La Course

essay B

Workshop d’anatomie fonctionnelle et motricité Thème : La course à pied Date de remise : 12. 05. 014 Semestre de printemps 2014 Fardel Anthony Table des matières Introduction or 16 Sni* to View Anatomie fonctionnelle Articulations, anatomie et axes Articulation de la hanche Articulation du genou Articulation de la cheville Articulation de l’épaule Muscles principaux, muscles annexes Agonistes / antagonistes Pratique / Motricité Déroulement du mouvement Posture et contraintes Extras Conclusion Sources terminer, je rentrerai plus en détails sur l’activité musculaire des membres inférieurs pendant la course en analysant un ?lectromyogramme.

Il existe différents types d’articulation, mais lors de la course à pied, ce sont principalement les articulations synoviales qui entrent en jeu. L’articulation synoviale est caractérisée par la présence par la présence d’une cavité articulaire. Elle se situe entre plusieurs os et permet le mouvement entre eux. Elle est composée d’une membrane fibreuse de tissu conjonctif située dans la fente articulaire (espace entre les os). Cette membrane est elle-même recouverte d’une membrane synoviale, qui sécrète un liquide, la synovie.

Le rôle principal de ce liquide est de ubrifier l’articulation. La course à pied fait intervenir trois articulations synoviales principales (hanche, genou et cheville), ainsi qu’une articulation synoviale qu’on peut qualifier de secondaire, répaule. Toutes ces articulations agissent principalement dans le plan sagittal. L’articulatlon de la hanche ou articulation coxo-fémorale relie la cuisse au bassin. Elle comprend deux os, le fémur et l’os iliaque. L’articulation coxo-fémorale est une articulation sphérique entre la tête du fémur et l’acétabulum de l’os coxale (aussi appelé cotyle).

L’image ci-dessous nous montre l’articulation de la anche à gauche, ainsi qu’une représentation schématique de l’articulation sphérique à droite. L’articulation coxo-fémorale permet des mouvements dans les trois axes (vertical, transverse et sagittal). Elle permet en outre six types de rn 16 dans les trois axes (vertical, transverse et sagittal). Elle permet en outre six types de mouvements différents : flexion / extension, abduction / adduction et rotation interne / rotation externe.

Cependant, lors de la course à pied, ce sont les mouvements de flexion et d’extension qui sont principalement utilisé. Ces mouvements sont plus ou moins prononcés en fonction des oureurs et de leur technique de course. Ce point sera traité plus en détail lors de la partie sur la posture et les contraintes de la course. L’articulation du genou est définie par la jonction articulaire entre le fémur et le tibia. La rotule, un os sésamoïde, intervient aussi dans cette articulation. Cet os est maintenu en place par le tendon rotulien.

L’articulation du genoux est de type cylindrique, cela signifie qu’elle ne permet le mouvement que dans un seul axe. Sur l’image ci-dessous, on peut voir l’articulation du genou ? droite, ainsi qu’une articulation circulaire à gauche. Elle rend possible les mouvements de flexion, d’extension, de rotation interne et de rotation externe de la jambe. Là encore, l’amplitude des mouvements est varlable. Ainsl, certalns coureurs auront une grande flexion au niveau du genou, avec le talon qui touche presque les fesses à chaque foulée lors de la course, alors que d’autres seront beaucoup plus raides.

Deux ménisques permettent à l’articulation de s’ajuster. On peut aussi relever la présence de quatre ligaments. Il s’agit des ligaments croisés antérieur et postérieur, qui empêchent l’extension exagérée du genou et bloquent le glissement de la ambe vers l’avant lors de la flexion, l’extension exagérée du genou et bloquent le glissement de la jambe vers l’avant lors de la flexion, ainsi que des ligaments collatéraux médial et latéral. Ces derniers sont tendus durant l’extension et relâchés lors de la flexion.

Ce sont eux qui rendent possible les mouvements de rotation interne et externe. Pour l’activité traitée, à savoir la course à pied, ce sont essentiellement les ligaments croisés qui la rende possible. Dans l’articulation de la cheville, on distingue deux articulations. L’articulation talo-crurale, qui unit le squelette de la jambe tibia et fibula) au talus et Particulation talo-calcanéonavicuaire. L’articulatlon talo-crurale est une articulation cyllndrlque qui permet la flexion plantaire et la flexion dorsale (extension) du pied.

