L evaluation dans le primaire
On définit d’emblée l’enjeu : il s’agit de choisir dans l’?ouvre étudiée en classe un extrait intéressant, d’en préparer une lecture à voix haute et de réaliser cette écoute en classe entière. On peut aussi présenter le projet en soulignant que cette lecture à voix haute renforcera l’envie de lire. Le texte s’inscrit donc pleinement dans la séquence. Il permet de s’interroger sur l’utilité de ce rende de lecture : est-ce qu’on comprend mieux un texte si on le lit à voix haute ? Est-ce que je comprends mieux le texte si un autre élève ou le professeur le lit ? Étape 2 La lecture d’un extrait d’une ?ouvre est préparée visuellement. On repère es mots difficiles sur lesquels on pourrait hésiter on souligne l’emplacement des groupes de mots essentiels une barre / par exemple), les virgules (une double barre // ), les points (un X). On utilise des couleurs pour les points d’interrogation et les points d’exclamation. Puis le texte est lu en exagérant es pauses entre les phrases.
Il s’agit donc, dans ce travail, à la fois de développer des compétences en matière de comprime h de de que su été lace un du on (un di de compréhension de texte (sens et expressivité), ce q suppose de bien s’adapter à la fois à un public plus au type de texte qu’on a choisi, et d’insérer ce projet lecture dans une situation de communication qui même temps, une situation-problème. Étape 3 La lecture à voix haute suppose de multiple compétences qui concernent la voix, le corps, le ères l’auditoire et de l’espace.
Pour faire émerger des cri réussite, on pourra faire établir des différences entité textes simples et des textes plus difficiles. Les enjeu lecture à voix haute seront clarifiés : il faut compère texte pour bien le lire ; il faut préparer la lecture en monter ou descendre la voix, le cas échéant. La lace voix haute permet d’exprimer sa compréhension dl en montrant les émotions que le texte suscite : joie, colère…
Un premier protocole de lecture à voix hua et alors en place : ? lire silencieusement l’extrait a deux fois ; le lire à quelqu’un, à voix haute ; moduler sa voix pic différents personnages. Pour diminuer la difficulté du trac, l’enseignant lui-r lit, devant le groupe PÈRE, une lecture préparée gras une première fiche de critères de réussite qu’il expie enregistre éventuellement la lecture au magnétophone grâce à la vidéo. Puis, collectivement, l’on écoute ou visionne l’enregistrement avec l’élève concerné pou analyser la production.
On fait accompagner le père lecteur par celui qui sera le deuxième compréhension de texte (sens et expressivité), ce qui oppose de bien s’adapter à la fois à un public plus jeune et au type de texte qu’on a choisi, et d’insérer ce projet de lecture dans une situation de communication qui sera, en Étape 3 La lecture à voix haute suppose de multiples compétences qui concernent la voix, le corps, le respect de l’auditoire et de l’espace.
Pour faire émerger des critères de réussite, on pourra faire établir des différences entre des textes simples et des textes plus difficiles. Les enjeux de la lecture à voix haute seront clarifiés : il faut comprendre le texte pour bien le lire ; il faut préparer la lecture en sachant enter ou descendre la voix, le cas échéant. La lecture voix haute permet d’exprimer sa compréhension du texte en montrant les émotions que le texte suscite : joie, peur, colère…
Un premier protocole de lecture à voix haute se met alors en place ? : lire silencieusement l’extrait au moins le lire à quelqu’un, à voix haute ; moduler sa voix pour les Pour diminuer la difficulté du trac, l’enseignant lui-même lit, devant le groupe PÈRE, une lecture préparée grâce une première fiche de critères de réussite qu’il explique. AI enregistre éventuellement la lecture au magnétophone ou race à la vidéo. Puis, collectivement, l’on écoute ou l’on visionne l’enregistrement avec l’élève concerné pour analyser la production.
