Impact des bons BRH sur le comportement des Intermediaires Financiers en Haiti
Dans quelle mesure et comment Pintroduction des bons BRH a-t- elle modifié le comportement des intermédiaires financiers en Halti ? Introduction Avec l’entrée en masse de plusieurs banques privées en Haïti au cours des années 701, il fallait doter le système financier haltien d’une entité régulatrice : Sni* to neKtÇEge Une Banque Centrale. Créée avec la fission de la BNRH en BNC (Banque Nati a e or21 Crédit) comme banq République d’Haiti) e Centrale par la loi o responsable de la politique monétaire du pays.
République d’Halti) Banque de la , elle (la BRR) est La politique monétaire des vingt dernières années a été énéralement marquee par le souci de ne pas dévier d’un objectif fondamental : le maintien de la stabilité des prix. Elle s’est exprimée à travers la mise en œuvre progressive d’instruments directs et indirects. Dans un premier temps, l’augmentation des coefficients de réserves obligatoires2 et le plafonnement des taux d’intérêt ont été les principaux moyens de contrôle monétaire.
Mais, face ? l’inadéquation de ces moyens dans un environnement de plus en plus complexe, les autorités ont entrepris d’assouplir la gestion de la politique monétaire en y introduisant d’autres instruments obligatoires4 Donner le signal d’un engagement de la BRH envers le développement du marché interbancaire Le marché interbancaire, comme son nom l’indique, est le lieu de rencontre des banques.
Ceci dit, nous sommes portés à formuler la question suivante : « Dans quelle mesure et comment l’introduction des bons BRH a-t-elle modifié le comportement des intermédiaires financiers en Hâti ? » Objectif de l’étude : Analyser Fimpact des bons BRH sur le comportement des Intermédiaires Financiers en Haiti. BRR, Historique, http://www. brh. net/historique Ce taux a atteint le niveau record de 73. 5% entre mars 1993 et ai 1995 3 BRH, Bons BRH, http://wwm. brh. net/bons_brh 4 C’était la politique prédominante au cours de la dernière quinzaine d’années.
On parlait alors de répresslon financière. Le taux de réserves obligatoires sur les dépôts à vue a atteint le niveau record de 73. 5% entre mars 1993 et mai 1995 2 Dans quelle mesure et comment plntroduction des bons BRH a-t- Pour l’atteindre nous allons le faire en 4 temps : PAGF 91 allons vous présenter les Intermédiaires Financiers Et dans un dernier temps nous allons faire le point sur le sujet en analysant Pimpact des bons BRH sur les Intermédiaires Financiers.
A) CADRE CONCEPTUEL ET REVUE DE LA LITTERATIJRE THEORIQUE Pour pouvoir bien définir et délimiter notre travail, les concepts et les théories sont fondamentaux. A. l) Cadre conceptuel Bons BRH5 : Ce sont des titres non matérialisés émis par la BRH, d’une durée comprise entre 7 et 364 jours, défini par l’année et la semaine de son échéance. Ils sont gérés en compte courant sur les livres de la Banque Centrale, émis par adjudication6, négociable de gré à gré sur le marché secondaire, d’un montant minimum de 1 M HTG.
A ne pas confondre avec les Bons Du Trésor 7 : Dans le temps l’Etat émettait des bons (Bons du Trésor). Mais sous François Duvalier, quand l’Etat vendait ses bons, il refusait de les rembourser en faisant savoir que c’était l’argent de la nation et qu’on avait rien ? réclamer. Ily avait ainsi un manque de crédibilité du MEF et les autorités publiques avaient recours au financement monétaire de leurs déficits. Pour essayer de pallier à cette situation, on testa les Bons BRH.
