La domus
La déesse, ailes déployées, n’était pas en marche, mais elle effleurait de la plante de ses pieds, frais home la rosée, une boule mobile et, s’ posant sans s’ fixer, semblait prendre son envol. Un bloc de marbre de paras, représentant dîne, occupait le milieu de la pièce, une statue d’une perfection magnifique, tunique au vent, dans une course agile, qui semblait se porter au-devant des visiteurs et inspirait la vénération par sa majesté divine. À droite et à gauche de la déesse, des chiens l’entouraient, eux aussi en prier majesté divine. À droite et à gauche de la déesse, des chiens l’entouraient, eux aussi en pierre.
Ils avaient des yeux menaçants, des oreilles dressées, des narines ouvertes, des gueules prêtes à mordre. Si par hasard avait éclaté un aboiement dans le voisinage, on aurait pensé qu’il sortait de ces gosiers de marbre. Détail par lequel le remarquable sculpteur s’était surpassé : les chiens, le poitrail en avant, prenaient appui sur leurs pattes de derrière tandis que les pattes de devant avaient l’air de courir. Derrière le dos de la déesse se dresse un rocher en forme de grotte avec des mousses, des herbes, des feuilles et des rabaisserai, ici des pampres, là des arbustes fleurissant dans la pierre. L’intérieur, l’ombre de la statue relie de l’éclat du marbre. Au bord du rocher pendent des fruits et des grappes de raisin remarquablement polis, que l’art, rival de la nature, a fait semblables à la réalité. On croirait qu’on pourrait les cueillir pour les manger, lorsque l’automne, la saison du vin doux, leur aurait donné maturité et couleur. Et si on regardait de plus près la source qui, courant aux pieds de la déesse, faisait vibrer son onde légère, on avait l’impression que, comme les grappes pendant dans la campagne, celles-ci, parmi d’autres caractéristiques de leur réalisme, étaient douées de mouvement.