l architecture romaine
L’architecture romaine sous la République L’architecture romaine sous l’Empire : l’architecture romaine sous l’Emplre réalise de nombreuses constructions édilitaires (aqueducs, thermes, amphithéâtres, temples, forums) et est utilisée pour exalter la puissance romaine et l’empereur. le Forum d’Auguste les constructions sur le Champ de Mars le Panthéon de Marcus Vipsanius Agrippa les Thermes d’Agrippa le Mausolée d’Auguste l’Aurel de la paix d’Au l’Horologium d’Augus le Théâtre de Marcell le Théâtre de Balbus les constructions sur orll Sni* to View du l’Ara Pacis 29 av. J. -C. emple consacre a Apollon Palatin la demeure d’Auguste près du temple De Tibère à Néron Néron fait exception, et marque son règne d’innovations et d’exces à sa propre g101re réaménagement du Cirque Maxime, Thermes de Néron, complexe thermal combinant les bains et le gymnase à la grecque. Maison Dorée, immense complexe palatial, qui nécessita de nombreuses expropriations pour consacrer un espace au cœur de Rome à un particulier, l’empereur. Ses constructions voient l’introduction ou la généralisation de formes qui seront pérennes : construire des monuments à destination populaire.
Pour prendre le contrepied de la politique néronienne, là où existait un lac artificiel dans les jardins de la Domus aurea, destiné aux jeux privés de l’empereur, Vespasien fit construire un amphithéâtre destiné à des reconstitutions de batailles navales. Le détachement de marins qui servait le plaisir du prince fut affecté à la manipulation des pompes du Colisée, et à celle du velum, qui protégeait les spectateurs du soleil et nécessitait de complexes appareillages de poulies pour être manœuvré. e Forum de la Paix le Colisée les Thermes de Titus Les Antonins Trajan le Forum de Trajan es marchés de Trajan les thermes de Trajan Hadrien Panthéon d’Hadrien L’architecture romaine Les Romains ne firent pas preuve d’un esprit original et créateur dans les arts : après avoir reçu des Etrusques les premières notions de l’architecture, ils devinrent les élèves des Grecs.
Inférieurs à ces derniers par le goût, ils mirent dans leurs constructions mains de pureté et de simplicité; mais ils imprimèrent à leurs oeuvres un caractère remarquable de solidité et d’utilité pratique, et s’appliquèrent à divers genres de monuments que les Grecs avaient négligés, tels que cloaques, queducs, amphithéâtres, mausolées, voies publiques, arcs de triomphe, thermes, etc.
Dans leurs imitations des ordres grecs, ils s’attachèrent peu au dorique et à l’ionique; mais ils s’approprièrent le corinthien ui devint pour ainsi dire leur ordre national, et auquel ils sure formes nouvelles, sans PAG » 1 leur ordre national, et auquel ils surent donner des formes nouvelles, sans qu’il perdit ses traits distinctifs. Ainsi, le temple de Vesta à Tivoli diffère autant de celui de Jupiter Stator à Rome, que celul-ci du monument choragique de Lysicrate à Athènes, et cependant tous les trois comptent parmi les modèles les plus eaux de l’ordre corinthien.
Les Romains ont porté cet ordre dans toutes les contrées soumises à leur domination, en Espagne, en Gaule, en Istrie, en Syrie, en Égypte, etc. L’emploi de l’arc, et, par suite, de la voûte, est un autre caractère de l’architecture romaine: plus de plates-bandes, plus de toits aigus comme dans le style grec, mais des arcades et des coupoles.
A la place des poutres et des pierres d’un seul morceau et d’une étendue nécessalrement limitée, qui formaient les plafonds et les entablements grecs, les Romains, par le moyen de l’arc, purent se servir de petits matériaux, surtout de briques, ui offraient encore l’avantage d’être peu dispendieuses et de pouvoir se préparer sur le lieu même où on en avait besoin. Dans les monuments qui nous sont parvenus, on ne trouve qu’une très petite quantité de colonnes et d’entablements en marbre ou en granit, et fort peu d’édifices en pierre travertine; le reste est en briques.