Comme la BRH le disait : « À terme, lorsque les circonstances le permettront, les bons BRH devraient laisser la place aux bons du Trésor On voit que ce processus s’est entamé en 2010: « Il est important de souligner que vers la fin de l’exercice 009-2010, le gouvernement a émis pour la première fois depuis 1989, des billets de trésorerie pour un montant de 300 millions d des billets de trésorerie pour un montant de 300 millions de gourdes. Ils coexistent désormais avec les bons BRH dans un contexte de détente des taux d’intérêt qui allège le coût pour le gouvernement sans gêner la politique monétaire de la BRH. ? BRH, rapport 2010 Intermédiaire financier8 : C’est le professionnel auquel les investisseurs doivent s’adresser pour vendre ou acheter sur le marché financier. II peut s’agir d’une banque, d’une entreprise d’investissement ou d’un courtier en ligne. Définition donnée par la BRH : http://www. brh. net/glossaire Procédure d’enchère par laquelle sont émis les bons BRR. 7 En un mot : Les Bons BRH constituent un instrument de politique monétaire, tandis que le bons Du Trésor sont Emis par l’état pour financer ses déficits. http://wmw. boursereflex. com/lexique/intermediaire_financier 6 Dans quelle mesure et comment l’introduction des bons BRA a-t- A. 2) Fondements théoriques de la politique monétaire La politique monétaire9 est un ensemble de mesures, délibérées des autorités monétalres, visant à contrôler l’offre de monnaie et les taux d’intérêt pour rétablir un ?quilibre de plein emploi, et/ou assurer une croissance non inflationniste et un taux de change stable.
Elle comprend ainsi les politiques de crédit et la p 1 nee. concentrer sur celui que nous considérons comme le plus distinct, celui des Keynésiens et celui des Monétaristes. Ces derniers sont opposés à la base par leur conception de la monnaie. Les Keynésiens sont, comme leur nom l’indique, les disciples de Keynes et s’appuient sur deux chefs d’œuvre : Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie et Traité de La Monnaie.
Parmi eux, on compte : John HICKS [1904-1989, prix Nobel 1972], Alvin HANSEN (1887-1975) et James TOBIN (1918-2002, prix Nobel 1981) qui étaient des Keynésiens orthodoxes ; Gregory MANKIW et Lawrence SUMMERS (Université de Harvard), Stanley FISCHER (MIT), George Akerlof(pnx Nobel 2001), Edmund PHELPS (université de Columbia, prix Nobel 2006); Be BERNANKE (successeur d’Alan GREENSPAN à la tête de la FED) et Joseph STIGLITZ (prix Nobel 2001) qui étaient eux des néo-keynésiens.
Les Monétaristes eux sont des disciples de Friedman et sont des adeptes de la théorie quantitative de la monnaie bâtie sur la relation dont le prototype est l’équation des échanges d’I. Fisher. On retrouve dans ce courant de pensée Robert Lucas Jr. (né en 1937, Prix Nobel 1995), Thomas sargent (né en 1953, prix Nobel 201 1), Neil wallace (né en 1939) classés nouveaux économistes classiques, pour ne citer que ceux-là. Pour les Keynésiens, la monnaie est active tant sur la sphère monétaire que sur la sphère réelle.
On parle de conception intégrationniste de la monnaie où la politique monétaire, combinée ou non avec une politique budgétaire, est susceptible d’influencer l’activité économique sur le court terme. PAGF s 1 budgétaire, est susceptible d’influencer ractivité économique sur e court pour les Monétaristes, tout comme leurs prédécesseurs (les classiques), la monnaie n’est qu’un voile sur les échanges réels. Elle n’a aucun impact sur les variables réelles.
On parle alors de conception dichotomique où les sphères réel et monétaire sont indépendantes. Par conséquent, les politiques économiques sont inefficaces et ne sont que source d’inflation. Partant de leur conception différente, ils voient différemment les solutions au déséquilibre dans les marchés. pour les Keynésiens, les variations du taux d’intérêt assurent l’équilibre du marché monétaire : elles euvent relancer l’activité économique via l’investissement ou, au contraire, la freiner en cas de risque inflationniste.
Ils font une analyse des phénomènes monétaires par le revenu. 9 DOURA Fred. Economie d’Haiti : Dépendance, crises et développement 2, Daim, Montréal, Mars 2000, p. 242. Dans quelle mesure et comment l’introduction des bons BRH a-t- intermédiaires financiers en Haiti ? Les Monétaristes quant à eux, considèrent que les variations du taux d’intérêt ne jouent aucun rôle. Tout accroissement de l’offre de monnaie provoque une inflation. L’inflation abaisse alors leur ouvoir d’achat réel, sans ômage.
Ils font leur PAGF 1 qui consiste à présenter les divers politiques monétaires appliquées dans diverses régions et aussi celle de notre pays. B) Différentes politiques monétaires B. 1) Politiques monétaires générales « une gestion monétaire efficace peut influer sur les dépenses, les prêts et les investissements. Si elle favorise la continuité de l’appareil économique, sans accélération ou retard excessifs, elle assure alors une prospérité durable » E. A. Goldenweiser Les objectifs de la politique monétaire rejoignent les objectifs de la politique Économique.
