La femme au sein de l’espace public marocain
C’est e moment là qu’un de ses amis, professeur à l’échoie Supérieure de Gestion de cisaillant, rétorqua en me disant d’un air supérieur et arrogant : « Je ne sais pas jusqu’ quel point d’histoire je peux aller avec toi, mais au cas où tu aurais entendu parler de gandin, il vaudrait mieux pour les appellations de prendre exemple sur lui et d’arrêter de lancer des rockers sur les Israéliens Selon lui, sous prétexte que sa grand-mère est albanaise, personne ne connaît mieux a question, pas même une jeune étudiante qui est passée par la faculté d’histoire à la sermonne !
Ainsi, même aux états-Unis d’marquée, une public américain premier boy secourait harpe 22, 2009 | 17 pages d’arrêter de lancer des rockers sur les israéliens ». Selon lui, femme américaine n’ pas le droit de donner son opinion dans un espace public où se trouvent des hommes américains ! Même là-bas, on trouve le moyen de la mépriser, de l’humilier et de porter atteinte à sa dignité simplement parce qu’elle est femme.
Toutefois, la femme ne diffère de l’homme que d’un point de vue morphologique, elle est son égale à tous les niveaux hormis du côté physique puisque l’homme est par nature ôte d’une musculature plus forte et plus solide. Or, il semblerait que l’opinion diverge à ce sujet au marc, car société patriarcale qui place l’homme au dessus de tout, beaucoup empêchent ces dernières de jouir de certaines libertés, ne serait-ce que morales et intellectuelles, et d’accéder à certains espaces publics locaux, nationaux ou mêmes internationaux !
Mais au nom de quoi est légitimée cette hiérarchie ? Au nom de quoi l’homme serait-il supérieur à la femme ? Pourquoi les institutions étatiques n’entrent-elles pas en jeu pour abolir ces ?inégalités ? Qu’est-ce qu’un pays démocratique où la femme n’est pas prise en compte, y compris dans les espaces publiques politiques ?
C’est ce que nous allons traiter dans cette dissertation, avec en première partie, pour mieux comprendre les sources du problème, un regard sur le sens commun et les stéréotypes portés sur les femmes au marc ; puis, dans une seconde partie, un regard analytique qui essayera d’expliquer les raisons du sexisme au marc et qui se voudra être un regard quelque peu critique mais néanmoins nécessaire dans la mesure où mettre le doigt sur l’origine d’un problème c’est déjà faire n pas vers son dénouement. – Regard sur le sens commun vis-à-vis des femmes au marc : vis-à-vis des femmes au marc : Nous vivons aujourd’hui dans un pays où la situation de la femme est délicate dans la mesure où celle-ci porte plusieurs stigmates. En effet, beaucoup de préjugés sexistes persistent au marc, comme le fait de penser que l’homme est par nature plus puissant et plus intelligent que la femme, qu’il est supérieur à la femme, que la femme est une tentatrice qu’il ne faut pas hésiter à brimer pour ne pas être séduit, ou encore que toutes les femmes sont des « butes ».
La femme est donc un individu méprisé au sein des espaces publiques et privés américains, elle est même diabolique. Ces idées reçues sont la preuve que la femme américaine d’aujourd’hui n’est pas perçue de manière objective ni traitée à sa juste valeur car bien que les infrastructures et les modes de vies se soient modernisés, les mentalités demeurent moyenâgeuses.
Aucun respect intrinsèque n’est accordé à la femme américaine, et aucun homme n’ de scrupules aujourd’hui pour ne pas draguer une femme dans l’espace public commun ; qu’elle soit arabe, berbère, étrangère, mariée, enceinte, jeune fille, liée dame, vierge ou « peut » ; car il partira forcément du postulat qu’il est supérieur à elle, que celle-ci n’ pas son mot à dire et que toutes les femmes, même les jeunes vierges à peine mariées, sont des « butes ».
Les hommes s’octroient des droits qu’ils interdisent aux femmes, et légitiment tous leurs vices par leurs besoins physiologiques ou par leur simple statut d’homme. En effet, lors de diverses disais leurs besoins physiologiques ou par leur simple statut d’homme. En effet, lors de diverses discussions avec mon cousin portant sur le thème de l’infidélité, celui-ci me unifiait qu’il était incapable de rester fidèle à une femme car un homme a par essence le besoin de changer de partenaire, de se divertir et d’assouvir certains fantasmes, qu’il a des pulsions sexuelles incontrôlables.
