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essay B

urs sur le bonheur, Mme du Châtelet Texte: Mme Du Châtelet, Discours sur le bonheur Discours sur le Bonheur Dans la première édition de 1779, une note adjointe au titre, précisait: to nextÇEge Gabrielle-Émllie de B eu, et morte en 1749: de c’est celle telet, née en 1706, nt illustré la France, qui a eu le plus de véritable esprit et qui a le moins affecté le bel esprit. Il faut, pour être heureux, s’être défait des préjugés, être vertueux, se bien porter, avoir des goûts & des passions, être susceptible d’illusions, car nous devons la plupart de nos plaisirs ? l’illusion, & malheureux est celui qui la perd.

Loin donc de chercher à la faire disparaître par le flambeau de la raison, tâchons d’épaissir le vernis qu’elle met sur la plupart des objets; il leur est encore plus nécessaire que ne le sont à nos corps les soins & la parure. qu’au défaut des passions, il faut bien se contenter des goûts. Ce serait donc des passions qu’il faudroit demander à! Dieu, si on osait lui demander quelque chose; & Le Nôtre avoit grande raison de demander au pape des tentations au lieu d’indulgences.

Mais, me dira-t-on, les passions ne font-elles pas plus de alheureux que d’heureux? Je n’ai! pas la balance nécessaire pour peser en général le bien & le mal qu’elles ont faits aux hommes; mais il faut remarquer que les malheureux sont connus parce qu’ils ont besoin des autres, qu’ils aiment à raconter leurs malheurs, qu’ils y cherchent des remèdes & du soulagement. Les gens heureux ne cherchent rien, & ne vont point avertir les autres de leur bonheur; les malheureux sont intéressants, les gens heureux sont inconnus.

Voilà pourquoi lorsque deux amants sont raccommodes, lorsque leur jalousie est finie, lorsque les obstacles qui les éparoient sont surmontés, ils ne sont plus propres au théâtre; la pièce est finie pour les spectateurs, & la scène de Renaud ? d’Armide n’intéresseroit pas autant qu’elle fait, si le spectateur ne s’attendoit pas que l’amour de Renaud est l’effet d’un enchantement qul doit se dissiper, & que la passion qu’Armide fait voir dans cette scène rendra son malheur plus intéressant. Ce sont les mêmes ressorts qui agissent sur notre ame pour l’émouvoir aux représentations théâtrales & dans les événements de la vie.

On connoît donc bien plus l’amour par les malheurs qu’il cause, que par le bonheur ?vénements de la vie. On connoît donc bien plus l’amour par les malheurs qu’il cause, que par le bonheur souvent obscur qu’il répand sur la vie des hommes. Mais supposons pour un moment, que les passions fassent plus de malheureux que d’heureux, je dis qu’elles seraient encore à désirer, parce que c’est la condition sans laquelle on ne peut avoir de grands plaisirs; or, ce n’est la peine de vivre que pour avoir des sensations & des sentiments agréables; & plus les sentiments agréables sont vifs, plus on est heureux.

II est donc à désirer d’être susceptible de passions, à je e répète encore: n’en a pas qui veut. Cest à nous à les faire servir à notre bonheur, & cela dépend souvent de nous. Mme du Châtelet (1706-1749) Nous allons étudier un extrait du Dlscours sur le bonheur de Mme du Châtelet, la passion. Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, communément appelée Émilie du Châtelet, 1706, 1749. Les femmes scientifiques à cette époque sont très rares. Emilie du Chatelet travaille à sa passion pour Newton ; elle a traduit ses ouvrages.

Elle fréquente d’autres philosophes comme Voltaire qui sera son amant pendant 15 ans. C’est un auteur qui se pose des questions philosophiques urs sur le bonheur, Mme du Châtelet 1779, une note adjointe au titre, précisait: Gabrielle-Émilie de Breteuil, marquise du Chatelet, née en 1706, et morte en 1749: de toutes les femmes qui ont illustré la France, Il faut commencer par se bien dire à soi-même & par se bien convaincre que nous n’avons rien à faire dans ce monde qu’? nous y procurer des sensations & des sentiments agréables.

Les moralistes qui disent aux hommes: réprimez vos passions, & maîtrisez vos désirs, si vous voulez être heureux, ne connaissent as le chemin du bonheur. On n’est heureux que par des goûts & des passions satisfaites; Oe dis des goûts], parce qu’on n’est pas toujours assez heureux pour avoir des passions, & qu’au défaut des passions, il faut bien se contenter des goûts. Ce serait donc des passions qu’il faudroit demander à!

Dieu, si on osait lui demander quelque chose; & Le Nôtre avait grande raison de demander au pape des tentations au lieu d’indulgen PAGF chose; & Le Nôtre avoit grande raison de demander au pape des tentations au lieu d’indulgences. malheurs, qu’ilsy cherchent des remèdes & du soulagement. Les nchantement qui doit se dissiper, & que la passion qu’Armide de la vie. On connaît donc bien plus l’amour par les malheurs qu’il cause, que par le bonheur souvent obscur qu’il répand sur la vie des hommes.

Mais supposons pour un moment, que les passions fassent plus de malheureux que d’heureux, je dis qu’elles supposons pour un moment, que les passions fassent plus de malheureux que d’heureux, je dis qu’elles seraient encore ? désirer, parce que c’est la condition sans laquelle on ne peut avoir de grands plaisirs; or, ce n’est la peine de vivre que pour avor des sensations & des sentiments agréables; & plus les sentiments gréables sont vifs, plus on est heureux.

Il est donc à désirer d’être susceptible de passions, à je le répète encore: n’en a pas qui veut. Nous allons étudier un extrait du Discours sur le bonheur de Mme C’est un auteur qui se pose des questions philosophiques mais cet extrait ne devait pas être publié. Le discours n’était peut- être pas d’elle. Elle ne voulait pas le publier et elle est morte en accouchant. cet extrait ne devait pas être publié. Le discours n’était peut-être pas d’elle. Elle ne voulait pas le publier et elle est morte en accouchant. feieii kkk