L étranger incipit
L’Etranger : achevé en 1940 , publié en 1942, il fait parti de la « Trilogie de l’absurde » : Le mythe de Sisyphe, Caligula et l’Etranger. Pour l’incipit : Questions possibles : – En quoi cet incipit est-il traditionnel ? En quoi cet incipit est-il original/atypique ? Comment cette 1ère page éclaire-t•elle le titre ? A quoi tient le malaise ressenti par le lecteur ? Caractéristique d’un incipit traditionnel : – Présentation du lieu et de l’époque – Présentation de la s- – Présentation des pe on PACE 1 or 3
Incipit atypique : ner pez Plan : l) Un incipit traditionnel actères. A) Le cadre spatio-temporal & la situation. Alger, Marengo asile de vieillard, là où loge sa mère. Sa mère est morte, elle était dans une maison de retraite. B) Les personnages La mère : maison de retraite, morte. Le « narrateur », pas nom, il a des habitudes. Le patron et le restaurant prouve qu’il s’agit d’un milieu social modeste, il a des amis , avec des prénoms, il est apprécié. C) Une narration à la première personne, qui ressemble à un Journal. ) Temps de base : présent d’énnonciation 2) Des indices d’énnonciation : « aujourd’hui », « hier », « demain ». Conclusion : des éléments d’un incipit traditionnel, cependant il ne manifeste aucun sentiment. Absence de vocabulaire sentimental, vocabulaire de la raison « affaire classée », « enterrement ». Sa mère semble ne rien être pour lui. Contraste entre son comportement et celui de ses amis qui eux sont touchés. B) Meusault éprouve des sensations et non des sentiments. il fait chaud – sensation olfactive, visuelle Cest un personnage qui se réduit à un corps, sans sentiments.
C) Au lieu de dire ce qu’il ressent, il commente le télégramme et raconte ce qu’il a fait et ce qu’il va faire. 1) Actions, récit. – des actions et non des sentiments – il apprend la nouvelle -il déjeune il prend le train Des faits banals, anodins, des phrases courtes, pas de propositions subordonnées relatives. Mais seulement des propositions indépendante juxtaposées. 2) Réflexion sur le télégramme Il réfléchit sur le télégramme, « Cela ne veut rien dire », mais ?galement sur la date « peut être hier, je ne sais pas ».
Meusault nous est étranger, dépourvu de sentiments, absence de subjectivité, volonté de dire les choses de la manière la plus exactes. III) Un incipit déroutant par la rupture des codes traditionnels de l’incipit du roman. A) un manque d’informations 1) Presque pas d’indication sur les personnages. Narrateur : pas de nom, pas de passé, pas de métier, pas de père, pas de sentiments, pas de description physique. Mère : pas de nom, pas d’âge. Amis : prénom seulement. Le patron: as de description physique.
Le patron: pas d’identité, rien sur l’entreprlse, rien sur la relation entre Meursault et son patron. Le narrateur est en focalisation interne, pourtant on a l’impression d’une focalisation externe. Behaviourisme : Steinbeck, Dos Passos On analyse le comportement extérieur. B) Un journal qui n’en est pas un. 1) Pas de dates, pas de lieux. » d’Alger » ( d’ici) = > étrangeté. 2) Problème de temporalité. Entre le début er la fin du texte il s’est arrêté, Présent, Futur, Passé. » Je prendrai » ARRET » J’ai couru
Mais lorsqu’on lit, on a l’impression que c’est au même moment que tout se passe. Il met tout au passé composé. Un bouleversement de la chronologie, toutes les actions sont mises au même niveau. Conclusion générale • Cet incipit est-il original ? l) Synthèse • Non, car on a des informations : – lieux – époque – situation personnages Mais original . pourquoi ? a. Manque d’informations b. La façon de raconter : » Journal qui nien est pas un Focalisation interne qui ressemble à une focalisation externe. c. Un personnage atypique, étran e dénué de sentiments.