On fait accompagner le premier la production. On fait accompagner le premier lecteur par celui qui sera le deuxième pour familiariser ce dernier, rassurer e premier, favoriser un échange de commentaires entre les deux. Étape 4 On propose aux élèves de s’approprier une fiche récapitulant quelques critères de préparation d’une lecture à voix haute : FEUILLE DE PRÉPARATION J’ai pensé à…. Lire silencieusement 2 fois. Bien comprendre toute l’histoire. Lire l’histoire 1 fois à haute voix quelqu’un. Avoir la bonne intonation pour les , . ! Changer de voix pour les personnages. Répéter plusieurs fois les mots nouveaux sur lesquels je trébuche. Parler fort. Articuler : bien prononcer toutes les syllabes. Faire les liaisons. Montrer les illustrations éventuellement. Regarder un peu l’auditoire. OUI NON 2 COMA PÈRE Janvier 2008 La grille suivante empruntée au site « Bien Lire » du CANDI peut être un appui intéressant : . Grille d’analyse La voix et a parole Voix audible faiblement audible Débit lent ni lent ni rapide Intonation plein de vie
Articulation Corps Respiration contrôlée peu contrôlée Gestes nombreux peu nombreux Position du corps bonne insuffisante monotone sans vie rapide inaudible permanents peu nombreux 3 COMA PÈRE Janvier 2008 les lecteurs Réactions rire, sourire Compréhension bonne Espace Disposition des bonne lecteurs par rapport l’auditoire Disposition de l’auditoire par rapport au lecteur Lieu bon bonne nombreux indifférence fait autre chose moyenne insuffisante moyenne mauvaise moyen inadapté Étape 5 On lit en classe l’extrait préparé en concertation avec les enseignants concernés.
Ce travail pourra être suivi épris en séances PÈRE et amélioré. Points d’appui institutionnels et didactiques d’un tel travail jockey agissons, La compréhension en lecture, gâtent C. Clôt Drôle de samedi soir Hachette eu Voici quelques textes pouvant faire l’objet d’une préparation en eu : grimé, Lille et jacobin (1786-1859, 1785-1863) FAUTE D’UN CLOU Source : Contes choisis des frères grimé, traduits de l’allemand par friperie badaud, librairie Hachette, 1875. Contes moraux.
Un marchand avait fait de bonnes affaires à la foire; toutes ses marchandises étaient vendues, et sa bourse remplie d’or et d’argent. Comme il louait se mettre en route pour arriver avant la nuit, il serra son argent dans sa valise, la chargea derrière sa selle, et monta à cheval. A midi, il s’arrêta dans une ville; il allait repartir, quand le valet d’écurie qui lui amenait son cheval lui dit : « Monsieur, il manque à votre cheval un clou au fer du pied gauche de derrière. C’est bien, répondit le marchand ; le fer tiendra encore pour six lieues qui me restent à faire. Je suis pressé. » 5 COMA PÈRE Janvier 2008 Dans l’après-midi, il descendit encore pour faire manger un peu de pain à son cheval. Le palefrenier vint le trouver t lui dit : « Monsieur, votre cheval est déferrer du pied gauche de derrière. Faut-il le conduire au maréchal? Non, c’est bien, répondit le maître,? pour deux lieues qui me restent à faire, mon cheval ira encore ainsi. Je suis pressé. » AI remonta et partit.
Mais peu après le cheval commença boiter; un peu plus loin encore il se mit à broncher; mais il ne broncha pas longtemps, car il tomba bientôt avec une jambe cassée. Le marchand fut obligé de laisser là la bête, de détacher sa aval tomba bientôt avec une jambe cassée. Le marchand fut obligé de laisser là la bête, de détacher sa valise, et, la aérant sur son épaule, de gagner à pied son logis, où il n’arriva que tard dans la nuit. « Ce maudit clou qu’on néglige, murmurait-il en lui-même, est cause de tous les malheurs. Hâtez-vous lentement. Jean de La Fontaine, Fables, Le Corbeau et le Renard Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : « ha ! Bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. A ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. » Le Corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu’on ne oui prendrait plus. Bernera frigo, histoires pressées, Milan 6 COMA PÈRE Janvier 2008 (NABAB : les éditions Milan ont réalisé un CT roman proposant des lectures à voix haute de plusieurs textes de l’auteur) Le loup fait sa sieste. L’agneau s’approche doucement et lui saute sur le ventre. -Je veux un bonnet ! Crie l’agneau. Tricote-moi un bonnet, tout de suite.
