOUIS UFR DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES LICENCE 1 / SEMESTRE 2 ECONOMIE POLITIQUE L’économie vient du mot grec « oikonomos », du mot « oika » qui veut dire maison, cité et « nomos » qui veut dire règle donc qui veut dire administration de la cité, de la maison, du domaine. Et on rajoute le terme politique qui renvoi à la cité- Etat. Traditionnellement, on définit l’économie comme la science qui étudie la façon dont sont aménagées la production et la répartition des richesses.
Le terme économie politique renvoi ? la modernité dans la gestion de la cité où le Gouvernement joue Swipe to nex: page nécessairement un g est créée au début d or2A onomie politique yée à l’origine selon Charles Gide pour dé re p uction économique, Sni* to View nextggge l’offre et la demande avec les lois et coutu urs relations la distribution des du 16 au début du 18ième siècle, la pensée économique émerge en tant que forme d’analyse spécifique dans le cadre de la doctrine mercantiliste. Antoine de Montchrestien invente ainsi le terme économie politique pour qualifier son approche scientifique. ) Au 18ième siècle, la pensée économique s’affirme comme discipline indépendante, dotée d’institutions autonomes. Formalisée par Adam Smith, le paradigme libéral ou classique ontribue à la détachée définitivement de l’analyse politique. 4) Au 19ième siècle, la Révolution financière et la Révolution Industrielle contribue à une remise en cause partielle du paradigme classique. Les théories alternatives plaident en faveur d’une action étendue de l’Etat pour réguler les activités économiques. ) De la fin du 19ième siècle à nos jours, on assiste à la coexistence de plusieurs paradigmes concurrents : le néoclassicisme, le keynésianisme, le libertarialisme. La pensée économique tend également à se décanter en une multitude de spécialités et de programmes théoriques. Chapitre I : L’ETAT MARCHAND : Le système féodal reposalt sur le besoin de protection que ressentaient les paysans exposés aux entreprises des pillards. Le Seigneur défend ses gens et ses serfs et chaque manoir produit la plus grande partie de ce qu’il consomme.
Avec l’évolution du commerce par voie terrestre et maritime, le besoin de protection diminue et les propriétaires des récoltes excédentaires peuvent les vendre et acheter en échange d’autres produits agricoles qui leur font 3 excédentaires peuvent les vendre et acheter en échange d’autres produits agricoles qui leur font défaut ou des articles fabriqués ar les artisans des villes. Les cités se développent, les marchands prospèrent et un système commercial avec ses marchés et ses foires succède peu à peu au vieux système coutumier de production et de consommation locale.
L’augmentation de la population des villes, la fabrication accrue de biens destinés à la vente, le développement du commerce et des transports des marchandises sur de longues distances, sont les facteurs principaux qui déterminent l’apparition de l’Etat national centralisateur de pouvoir. En Espagne, au Portugal, en France, en Angleterre, dans les principautés allemandes, règne un monarque bsolu, symbole et expresslon de la souveraineté de l’Etat.
Contrairement aux seigneurs féodaux, l’Etat emploi une armée de mercenaires pour protéger son pouvoir, les fonctionnaires pour administrer ses affaires et lève des impôts pour faire face à ses dépenses. Comme les marchands, l’Etat a besoin d’argent et plus les sujets ont de l’argent plus l’Etat peut en collecter et en dépenser. Il encourage les entreprises lucratives : les manufactures, le commerce et la banque. Il construit également les grandes routes, entretient les voies navigables et assure la sécurité du commerce. Il encourage les campagnes de marchands ar des subventions et d’octroie de privilèges et de monopoles.
Il protège les industries naissantes contre la concurrence étrangère et facilite l’importat monopoles. Il protège les industries naissantes contre la concurrence étrangère et facilite Fimportation de matières premières. Il combat les menées féodales contre le commerce et l’accumulation des richesses. Il s’efforce de briser les barrières que les corporations conservatrices élevaient pour interdire l’accès de nouveaux venus à leur profession. En résumé, l’Etat national fournit un aliment substantiel au capitalisme naissant.
Il brise et élimine le vieux système féodal avec ses privilèges et ses castes, ses méthodes caduques de production et de répartition et préceptes moraux périmés. l) Le capitalisme naissant Le 16ième siècle marque un tournant dans l’évolution de l’humanité : l’extension considérable des marchés change profondément les mentalités, l’appétit de jouissance et la soif des richesses se substituent au détachement et à l’idéal de modération prôné pendant le Moyen-âge. Déjà aux 1 2ième et 13ième siècles les croisades avaient renouées les liens entre lorient et l’occident.
