« John Locke et les fondements de la liberté moderne » de Jean-Fabien Spitz.

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Manon N BA2 science politique Fiche de lecture : John Locke et les fondements de la liberté moderne » de Jean-Fabien Spitz. Locke souligne l’importance du fait qu’un pouvoir politique doit absolument être limité par la loi de nature, il ne conçoit pas que le pouvoir soit déten autorité humaine. En et, son pouvoir selon lal de n constitution des lois sont pas le fruit des i me institué par une itique doit limiter êtr ‘gitime. Pour la e clair : elles ne oivent suivre la loi de nature.

Il affirme également le fait que la qualité prime ur la quantité, c’est-à-dire que les lois doivent être établies par une petite communauté d’individus sages (car même si selon sa théorie, tous les individus sont égaux, ils se différencient quand même selon leur âge ainsi que leur expérience et donc leur sagesse). C’est donc à ce moment là que l’on peut définir que c’est la loi de nature qui légifère et influence la société d’individus et non le contraire. Locke différencie ici le fait que quelque chose soit juste selon la majorité de la population et juste selon la raison.

En effet, pour Locke, une décision prise par la majorité n’est pas forcément juste et ne s’al s’aligne pas toujours sur la loi de nature. De plus, cette même 101 de nature ne peut, en aucun cas, être interprétée ou jugée rationnellement par qui que ce soit. Les Hommes ont su créer des institutlons afin de définir des lois, des normes sur ce qui était juste ou non, mais selon Locke, de nouveau, ces institutions sont créées par la majorité de la société civile et, même si elles semblent légitimes pour cette majorité, lles ne le sont pas forcément vis-à-vis de la loi de nature.

Malgré cela, Locke ne peut nier qu’une décision de la majorité peut évidemment être juste et nécessaire, mais il précise que si un individu juge cette décision inappropriée (elle peut en effet aller à rencontre des libertés et des intérêts de celui-ci) , il peut tout simplement la contester. Locke considère qu’une société civile ne peut exister sans la protection de la propriété privée par les représentants du pouvoir législatif. En effet, celui-ci protège mais en aucun cas ne peut éfinir la propriété privée.

Le pouvoir législatif dans une société civile est donc là pour limiter les erreurs de jugements des hommes en ce qui concerne les punitions qu’un délit mérite. Selon Locke, les hommes sont de très mauvais juges à ce propos. La compétence du pouvoir législatif est donc d’empêcher que le mal soit non seulement présent dans la société civile mais commis, et en aucu d’empêcher que le mal soit non seulement présent dans la société civile mais commis, et en aucun cas de définir, juger ou différencier le bien du mal.

Pour Locke donc, le rôle du magistrat est de faire respecter la décision (juste) prise en ce qui concerne les peines par rapport aux délits commis. Or, il y a chez Locke quelques ambigüités. Premièrement dans son œuvre «Second Traité du Gouvernement Civil», le terme society ne reste que vaguement défini. Nous pouvons alors nous poser la question de savoir si le pouvoir attribué au gouvernement civil est bien réel (corps parfait qui détient le pouvoir en acte) ou virtuel (l’association primitive qui ne contient qu’un pouvoir fictif) ?

Si la réponse est ‘fictiP, alors toute la théorie de la limitation de pouvoir chez Locke est brumeuse et indistincte. Locke va créer une deuxième confusion en *attaquant à l’État de Nature. En effet, selon Hobbes, l’État de Nature renvoie ? l’absence de pouvoir (d’action coercitive) et est donc dangereuse pour toute une société. Malgré cela, Locke va démontrer sa théorie en donnant la ‘Glorious Revolution’ à titre d’exemple grâce à celle-ci, une monarchie élective a pu être mise en place. Les hommes pouvaient enfin choisir et élire leurs propres représentants du gouvernement.