L Historien Et Les M Moires De La Seconde Guerre Mondiale En France

Thème 1 : le rapport des sociétés à eur passé L historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France Introduction Comme la mémoire est plurielle et est partagée par différents individus, elle peut être faussée (volontairement, dans un but politique, ou involont or 11 d’un conflits sont aus d’ prit part. La mémoire t sub personnes ; alors qu ire. Les mémoires d’ eurs qui y ont t propre aux s objectif possible.

L’historien a une démarche scientifique pour expliquer les faits, (scientifiquement et rationnellement) en reconstruisant le passé ? partir de témoignages et de sources variées tirer d’archives (lettres et écrits administratifs). L historien : Témoignages + esprit critique = vision d’histoire / mémoire déformer. Problématiques *Quel est le rôle de l’historien dans la transmission des mémoires l’Unité Nationale et la Puissance de la France. Il faut « effacer » toutes formes de collaboration pour rétablir une France forte.

A la Libération de Gaulle devient chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) . pour rétabllr l’unité Nationale, il faut établir une réconciliation entre les français, une loi d’amnistie st votée (1947, 51 i, 53′). Les personnes ayant collaborer, fait partie de la milice, ou du Gouvernement allemand sont « pardonnés n, on efface leur passé d’ancien Nazi car la France a besoin de tourner la page sur cette période de guerre. Ces lois participent à cette « politique de l’oublie » dés la fin de la guerre.

Le Général de Gaulle de 1944 à 1946, considère que la République n’a jamais cesser d’exister et que Vichy n’était qu’une parenthèse qu’il faut vite refermer. En 1945 de Gaulle et ses partisans créent le mythe d’une France très largement combattante et résistante. 200. 000 résistants reçoivent une carte de combattant volontaire de la résistance. *500. 000 participent à la Libération. *55. 000 engagés du côté de Vichy. Le silence de la mer, Vercors. (février 1 942) 2/Des mémoires résistantes concurrentes.

La mémoire gaulliste se voit concurrencer par la mémoire de la résistance communiste. Cela entraîne une lutte d’influence entre les résistants qui se traduit par une présentation des faits très différentes entre les gaullistes et les communistes. Côté gaulliste : *mise en avant de la France libre (ceux qui ont rejoint de Gaulle) e Londres suite à l’appel du 18/06/1940 *réduire la part que les Alliés ont eu dans la Libération du pays. Côté communiste : Parti communiste français. (PCF) *Insiste PAG » 1 ont eu dans la Libération du pays. Insiste sur le rôle joué par les communistes dans la Résistance intérieur et dans la lutte clandestine (à partir de 1941). (Pourquoi en 1941 ? … d’Août 1939 à Juin 1941, les Communistes sont alliées à Hitler par le pacte germano-soviétique qu’Hitler rompt le 22/06/1941] *Donner l’image d’un parti martyre et se présente comme « Le parti des 75. 00 fusillés » (chiffre largement grossi puisque les allemands ont tués 30. 000 civils et tous n’étaient pas des communistes) *Sélection de certains aspects de la partie Gaulliste : oublis de la péri0de 1939-1941. / La construction du mythe résistancialiste : Une intense propagande. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les gaullistes et les communistes cherchent à enraciner la lutte d’une France massivement résistante. C’est le début de ce que les historiens appellent « Le mythe résistancialiste*» (qui concerne la majorité des français qui ont résisté à l’occupant. Le mythe résistancialiste*: L’auteur de ce nouveau terme est Henry Rousso. (1987) http://resistance-cinema-tpe. e-monsite. com/pages/i-de-1945-a -1970. tml Quand de Gaulle revient au pouvoir en 1958, il encourage une mémoire sélective de la guerre (évaluation de Vichy et collaboration). Plusieurs vecteurs sont utilisés pour construire ce mythe : -De nombreuses stations de métra sont rebaptisées par des noms de héros de la résis Môquet; Gabriel Péri PAGF 11 (l’héroisme des français, des cheminots) -De grandes cérémonies nationales : mettre en scène la mémoire ollective voulue par de Gaulle. -Le 18 jun 1960, inauguration du mémorial de la France combattante au Mont-Valérien. 1007 résistants furent tués à cet endroit : 23communistes du groupe manouchian le 21 /02/1944) ce mémorial devient un « lieu de mémoire » (expression populaire par Pierre Nora). un lieu de mémoire est un lieu important par la construction de la mémoire nationale. http://wvw. n. ‘. ujfp. org/spip. php? article3092 -Le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19/12/1964. Cérémonie présentée par André Malraux le 19 écembre ; son discours marque le sommet du résistancialisme. Jean Moulin fait figure de martyr. Il a unifié la résistance sous l’ordre du général de Gaulle.