L’articulation talo-calcanéonaviculaire se situe entre le talus, le naviculaire et le calcanéum. Elle permet les mouvements de pronation et de supination du pied qui sont représentés ci- dessous, ainsi que les mouvements d’adduction et d’abduction. L’articulation de l’épaule n’intervient que de manière secondaire dans la course à pied. Elle relie la ceinture scapulaire au bras et omprend les mouvements de flexion / extension, abduction / adduction et rotation interne / externe. Pour la course à pied, les mouvements qui nous intéressent sont la flexion et l’extension du bras.

Dans un premier temps, je vais répertorier les muscles en fonction des mouvements dans lesquels ils interviennent. Les muscles inscrits en gras sont les muscles les plus importants lors interviennent. Les muscles inscrits en gras sont les muscles les plus importants lors du mouvement. Dans la seconde partie, je classerai les muscles importants dans un tableau « agonistes / antagonistes en fonction du mouvement au cours duquel ils nterviennent, puis je préciserai leur origine et leur insertion.

Flexion de la hanche Extension de la hanche – Ilio-psoas – Grand fessier Petit fessier – Semi membraneux – Droit antérieur – Semi tendineux – Tenseur du fascia lata- Biceps fémoral – Sartorus (couturier) – Moyen fessier (Partie postérieure) – Petit fessier (Partie postérieure) Stabilisation de la jambe (mouvements de bascule) – Petit fessier – Moyen fessier Adducteur Flexion du genou Extension du genou – Biceps fémoral – Quadriceps fémoral : – Semi tendineux – Vaste latéral – Semi membraneux – Vaste médiale – Droit interne – Vaste intermédiaire Sartorius (couturier) – Droit fémoral Poplité Stabilisation du genou – Tenseur du fascia lata – Muscle de la patte d’oie Flexion dorsale du pied Flexion plantaire du pied Tibial antérieur – Triceps sural – Troisième fibulaire – ong fibulaire – Long extenseur des orteils – Court fibulaire – Lone extenseur de l’hallu isseur des orteils PAGF Sous-scapulaire Agonistes / Antagonistes Muscle agonistes Muscle antagonistes Flexion de la hanche Ilio-psaas Grand fessier Extension de la hanche Ilio-psoas Flexion du genou Biceps fémoral Semi membraneux Semi tendineux Quadriceps fémoral Extension du genou Flexion dorsale du pied Tibial antérieur Triceps sural Hexion plantaire du pied Tibial anterieur Flexion du bras Deltoide antérieur Grand pectoral Grand dorsal Deltoide postérieur Extension du bras Deltoïde postérieur 6 6 fessier. Origine et insertion des muscles important au niveau du genou Quadriceps fémoral : Droit fémoral (a), vaste externe (b), vaste intermédiaire (c), vaste interne (d) Le droit fémoral a son origine sur l’épine iliaque antérieure inférieure, ainsi que sur l’acetabulum Le vaste externe prend son origine sur la lèvre latérale de la ligne âpre et sur le grand trochanter du fémur.

Le vaste intermédiaire a son origine sur la face antérieure du fémur Le vaste interne est un muscle dont l’origine se trouve aussi sur la lèvre médiale de la ligne âpre. Ces quatre muscles convergent pour former un unique tendon qui s’insère sur le bord supérieur de la patella. Le biceps fémoral est composé de deux chefs : le long chef dont l’origine se trouve sur la tubérosité ischiatique et le court chef, qui prend son origine sur la lèvre latérale de la ligne âpre du fémur. Quant à sa terminaison, elle se trouve sur la tête de la fibula. Le semi membraneux a son origine sur la tubérosité ischiatique et a terminaison sur la face médiale du tibia, en dessous de la tête du tibia.

Le semi tendineux, comme le semi membraneux, prend son origine sur la tubérosité ischiatique. Sa terminaison, quant à elle, se trouve sur le condyle médial du tibia. métatarsien I et sur l’os cunéiforme médial. Le muscle triceps sural est composé de trois chefs, deux superficiels, les chefs latéral et médial du muscle gastrocnémien, et un autre profond, le muscle soléaire. Le chef latéral trouve son origine sur le condyle latéral du fémur, alors que le chef médial a la sienne sur le condyle médial du fémur. Le soléaire est originaire de la ligne du muscle soléaire du tibia, de la tête de la fibula et de l’arcade tendineuse du soléaire.