Le Colisée, le Mausolée d’Hadrien, le temple de la Fortune Virile et les anciens ponts du Tlbre sont en travertln; les colonnes des principaux temples, les colonnes intérieures du Panthéon, l’extérieur des arcs de triomphe, les colonnes des cénotaphes de Trajan et d’Antonin, sont en marbre: mais tous les PAGF30F11 triomphe, les colonnes des cénotaphes de Trajan et d’Antonin, sont en marbre: mais tous les autres monuments, tels que le Panthéon (excepté le portique et les colonnes), les temples de la paix, de Vénus et Rome, les thermes de Titus, etc. sont en briques. On doit attribuer à l’emploi de l’arc les vastes dimensions des édifices romains : mais ce moyen nouveau exigeait des points d’appui dont la masse fût assez solide, assez homogène pour résister au poids et à la poussée des voûtes; il fallait des matériaux d’une parfaite cohésion, et dont toutes les parties, épourvues d’élasticité, se maintinssent par leur parfaite adhérence.
A la différence des Grecs, qui obtenaient la solidité par la seule observation des lois de la pesanteur et sans usage des mortiers, les Romains composèrent leurs maçonneries avec de petits matériaux, des pierrailles et des cailloux jetés à bain de mortier, et enfermèrent ces blocages dans un encaissement de brique, de moellon ou de pierre de taille. Ils formèrent leurs voûtes sur cintres au moyen d’arcs de brique ou de pierre en tête et de béton battu sur couchis de bois.
C’est une oplnion généralement admise, que les Romains ‘adressèrent, pour la construction de leurs monuments, à des architectes grecs : toutefois, il ne faut rien exagérer à cet égard. Il serait étrange que des Grecs, devenus esclaves de maîtres barbares, eussent abandonné leurs traditions artistiques pour se plier si vite aux exigences d’un goût tout différent.
Or, de même qu’on a trouvé à la villa d’Hadrien(près de Tivoli), à Herculanum et à Pompéi, des c PAGFd0F11 Or, de même qu’on a trouvé à la villa d’Hadrien(près de Tivoli), ? Herculanum et à Pompéi, des candélabres, des vases et autres objets en style grec, qui prouvent qu’on les avait importés de a Grèce ou que les artistes grecs employés en Italie avaient conservé leur genre propre de travail, de même il faut admettre qu’il y eut en architecture une direction essentiellement romaine.
Le style romain ne se distingue pas seulement du style grec par l’adoption presque exclusive de l’ordre corinthien et par l’emploi systématique de l’arc, mais encore par le mélange des arcades avec la disposition en colonnes. Ce mélange, qui fit naître les entre-colonnements inégaux et les entablements brisés, détruisit « harmonie et la simplicité primitives de ‘art grec; on en vint aux combinaisons monstrueuses que présentent le palais de
Dioclétien à Spalatro, le temple de Pallas et les ruines du Forum de Nerva à Rome. Que lion compare l’intérieur du Panthéon dans son état primitif avec l’église actuelle de Sainte-Marie-des- Anges, ou le temple de Jupiter Stator avec celui de la Concorde, et l’on verra combien la chute fut profonde. C’est peut-être pour avoir senti qu’on ne pouvait maltraiter de la sorte l’ordre corinthien, que les Romains imaginèrent le système hybride qu’on nommeordre composite.
Bien que la construction du pont du Danube par Trajan soit un ouvrage des plus surprenants, les restes des constructions omaines publiques et privées font supposer que l’art de la charpenterie n’avait pas pris une grande extension; autrement, les Romains ne se seraient pas don s 1 les Romains ne se seraient pas donné la peine d’employer des arcs, là où la charpenterie aurait été préférable. Il ne paraît pas non plus qu’ils aient connu la menulserie : les parquets étaient remplacés par des pavages en mosaïque, et le stuc, destiné ? recevoir ses ornements, tenait lieu de lambris.