Je lui demandais alors s’il accepterait ce genre de propos venant de sa partenaire. Celui-ci répondait toujours que non dans la mesure où « les femmes sont différentes, que ouillères aiment elles ne peuvent tromper leur conjoint et que de toutes les manières elles n’avaient pas les mêmes envies ou les mêmes pulsions frénétiques de sexe. Celles qui sont comme ça sont des nymphes ». Ainsi, inconsciemment, celui-ci considère que les femmes n’ont pas les mêmes sentiments ni les mêmes sensations que les hommes, qu’elles sont politiquement différentes.
D’ailleurs, cette vision des choses me rappelle fortement, titre figuratif, le mouvement génisse utilisé par dalla tiller pour légitimer ses crimes à l’encontre de l’humanité, cela en prônant de fausses théories scientifiques qui affirmaient que certains hormone étaient politiquement « dégénérés Certes tiller a commis un crime contre l’humanité à l’échelon d’une nation toute entière en assassinant des millions de personnes, mais qu’en est-il des meurtres moraux ?
Quelle est la différence ? Je n’en vois personnellement aucune dans la mesure où plusieurs femmes américaine différence ? Je n’en vois personnellement aucune dans la mesure où plusieurs femmes américaine sont psychologiquement anéanties par l’oppression quotidienne des hommes, qui s’exerce à tous les niveaux de leur vie, savoir dans tous les espaces publics américains mais aussi dans leurs espaces privés et intimes.
Assurément, nombreuses sont les femmes qui sont moralement harcelées et torturées au marc, victimes des inégalités et e l’injustice instaurées par les hommes. En effet, étant donné que la genet masculine américaine ne peut encore concevoir qu’une femme qui porte une muni-jupe et qui fume dans l’espace public peut aussi être une femme respectable dotée de beaucoup d’éthique ; ils lui interdisent l’accès à plusieurs de ces espaces et cela de manière tacite bisexuelle se compromettrait en attirant sur elle ce genre d’attentions.
Même dans les zones les plus ouvertes d’esprit, les hommes aboutiraient inéluctablement à la conclusion que celle-ci est une « peut », le penseraient si fort que cela s’entendrait, et se noieraient le droit de la draguer ou de lui manquer de respect. Cette forme de mépris et d’irrespect est, comme nous l’avons dit plus haut, d’autant plus dangereuse qu’elle exerce une forme d’oppression morale sur les dames, qui souffrent alors de ne pas pouvoir jouir de la même liberté de pensée et d’action que les hommes.
Je reprendrai encore une fois un des exemples de mon séjour de fin d’année à née rock pour dire que lors d’une discussion avec mon cousin et ses orna, l’un d’entre eux rock pour dire que lors d’une discussion avec mon cousin et ses amis, l’un d’entre eux me dit : « Mais tu sais nous les hommes, on ne fait plus confiance aux femmes américaine et c’est pour ça qu’on n’arrive plus vraiment à nous investir dans les relations.
Elles sont toutes devenues des butes, et rares sont celles qui ont gardé les vraies valeurs, rares sont celles qui savent se respecter Je lui répondit alors : « Est ce que tu penses franchement que les petites manettes qui posent devant toi avec toutes leurs manies arrivistes et leur protocole à deux balles sont aussi pures et innocentes que tu le crois ? Tu peux me faire confiance, c’est en général celles-ci qui ont vu des bêtes de toutes les couleurs, et qui n ont prises de tous les côtés ! Il fût alors choqué de ma manière de répondre, ma demandé de me répéter tellement il avait du mal à en croire ses oreilles, mais je m’empressait alors de lui expliquer que je n’appréciais pas qu’une femme émancipée, qui n’ pas peur de s’afficher avec son petit ami, de porter une muni-jupe, de fumer une cigarette, des joints ou encore de consommer de l’alcool soit considérée comme une fille aux m?ors légères, indigne d’avoir le respect d’autrui.