La terminaison du triceps sural est sur la tubérosité du calcanéus Origine et insertion des muscles important au niveau de l’épaule Le grand dorsal a son origine sur les processus épineux des vertèbres thoraciques 7 à 12, sur le fascia thoraco-lombaire, sur la crête iliaque et sur l’angle inférieur de la scapula. Ce muscle s’insère sur la crête du tubercule mineur de l’humérus. Le muscle grand pectoral est composé de trois parties distinctes. La partie claviculaire qui prend son origine sur la clavicule médiale, la partie sterno-costale, dont l’origine est sur le sternum et sur les cartilages des côtes 6 et 7, et la partie abdominale, qui trouve son origine sur la lame antérieur de la gaine du muscle droit.

Toutes ces parties se rejoignent en un unique tendon qui se termine sur la crête du tubercule majeur de l’humérus. Deltoïde Le muscle deltoïde a ses origines sur la partie latérale de la clavicule, sur racromion et sur le bord inférieur de l’épine scapulaire. Ce muscle s’insère sur la tubérosité deltoïde de l’humérus. La course à pied se différencie de la marche de par le fait qu’elle comprend une période où aucuns des pieds ne touchent le sol. Elle est définie par une succession de mouvements que l’on nomme foulées. La foulée correspond à l’enjambée lors de la course. C’est le bond compris entre deux contacts successifs avec le sol.

Elle est séparée en deux phases, la phase d’appui, qui représente 40 % du mouvement et la phase de vol qui représente 60 %. La répétition de ces deux phases de manière cyclique décrit le mouvement de la course à pied. À présent, regardons ces deux phases plus en détails. La phase d’appui peut être divisée en trois moments successifs, tout d’abord l’amortissement, puis le soutient et enfin la poussée. Cette décomposition des mouvements de la course est représentée sur l’image ci-dessous. L’amortissement débute lorsque le pied rentre en contact avec le sol et se termine quand le centre de gravité est à l’aplomb avec le pied. C’est cette phase qui détermine refficacité de la foulée.

L’amortissement est produit par la flexion du genou à laquelle s’oppose la contraction du quadriceps. C’est une action frénatrice qu’on essaye de réduire au maximum. On le remarque chez les printers, pour qui l’amortissement est presque inexistant. Le soutien correspond au moment où le centre de gravité du coureur est situé à l’aplomb de l’a ui au sol. Le quadriceps continue de s’opposer à la nour tandis que les PAGF 16 fascia lata et l’abducteur de la jambe d’appui s’opposent ? l’abaissement du bassin. La poussée suit directement la phase de soutien et se termine lorsque le pied quitte le sol. C’est le moment qui détermine la qualité et l’efficacité de l’appui.

La poussée est majoritairement due à la contraction du quadriceps. La phase de vol débute lorsque le pied de poussée quitte le sol t se finit lorsque le coureur reprend son appui. Pendant cette phase, le coureur n’a donc aucun point de contact avec le sol. Sans point d’appui, il ne peut donc avoir aucune action motrice. La suspension est le résultat des efforts produits lors de la phase d’appui qui la précède. Elle permet au coureur de préparer les actions motrices à venir et de garder son équilibre en procédant, si besoin est, à des ajustements segmentaires. Au cours de cette phase de vol, un mouvement de balancement de la jambe arrière vers l’avant inteNient.

Ce mouvement fait intervenir les muscles fléchisseurs de la hanche. Sur l’image ci- essous, on peut observer les rapports entre les différentes phases de la foulée, notamment la phase de balancement, qui représente la moitié du temps durant lequel le coureur est en l’air. Il existe de nombreuses différences entre la course d’une personne peu ou pas entrainée et celle d’un coureur visant une performance. Les mouvements d’un coureur aguerri seront coordonnés et précis. Sa manière de courir sera économique, de manière à le faire avancer rapidement en se fatiguant le moins posslble. Dans cette partie, nous allons voir la posture qu’un coureur doit avoir pour courir de manière optimale, ain