Au fil du temps. Jusqu’à l’époque des guerres puniques, l’architecture romaine s’inspira des modèles étrusques. Sous les premiers rois, les emples furent de petits édifices carrés, couverts de roseaux, où la statue du dieu pouvait à peine trouver place; les habitations n’étaient que de misérables cabanes, comme celle de Romulus, que l’on conserva soigneusement plusieurs siècles en la réparant. Ancus Marcius entoura Rome de murs, et creusa le port d’Ostie. Au temps de Tarquin l’Ancien s’élevèrent les premiers monuments remarquables, le Cirque, le temple du Capitole, et la Cloaque Maxime.
Sen’ius Tullius bâtit un temple à la Fortune sur le marché aux boeufs (Forum boarium), et la prison appelée de son nom Tullianum. Le plus ancien temple construit sous a République fut celui que Spurius Cassius dédia à Bacchus, à Cérès et à Proserpine : Démophile et Gorgase l’ornèrent de statues et de tableaux; sur les tympans du fronton étaient des statues d’argile et d’airain doré. Quand les Gaulois incendièrent Rome, en l’an 390 av. J. -C. , la plupart des temples échappèrent ? la destruction : la ville fut reconstruite avec précipitation et sans plan.
Dans les guerres que les Romains faisaient aux peuples 6 1 reconstruite avec précipitation et sans plan. Dans les guerres que les Romains faisaient aux peuples voisins, les généraux vouaient es temples aux divinités dont ils imploraient l’assistance, et le butin fait sur les vaincus était en partie consacré aux dépenses : parmi les édifices de ce genre, celui de Quirinus, bâti par Papirius Cursor après sa victoire sur les Samnites, excita un intérêt tout particulier, parce qu’on y avait établi le premier cadran solaire.
A la même époque appartiennent l’aqueduc et la voie que le censeur Appius Claudius (Voie Appienne) fit construire, et le tombeau de Scipion Barbatus. Architecture romane. – 1. Arc de Constantin; 2. Thermes de Caracalla; 3. Colonne du temple de Vesta (Tivoli); 4. Partie d’un théâtre (Rome). La conquête de la Sicile, et surtout celle de la Grèce, développèrent le goût des arts chez les Romains, et substituèrent le luxe et l’élégance à la simplicité antique.
Longtemps encore le progrès se borna à décorer, avec les statues et autres objets emportés des pays conquis, les édifices que l’on continuait d’élever dans le goût ancien, et ce ne fut guère qu’au temps de Sylla qu’on se mit à imiter l’architecture des Grecs. Lorsqu’après la prise de Syracuse Marcellus rapporta à Rome de riches dépouilles, on tira du butin les ouvrages d’art pour en décorer un temple de Honneur et de la Vertu, dont C.
Mutius fut l’architecte; de même, des dalles de marbre enlevées au temple de Junon Lacinienne ? Crotone servirent à couvrir le toit du temple que Fulvius Flaccus avait voué à la Fortune Équestre p PAGF70F11 couvrir le toit du temple que Fulvius Flaccus avait voué à la Fortune Équestre pendant la guerre des Celtibères. Vers cette époque, les riches Romains, qui avaient vécu jusque- là à la campagne, se fixèrent à la ville, et Rome commença de s’embellir : Caton l’Ancien bâtit la basilique Porcia, et Titus Sempronius la basilique Sempronia; les censeurs Fulvius Flaccus et A.
Postumius Albinus contribuèrent surtout à l’embellissement de la ville; ils la firent paver et orner de portiques, agrandirent le Cirque, et établirent des voies publiques et des ponts au dehors de la ville. Le péperin et la brique avaient été employés presque exclusivement dans tes constructions; Métellus le Macédonique fit bâtir le premier temple en marbre, celui de Jupiter Stator, oeuvre d’Hermodore de Salamine : toutefois on continua ? se servir de briques pour remplir l’intérieur des murs et pour les voûtes, et de pierres de taille pour les parois des murs, le marbre étant généralement réservé pour les colonnes.