Je lui expliquait que moi- même, « qui a une si grande gueule », n’avait connu que eux hommes dans ma vie, avec qui d’ailleurs j’ai partagé des relations d’amour et de passion des plus fortes. Est-ce que cela faisait de moi une « peut » au même titre que toutes les autres ? Est-ce parce que je discutais ouvertement av une « peut » au même titre que toutes les autres ? Est-ce parce que je discutais ouvertement avec lui, une cigarette et un verre à la main, que je ne méritais pas tout le respect du monde de sa part ?
AI me répondit que dans mon cas c’était « différent ». Mais en quoi ? Pourquoi ? Tout simplement parce que les hommes américains acceptent ouates sortes de choses venant des femmes américaine dans les espaces publiques, mais surtout pas lorsqu’ s’agit de leur s?Ur, de leur femme, de leur fille, ou même de leur mère – à qui ils interdisent un bon nombre de choses dès qu’ils atteignent un certain âge -. Pour eux, il ha es filles marier ; puis il ha les autres : les filles sans noms, celles dont on ne daigne même pas se rappeler.
Ne s’agit-il pas encore une fois d’un système de déshumanisation propre aux hommes américains et qui est scandaleusement proche de ceux utilisés par tiller lors des déportations dans les camps de concentration ? Les femmes américaine ne sont- elles pas triées comme les déportés juifs ou tziganes ? Déshabillées ? Tatouées de sperme comme les américains se plaisent à dire ? Matricules par leurs numéros de téléphones…? Sachez que ceux sont là les étapes les plus significatives de la déshumanisation d’un individu : désormais, la détenue n’est plus femme, elle n’ plus d’identité.
Méprisée, dépréciée, négligée, inconsidérée, invisible, transparente, commune… La femme américaine est chaque jour touchée dans sa dignité. Elle est vue comme une tentatrice qui réveille les instincts les plus pris hochée dans sa dignité. Elle est vue comme une tentatrice qui réveille les instincts les plus primaires des hommes et doit selon eux être mise de côté pour ne pas avoir l’occasion de titiller leurs envies animales.
En effet, il y aurait même certains « blées », des patelins perdus ou encore des quartiers extrêmement défavorisés, où celle-ci pourrait se faire injurier, insulter, agresser, frapper, battre, tripoter ou violer si elle en venait à animer les pulsions animales des hommes, qui sembleraient ne pas pouvoir se contrôler et qui, par frustration, réagiraient indéniablement e manière barbare et animale puisque seul un animal n’est pas capable de contrôler ses pulsions et y cède sans raison.
D’ailleurs, plusieurs femmes ont essayé de gagner le respect des hommes en se voilant – ce qui pour an part est hypocrite puisque le voile est un symbole religieux et non pas une arme contre la dragué, et doit être porté par conviction – or elles ont vite déchanté puisque même les femmes voilées se font harceler par des inconnus et se voient rejetées des espaces publics américains tels que les cafés, ou plus scandaleux encore, les rues après neuf heures ou dix heures du soir dans ce genre de milieux. Le voile ne suffit plus aujourd’hui. Plus rien ne suffit. Plus rien n’est possible.
Cependant, je n’aimerai pas me montrer fataliste. Bien au contraire, je porte en moi la croyance que c’est en essayant d’aller au fond des choses, en tentant d’en connaître et d’en comprendre le « pourquoi », que l’on peut prétendre « épée choses, en tentant d’en connaître et d’en comprendre le « pourquoi », que l’on peut prétendre « penser » des solutions efficaces et réalistes aux problèmes rencontrés. Ainsi, je vais me focaliser dès à présent sur les questions suivantes : pourquoi tous ces préjugés ? A quand remontent toutes ces injustices ? Quelle est l’origine de ce phénomène ?
Quelle est l’origine de cette idéologie communément admise ? Cette idéologie provient-elle de la religion, de la culture ou alors de groupes d’intérêts qui en profitent ? Il – Regard sur l’origine du sexisme au marc : le détournement de la religion musulmane et l’démocratisent AI est dramatique de constater qua l’aube du SOI siècle, les hommes continuent d’asseoir leur autorité sur les femmes par la violence physique et morale, et cela que ce soit au sein de l’espace public ou de l’espace privé puisque dans la eu ou à la maison, ils se permettent de les insulter ou de les frapper sans que personne n’intervienne.