Journal d’une lectrice ?

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Journal d’une lectrice Le jeu de l’amour et du hasard, Marivaux e monde du théâtre William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira cite : « Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. rôles. » Le théâtre est un par une double com aussi un art représen spectateur. Ma lecture OF4 Swipe not p g jouons plusieurs r. Il est caractérisé s un texte lu, mais u par un Le jeu de l’amour et du hasard est une pièce de théâtre de Marivaux, représentée pour la première fois le vingt-trois Janvier 1730. Comédie en trois actes et en prose.

Une jeune femme, Silvia, est promise à Dorante, qui possède toutes les qualités d’un bon mari, honnête, beau, riche… Mais Silvia refuse d’épouser un homme d’apparence parfaite, sans connaître sa psychologie. Avec la collaboration de sa femme de chambre Lisette, et de son père Monsieur Orgon, Silvia tente de découvrir si son prétendant est vraiment digne d’être aimé. Pour cela, elle décide réassortis sont pris à leur propre piège, sous le regard amusé et éclairé du père bienveillant. Une lecture sucrée Deux heure de lectures suffisent pour lire cette pièce.

J’ai trouvé cette lecture fluide, légère, divertissante et agréable. Situations remplies de quiproquos, de petits jeux de manipulations. L’échange valets et maîtres m’a beaucoup plu, je n’avais encore jamais lu ce style de littérature. Chacun désirant ainsi reconnaître l’autre pour ce qu’il est, en décelant sa véritable nature sous le masque social de l’honnêteté. L’enjeu étant bien sûr de s’assurer d’un amour sans artifice. Se marier par amour et non par obligation. Être accepté par l’autre pour ce que l’on est et non pour ce que l’on pourrait lui apporter ocialement.

N’est-ce pas normal d’aimer ; de vouloir être aimer en retour ? Lisette et Arlequin, les deux valets, m’ont beaucoup fait sourire quand ils ont commencé à se prendre au jeu… et ont finis par tomber amoureux. Silvia, dans son rôle de femme de chambre, qui pense avoir une longueur d’avance sur Dorante alors qu’elle en est au même niveau que lui. Eux aussi finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. Mais leur secret d’identité leurs interdit socialement d’avoir une relation… C’est une magnifique histoire d’amour, avec de ombreux rebondissements, mais qui fini par rentrer dans l’ordre comme toutes les histoires.

J’ai beaucoup apprécié la sensibilité de Marivaux dans cette lecture. En revanche avec 2 histoires. lecture. En revanche avec réflexion, j’ai du mal à accepter la satire de la réalité… Appréciations personnelles Marivaux traite un sujet en vogue au XVIII ème siècle et encore d’actualité dans certains pays dans notre époque. A savoir Le Mariage Forcé ; la famille riche qui impose un mari à sa fille, sans que celle-ci puisse dire quoi que ce soit. Ses sentiments ne valent ien, seule sa bonne naissance importe. Je suis un peu triste quand je pense que Marivaux évoque ce sujet dramatique dans de l’eau de rose.

Issues de faits réels et actuels, cela ne se passe pas comme ça dans la réalité… Au Moyen Age, afin de remporter de l’affection du roi et du pouvoir (terre, argent.. ) les pères, de bonne famille, fiançaient leurs filles dès leur plus jeune âge. Les enfants se mariaient ? l’âge de quinze ans. Dans les pays pauvres, on marie les jeunes filles dès qu’elles atteignent l’âge d’enfanter afin de faire survivre le reste de la famille. Généralement ce ne sont pas des jeunes garçons de leur âge qu’elles épousent… Mais des hommes déjà mariés.

Je trouve cela révoltant ! Personne n’est conçut pour aimer sur commande, non c’est bien plus compliqué et délicat que cela. L’amour est le produit de l’attirance physique et de l’attirance psychologique additionnés. Marivaux romance beaucoup son histoire en ajoutant au père une touche d’affection et de sensibilité 3 beaucoup son histoire en ajoutant au père une touche d’affection et de sensibilité pour sa fille Silvia ; Monsieur Orgon accepte que elle-ci observe et décide par elle même si elle veut épouser cette homme à qui elle est promise.

L’auteur nous présente deux visions des choses chez les deux héroïnes : la femme de chambre qui cherche un mari qui lui assure protection et tendresse. Et sa maîtresse qui veut vivre les délices de l’amour conjugal. Cependant, Silvia refuse d’épouser Dorante : Elle lui déclare que s’il avait une autre condition elle l’aimerait. (Acte Il, séquence 10). Ce qui est en contradiction avec l’idée de base des deux jeunes amants: «Etre aimé pour ce que l’on est et non pour sa condition. »

J’ignore si cette réplique est intentionnelle de la part de Marivaux et veut dire bien plus que ce qu’elle laisse paraître. Peut-être que l’auteur rajoute une touche de réalité existante dans toutes les familles aristocrates ; l’amour n’est pas en leur droit, ils ne peuvent pas se le permettre. La citation que je retiendrais Acte Il, scène IX. « Dorante : Sache que celui qui est avec ta maitresse n’est pas ce qu’on pense. Silvia, vivement : Qui est-il donc ? Dorante : Un valet. Silvia : Après ? Dorante : C’est moi qui suis Dorante. Silvia, à part : Ah ! je vois clair dans mon cœur. » 4