Et le loup va chercher deux pelotes de laine, des aiguilles à tricoter et un modèle découpé dans un catalogue de tricot pelotes de laine, des aiguilles à tricoter et un modèle découpé dans un catalogue de tricots. Il s’applique énormément, mais e fil lui échappe sans cesse et les mailles se défont. L’agneau est mort de rire, il n’en peut plus, il se tient les côtes et se roule par terre. Le loup est tout penaud. – Fais-moi un gâteau au chocolat ! Ordonne l’agneau. Et le loup prend de la farine, des feues, du beurre, du sucre, de la levure et du chocolat.
Il mesure, mélange, ajoute et fait cuire, exactement comme dans la recette. Mais le gâteau ne lève pas, il est aussi plat qu’une galette. L’agneau se tape les cuisses, à en pleurer de rire. Non, vraiment, c’est trop drôle ! Le loup s’excuse humblement. – Lis-moi la fable du loup et de l’agneau ! Réclame l’agneau. Et le loup grimpe sur un escabeau pour attraper le gros livre relié. Il met ses lunettes, cherche la bonne page et se met lire. Le loup a une belle voix grave et il lit merveilleusement bien. L’agneau hurle de rire. AI fait des bonds comme un cabri, il trépigne, il étouffe. Encore, encore ! Belle-t-il sottement. Le loup reprend le livre et recommence à lire. Ses yeux se rétrécissent, sa voix est comme étranglée. Au milieu de la sixième ligne, il s’arrête brusquement, se lève d’un bond, se jette sur l’agneau et le dévore. Annexe 2 : Intérêt didactique de la lecture à voix haute Dans une pratique de lecture réalisée, la voix elle-même devient une médiation – un gué – entre le texte lu et le texte communiqué à d’autres. Pour cela le lecteur procède à un travail à la fois sur I este lu et le texte communiqué à d’autres.
Pour cela le lecteur procède à un travail à la fois sur lui-même, sur son rapport aux autres, sur le texte à lire en même temps que sur le sens des activités de lecture en classe notamment dans ses liens avec la dimension orale de la langue. Nous pensons donc nécessaire de résister les enjeux du travail du lecteur dans une démarche globale d’interprétation dont es principaux traits définitions sont les suivants : 7 COMA PÈRE Janvier 2008 1. Lire à voix haute est une pratique sociale Elle associe enseignant et élèves et élèves entre eux.
Elle n’est plus seulement centrée sur l’individu, sur la sphère privée même si une lecture pour soi a pu la précéder. Elle s’inscrit dans un cadre social qui fait émerger l’importance de l’étayage de l’adulte. 2. Lire à voix haute permet de corriger une interprétation partiellement ou totalement fausse Le renforcement de l’appropriation du sens ne se conçoit pas à travers un discours magistral, indifférent aux besoins exprimés dans le groupe classe mais, au contraire, par une attention aux tâtonnements, aux essais, aux erreurs qui jalonnent le parcours de lecture.
Pour cela, la lecture haute voix proposée inclut sans cesse une forme d’évaluation formalité qui transforme le processus en une suite de réapparitions interprétatives. Reflet de l’interprétation du sens, la lecture à voix haute permet souvent de corriger une interprétation fausse. Interprétation fausse. 3. Constats sur la lecture à voix haute des élèves en difficulté Les élèves en difficulté de lecture ont souvent insuffisamment automatisé à la fois des compétences de « bas niveau » (décodage) et de « haut niveau » (compréhension approfondie des textes).
La prise de sens étonnamment est insuffisante et la saisie de la cohérence globale du texte fait obstacle à une lecture expressive. Faut-il y renoncer pour autant ? Nous ne le pensons pas, tant la lecture à haute voix peut permettre la prise de conscience d’enjeux de la langue écrite (telle la ponctuation) qui ne sont pas suffisamment appréhendés dans la lecture courante.