Bien peu e Romains s’appliquaient à l’architecture et allaient l’étudier en Grece : outre Mutius, que nous avons cité, on mentionne Cossutius, qu’Antiochus Épiphane prit à son service pour réédifier le temple de Jupiter Olympien à Athènes, et les frères Caius et Marcus Stallius chargés par Ariobarzane, roi de Cappadoce, de reconstruire Odéon incendié pendant le siège de la même ville par Sylla. L’amphithéâtre de Dougga (Tunisie). Photo : @ Angel Latorre, 2008. De ce personnage date une période nouvelle de l’architecture romane. eu de temps avant la 3e guerre Pun B1 personnage date une période nouvelle de l’architecture romaine. Peu de temps avant la 3e guerre Punique, le Sénat avait refusé au censeur Messala l’autorisation d’élever un théâtre à Rome : à partir de Sylla, les constructions de ce genre se multiplièrent. Le théâtre de Scaurus, construit en bois, fut assez vaste pour contenir 80 000 spectateurs; Pompée en fit bâtir un en pierre; Curion imagina les amphithéâtres. A cette époque appartiennent le Tabulaire (Archives et Trésor), qui se dressait sur la pente du Capitole, le temple de la Fortune Virile (auj.
Ste- Marie-llEgyptienne), et le temple de la Fortune à Préneste. Les constructions particulières se ressentirent aussi de cet essor es arts : on vit un Clodius habiter une maison qui lui coûtait 15 milllons de sesterces; les Scaurus et les Lucullus rwalisèrent de magnificence dans leurs palais et leurs villas. La période impériale. Mais c’est surtout le règne d’Auguste qu’on peut regarder comme l’apogée de l’architecture romaine. Cancien triumvir avait voulu faire de Rome la ville la plus belle de l’univers, et il put dire qu’après avoir trouvé une ville bâtie en briques, il en laissait une bâtie en marbre.
Alors. en effet, s’élevèrent les portiques du clrque Flaminius, le portique d’Octavie, la pyramide de Cestius, le héâtre de Marcellus, le temple de Jupiter Tonnant, le mausolée d’Auguste, le Panthéon d’Agrippa, l’amphithéâtre de Statilius Taurus, une foule d’aqueducs, de bains, de fontaines, etc. Des architectes grecs furent amenés à Rome comme esclaves, d’autres y vinrent librement, mais nous n d’autres y vinrent librement, mais nous n’en connaissons qu’un très petit nombre, Cyrus, Posphorus, Saurus, Batrachus.
Parmi les Romains, on remarque : Coccéius Auctus, qui creusa sous la montagne cette route qu’on appelle la Grotte de Pouzzoles, et que l’on suppose avoi bâti le temple de Pouzzoles dédié ? Auguste; Valérius d’Ostie, architecte du Panthéon, et qui imagina de couvrir les amphithéâtres; enfin Vitruve, le plus important dont le nom nous reste connu grâce à son Traité d’architecture, le seul ouvrage qui soit resté de l’Antiquitésur cette matière. Porte dite d’Auguste, à Nîmes. Après Auguste, l’architecture ne tarda pas à décliner.
Déjà l’arc de triomphe élevé par Tibère à son prédécesseur est démesurément large, soutenu par des piliers de maçonnerie, avec deux maigres colonnes, et un fronton mal posé qui les relie; dans celui de Titus, les colonnes ont jusqu’à 9 diamètres et demi, et ce défaut era encore exagéré dans la suite. Celui de Trajan à Ancône pêche par l’excès contraire, écrasé qu’il est entre deux piliers, et les soubassements, très élevés, sont surchargés de moulures insignifiantes.
Le goût des empereurs devait nuire aux beaux- arts : après l’incendie de Rome sous Néron, ce prince employa Céler et Sévérus à la reconstruction de plusieurs édifices, et principalement à cette Maison dorée dont les splendeurs inouies ne pouvaient rien avoir de commun avec le bon goût. Le Coliséede Vespasien et la colonne Trajane sont les seuls monuments de Rome qui portent encore un cara 11