Cest la phase des grandes découvertes. Donc le monde s’étend, les grands Etats se forment et les mentalités évoluent. Les monarchies créent des ensembles politiques et économiques de vastes dimensions dans lesquels la noblesse reste à l’écart de l’activité économque. une classe bourgeoise se développe et obtient l’autonomie politique des villes. Les hommes d’affaires les plus ambitieux s’introduisent dans le Conseil Royal et deviennent banquiers et conseillers du Roi et assurent la sécurité de leurs affa 3 Royal et deviennent banquiers et conseillers du Roi et assurent la sécurité de leurs affaires.
Dans ce nouveau régime, nous assistons à une ouverture du commerce vers l’extérieur sur les marchandises. Ces dernières sont transportées sur de plus longues distances. Déjà au Moyen-âge, les croisades avaient stimulé le commerce de l’Europe vers l’Orient. La route des caravanes par voie terrestre vers les Indes était périlleuse et couteuse. Avec la découverte d’une route maritime plus longue mais moins onéreuse qui contourne l’Afrique par le portugais Vasco De Gama, les Nations atlantiques établissent de lucratives bases commerciales sur les iles et les côtes de l’Asie.
Et la découverte de l’Amérique par Pespagnol Christophe Colomb stimule la course fiévreuse à la richesse avec d’énormes butlns d’or et d’argent extorqués aux indigènes du Mexique et du Pérou. Selon les doctrines d’Aristote et de St Thomas D’Aquin, cette sorte de richesse ne présentait certainement aucune utilité mais grâce à elle, les espagnoles privilégiés achètent tout ce qu’ils convoitent à des prix extravagants, vivent dans le luxe et la monarchie espagnole provient de cette fortune. Ainsi circule à travers l’Europe une masse importante d’or et d’argent au moment où e commerce en expansion a besoin de plus grands moyens.
Les nouvelles entreprises natlonales ou coloniales exigent un volume accru de capitaux et d’investissement et l’excès de butins d’or et d’argent sur le marché européen conduisent à une hausse des prix de manière spe PAGF s 3 butins d’or et d’argent sur le marché européen conduisent ? une hausse des prix de manière spectaculaire. Ce qui conduit ? l’inflation avec des profits exagérés pour les producteurs et la ruine pour les détenteurs de revenus fixes. Mais les bénéfices stimulent le commerce et facilite de nouveaux investissements.
Il) Les bullionistes et Thomas Mun Au cours du 1 6ième siècle, le stock de métaux précieux est multiplié par huit. Sous la pression d’un tel afflux, les prix augmentent rapidement ce qui entraine de profondes mutations dans les structures sociales comme dans les rapports de puissances. Tout naturellement, les marchands, les gouvernants et les penseurs de l’époque admettent sans discussion que le prlncpal objectif de la politique nationale doit être l’accumulation des métaux précieux. La monnaie est-elle la forme la plus commode de la richesse ?
Grâce à elle, il est possible d’acheter des biens, se procurer es sep. ‘ices car elle a cours dans le monde entier. Elle n’est pas périssable et peut être stockée indéfiniment jusqu’en cas de besoin. Sous un petit volume, elle peut avoir une grande valeur. L’exemple fut donné par l’Espagne qui est devenu riche par l’accumulation d’or et d’argent et dés lors, les autres nations s’efforcent de suivre FEspagne sur cette voie. Les premiers défenseurs de cette politique furent nommés bullionistes car ils souhaitent que leurs pays détiennent le plus de lingots.
Si l’Etat a cette vocation et est le droit puissant, logiquement, le Gouvernement doit interdi Si l’Etat a cette vocation et est le droit puissant, logiquement, le Gouvernement doit interdire l’exportation d’or et d’argent et par la suite favoriser l’entrée d’un grand nombre de butin d’or et d’argent en procédant à une stricte règlementation. Ainsi un marchand qui vend à l’étranger ses biens contre des métaux précieux doit être encouragé et non pas celui qui effectue un simple échange de marchandises.
Cause pour laquelle l’Angleterre interdit l’exportation des pièces et des lingots d’or et contrôle les transactions de ses marchands. En 1601, la compagnie britannique des Indes orientales reçoit sa charte e la Couronne qui lui octroie le monopole du commerce avec les Indes. Cette compagnie n’est pas seulement une entreprise prlvée mais aussi un instrument délibéré de politlque nationale. Elle a quelques ennuies lorsqu’en 161 3, un de ses navires fait naufrage et on découvre dans ses cales une grande quantité de lingots d’or exportés en fraude et cette affaire provoque une très vite controverse.
