La Cour Du Lion La Fontaine Pdf
question 3: Dans cette fable, les animaux sont personnifiés en courtisans par leur traits de caractères. Tout d’abord, ils sont dotés de volonté « voulut connaitre » v. 1, sachent lire et écrire « une circulaire écriture » v. 6, sachent parler « lui dit Sire » v. 28, « il manda » v. 3 et connaissent les maladies humaines « un grand rhume »v. 31 On y retrouve également le champ lexical de l’être humain: narine, mine, grimace, flatteur, colère… et le champ lexical de la monarchie: majesté, sceau, le Prince, le Monarque, Monseigneur… Chaque animal incar L’ours incarne la mal boucha sa narine Il
Sni* to View spontanéité. « son comportement physique en se « bouchant la narine » ce qui declencha la colère du Roi. Lion, roi des animaux, incarne l’autorité, la puissance, la tyrannie et la vlolence. Il est associé a Caligula (empereur romain célèbre par sa cruauté et ses crimes) Singe incarne la flatterie. Il manque de naturel « approuva fort ce qui lui causa la mort. Il voulait louer le Roi pour s’attirer ses bonnes grâces. Le rythme ternaire « et la griffe du prince, et l’antre et cette odeur » et recourant au silence et fait semblant d’avoir un rhume pour pouvoir s’en sortir.
La Fontaine nous communique ses idées et evite la censure en utillsant l’argumentation indirecte et en personnifiant les animaux, d’utiles outils pour instruire et plaire. 4. Commentaire du narrateur. Comparaison très desobligeante. L’humanité considérée comme la plus raffinée se trouve assimilée à une hiérarchie animale. Les oppositions entre la nature et la culture sont alors source de contrastes ironiques: « Quel Louvre! un vrai charnier « furent parent de Caligula » la Fontaine utillse un vers noble (l’alexendrain) pour parler de la puanteur de l’antre du lion, créant un effet urlesque et ironique « quel Louvre.. ? 5. La fontaine se fonde sur une anecdote tragique pour délivrer une morale pessimiste sur le fonctionnement de la cour. Le roi est montré comme vaniteux: il veut savoir jusqu’où s’étend son territoire « de quelles nations le ciel l’avait fait maitre » et étaler sa pulssance aux yeux de ses sujets. Ce partie prit rappelle la volonté de Louis XIV de contrôlé la noblesse française à Versaille. Il est le seul ? s’exprimer librement, comme le montre l’utilisation du discours direct contrairement aux courtisans, qui eux n’ont que très peu de latitude pour s’exprimer.
En effet, les hommes sinceres et les flatteurs mal- habiles sont vouer à la mort, seuls les menteurs survivent. Il est également colérique, violent et sans pitié, profitant de sa toute-puissance pour châtier ses sujets de manière totalement injuste. Comme le mont PAG » OF d sa toute-puissance pour châtier ses sujets de manière totalement injuste. Comme le montre le vers 18, « le monarque irrité » qui donna la mort à l’ours avec la périphrase vers 19 « l’envoya chez pluton » qui peut apparaitre comme un euphémisme. Le passé simple « envoya » indique que la décision a été rapide et immédiate.
La Fontaine le compare même a Caligula v. 27. Le vers 13 avec l’allitération en s indiquent qu’il y a une menace sous jacente. Le fabuliste veux montrer ici que par leur comportement, le monarque et ses courtisans font de la cour le règne de l’hypocrisie et de la compromission et critique le pouvoir royal par son absolutisme et sa cruauté Ilé au pouvoir du droit divin. 6. La morale de cette fable est donnée explicitement aux trois derniers vers. C’est une leçon de mesure et de prudence. La Fontaine utilise la négation ni.. ni.. ni: »ne soyez.. ni fade adulateur, ni parleur trop sincère »
Mais le récit qui l’accompagne semble prôner le mensonge et la dissimulation car si le Renard s’en tire, c’est parce qu’il a menti. La Fontaine dénonce ici le fait que dans la cour d’un roi tout puissant, les courtisans ont peu d’options pour rester dans les bonnes grâces du souverain; ils sont obligés de « répondre en Norman » (repondre sans se prononcer) et n’ont pas droit à une opinion personnelle si elle diverge de celle du roi. La Fontaine proclame donc que certaines qualités peuvent devenir des défauts, comme la sincérité. Il faut donc savoir s’adapter à la situation, mentir au besoin et mesurer ses paroles et ses a