Mort sous la torture il nia jamais rien révéler. e général de Gaulle décède en 1970. -Plus d’une vingtaine de musées sont construit entre 1960 et 1968 et dédier à la France combattante, ce qui entretient la memoire de la résistance. B. Des mémoires volontairement refoulées. 1 Occulter les sujets qui fâchent. On souhaite occulter les crimes du Régime de Vichy (diriger par le maréchal Pétain qui reconnaît la défaite de la France). L’aide active de l’administration française (police) est passée sous silence, notamment celle qui à aider à la déportation.

Le pouvoir politique contrôle la censure : Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais (Film) est censuré (un trait masque le képi d’un gendarme français qul garde un camp de transition à Pithiviers. ) 2. Des sociétés peu réceptives. Les survivants ont beauco 11 oquer leur histoire et la réceptives. Les survivants ont beaucoup de mal à évoquer leur histoire et la société est peu réceptive *Simone Veil est une femme de confession qui écrit ses émoires intituler une vie. *Primo Levi, Si c’est un homme (1947) ; il raconte son expérience d’Auschwitz.

Il mettra fin à sa vie en 1987. 3. Un travail historique délicat : Le Régime de Vichy. Il est difficile de mener à bien le travail de « historien car les français ne sont pas prêt à affronter un passé proche, controverser et bouleverser. a. tentative de réhabilitation de la mémoire de Vichy. Histoire de Vichy, Robert Aron (1954) il défend la thèse que Pétain jouait un double jeux. Qu’il faisait semblant de collaborer pour protéger les français. Pétain bouclier / De Gaulle l’épée . Vichy, symbole de la collaboration d’état.

En 1951, un collectif d’historiens fondent « Le Comité de « Histoire de la Seconde Guerre mondiale Ils mènent un travail critique où ils montrent que Vichy est de la collaboration d’état (=aide active ? indissociable l’occupant, pour qu’il gagne définitivement la guerre). Ils remettent en cause les arguments de Robert Aron. Il. L’historien et le réveil des dlfférentes mémoires 1970 – 1990. A. La fin d’une France entièrement résistante. Le contexte joue un rôle dans cette France résistante. la fin des années 1970 = fi

PAGF résistancialiste repose sur des œuvres cinématographiques . (vision nuancée, moins glorieuse de la résistance) : documentaire : Le Chagrin et la pitié, Marcel Ophüls (1969) ce documentaire propose une vision assombri de l’occupation et éloigné d’une France résistante. À Clermont-Ferrand, les français était pour Pétain et se préoccupaient de leur survie au quotidien http://histoiregeolyceerombas. over-blog. com/article-31913642 -html Le Maréchal Pétain impose la « Révolution Nationale D.

Son programme réactionnaire (agriculture traditionnelle etc). Il va être détenu à perpétuité sur I file dYeu où il est enterrer. Le général de Gaulle étalt le parrain d’une fille de Pétain, il fera fleurlr sa tombe chaque année. Louis Malle, Lucien Lacombe (1974). Cette fiction montre un autre visage de la France la collaboration ! un fils de paysan qui entre au service de la Gestapo. Il sous-entend qu’en chacun de nous se cache un « Lucien Lacombe ». On passe de « tous des héros » à « tous des salops B. Un autre regard sur le Régime de Vichy.

Robert Owen Paxton, historien spécialiste de la Seconde Guerre ondiale, effectue un travail sur le régime de Vichy qui permet le renouvellement de l’historiographie, c’est à dire un travail de l’écriture de l’histoire. Il publie en 1970 La France de Vichy. Il renouvelle le discours historique sur les années noires. Les années où Vichy aurait subit la dictature allemande sans que Vichy fasse preuve d’autonomie. Il incite les historiens à examlner cette période. Il ne peut accéder aux archives françaises car il y a une important délais d’attente ; cependant il a accès aux archives allemandes conserver aux Ét 6 1