Parmi les défenseurs de la compagnie, se trouve Thomas Mun (1571-1641), un homme riche et cultivé, fils d’un marchand de Londres. Il est entré en 1615 à la compagnie des Indes comme expert en relation publique, il fut un des plus emarquables de l’histoire. Son importante contribution à la théorie du commerce extérieur et son livre paru après sa mort sous le titre : « Le trésor de l’Angleterre grâce au commerce extérieur Thomas Mun affirme que le commerce extérieur constitue le moyen normal d’accroitre I 7 3 commerce extérieur moyen normal d’accroitre la richesse des nations.
La valeur des exportations doit être superieure à celle des importations et le résultat doit faire entrer dans le pays de l’or et de l’argent même si l’élargissement du commerce extérieur exige à en dépenser une partie dans les territoires étrangers. Supposons que l’Angleterre aie fait une étude de marché sur quelques marchandises importées des Indes en vue de les revendre à des pays voisins. Ex : il achète pour 50. 000 livres sterling de vanille aux Indes orientales et il revend pour 500. 000 livres sterling à la France ou à l’Espagne.
Sans doute, l’Angleterre fera un énorme bénéfice en déplt des frais de transport et des salaires. Mais ces sommes ne sont pas totalement perdues puisqu’elles sont empochées en partie par des anglais. Mun énonce que le commerce est profitable même si l’or et l’argent se font rare pour permettre des transactions au comptant. Et en prenant l’exemple des banquiers italiens, il explique que l’emploi de la monnaie de crédit sous forme de document garantit par des banques qui procèdent à leur compensation par un simple jeu d’écriture permet d’éviter la circulation de la monnaie métallique.
Mun postule aussi qu’un excès de conservation de monnaie métallique dans un pays entraine la hausse des prix des biens qui agit par la baisse de la consommation. Mun admet que la monnaie n’est une richesse que si elle est utilisée comme moyen d’échange. Il 8 3 que la monnaie n’est une richesse que si elle est utilisée comme oyen d’échange. II épouse la théorie d’Aristote, de Platon et des théologiens du Moyen-âge en considérant que la véritable richesse consiste en marchandises et en services effectifs produits et consommés.
Cependant il se sépare d’eux lorsqu’il estime qu’une production et un commerce judicieux peuvent rapportés davantage que la production locale. Ill) Le mercantilisme Le mercantilisme est une doctrine qui repose sur le développement des marchés et du commerce. Le terme mercantiliste implique que la meilleure politique pour un pays est celle du marchand. Dans l’histoire de la pensée économique, ‘ère mercantiliste s’étend de 1450 à 1750. La nation mercantillste considère les autres nations comme des concurrents.
Il cherche à s’enrichir en exploitant à l’extérieur des sources coloniales des produits bon marché et à l’intérieur une main d’œuvre misérablement payée. L’objectif poursuivi par le mercantilisme est l’enrichissement de la nation. Cependant le commerce est privilégié par rapport à l’agriculture et l’enrichissement de la nation repose sur le volume de stocks de métaux précieux. Les mercantilistes affirment que la richesse d’un pays, hormis les tocks de métaux précieux, dépend de sa population, de ses aptitudes, de ses ressources agricoles et industrielles.
L’apparition des premières affaires capitalistes et l’expansion des échanges nécessitent des besoins de capitaux. Par la suite, apparait la liaison entre la monnaie disponi PAGF 3 échanges nécessitent des besoins de capitaux. Par la suite, apparait la liaison entre la monnaie disponible et les possibilités se développement de la production. Selon les mercantilistes, le développement du commerce exige le développement de la monnaie en circulation. Cette monnaie doit être abondante, forte t constante dans un cercle aussi large que possible.
Les formes mercantilistes : Malgré ces caractères communs, la pensée mercantiliste n’est pas homogène. Deux raisons le confirme. La première raison est historique car la pensée n’est pas figée ; en 300ans, il faut qu’elle évolue ; La seconde est géographique : chaque pays va découvrir les modes d’application particuliers à sa doctrine La forme espagnole et portugaise : L’Espagne et le Portugal sont animés d’un souci de garder l’or et l’argent en provenance des colonies. L’échange de marchandises contre de l’or est favorisé.
Les étrangers qui viennent vendre eur bien à l’Espagne devront être payés par des marchandises espagnoles. Ce système a échoué du fait du lien existant entre la monnaie et les prix. L’afflux de métaux précieux sur les marchés espagnols et portugais à provoquer une violente hausse des prix parce que les biens devenaient rares à cause de la hausse de la consommation. Et la monnaie en excès au lieu d’augmenter la capacité de financement de la production supplémentaire de biens est dépensée en biens de consommation. Ainsi l’offre est inférieur à la demande ce qui entraine une importation de biens (offre de biens