Ainsi, on attribue généralement deux objectifs principaux à la politique monétaire 1- la croissance économique 2- la stabilité de la monnaie nationale, que ce soit la stabilité interne, mesurée par le niveau général des prix, que la stabilité externe, mesurée par le taux de change de la monnaie nationale en devises étrangères. Mals la politique monétaire ne peut pas agir directement sur ces objectifs. En revanche, elle peut agir directement sur certaines variables de l’économie qui elles- mêmes influencent les objectifs de croissance et de stabilité de la monnaie nationale.
Ces variables, omme la masse monétaire par exemple, sont appelées des « objectifs intermédiaires Quels sont ces objectifs intermédiaires? Ce sont les objectifs quantitatifs qui portent sur l’évolution des agrégats monétaires, les objectifs de taux d’intérêt qui amènent les autorités monétaires ? fixer un niveau souhaitable pour les taux d’intérêt, les objectifs de change qui poussent les autorités monétaires à utiliser les instruments monétaires pour atteindre PAGF 7 1 atteindre un certain niveau du taux de change de la monnaie natlonale sur le marché des changes. On a donc ce schéma : Instrument(s) Monétaire(s)
Objectif(s) intermédiaire(s) Objectif(s) final(s) 4 Dans quelle mesure et comment rintroduction des bons BRR a-t- D’une façon générale, les instruments utilisés par une Banque Centrale sont a) Le Pourcentage de Réserves Obligatoires c) Taux de réescompte e) Intervention sur le marché des changes b) Taux d’intérêt d) Opérations d’Open Market B. l) Les politiques monétaires actuels Une Banque Centrale est une institution plus ou moins autonome chargée par un Etat ou un ensemble d’Etats (Cas de la BCEI 0 et de la BCEAOI 1) d’appliquer la politique monétaire. politique qui varie d’un pays à l’autre.
Aux Etats-Unis FED : La Réserve fédérale est la Banque Centrale Américaine. Dans le cadre de sa politique monétaire elle a un triple 91 Trésor) D En Europe BCE : Organe central du système européen de banques centrales (SEBC), l’objectif de la BCE est unique à savoir, la stabilité des prix. Pour sa politique monétaire, elle utilise trois taux directeurs différents : -Taux de rémunération des dépôts -Taux de refinancement -Taux du prêt marginal Elle poursuit son objectif à partir de trois instruments ; -Opération d’Open Market -Facilités permanentes -Réserves Obligatoires 10 Banque Centrale Européenne
Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest 12 Défini par l’acte 1913 modifié en 1978 En Afrique de l’Ouest BCEAO : La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ou BCEAO est un établissement public international regroupant huit pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (IJEMOA) : Benin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, GuinéeBissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
Elle utilise deux types d’instrument : a) Les instruments basent sur l’a•ustement de la liquidité globale de l’économie (la politique celui du 17 aout 1979 (en ses articles 9 et 7) assigne 4 rôles fondamentaux ? cette institution13 : 2. 4.
Défendre le pouvoir d’achat de la gourde tant sur le plan interne que l’externe Assurer le bon fonctionnement du système de paiements Assurer la stabilité du système financier Agir comme banquier, caissier et agent fiscal de l’état pour atteindre ses objectifs, elle utilise divers instruments de politique monétaire dont l’objectif principal demeure la stabilité des prix et son principal canal de gestion depuis un bon nombre d’années est la vente aux banques commerciales des bons qu’elle émet.
Les bons sont des titres. Et, en tant que banquier de PEtat (Article 37), la BRH est fonction de ardienne des titres appartenant ? toutes les institutions et collectivités publiques (Article 38). Tout comme annoncé, elle peut intervenir sur le marché des changes selon l’objectif de court-terme poursuivi. Également, la ARH a recours aux variables du taux de réserves obligatoires et surtout des BONS BRR.
Jusqu’ici nous avons parlé de la première partie de notre travail : le bon BRH. Maintenant passons à l’autre bord pour vor clairement ce qu’est un intermédiaire financier, avant d’étudier la relation entre les deux. C) Présentation des Intermédiaires Financiers Un Intermédiaire Financie rsonne morale qui