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Table des matières l- Introduction 2 ll- Présentation du tracé 3 1- Le canal et ses aménagements connexes 4 2- Aspect technique du tracé 5 A- Escalier d’eau 5 B- Profil en travers 5 C- Les plus gros bateaux qui navigueront sur Seine-Nord Europe 5 III-Historique du projet 6 IV- Enjeux du projet 7 1- Au niveau des tran 2- Au niveau de l’éco A- un investissement 8 B- Une offre globale • m le or 10 des voies navigables au/ports intérieurs8 C- Valorisation et développement du r seau de Voies Navigables de France 9 D- Un partenariat européen 9 E- Un outil industriel pour les entreprises françaises9 – Au niveau de l’environnement 9 V- Conclusion 10 Blbliographie 1 1 l- Introduction La liaison Seine-Nord Europe est un projet visant à relier par un nouveau canal à grand gabarit le port du Havre au Benelux. Pour cela, ce canal de 106 km doit relier l’Oise (à Compiègne dans l’Oise) au canal Dunkerque-Escaut (à Aubencheul-au-Bac, dans le en % tonnes-kilomètres)l . Il vise aussi à désenclaver le bassin de la Seine, et à ouvrir la France sur le réseau fluvial ? grand gabarit du nord et de l’est de l’Europe.

En 2010 le réseau public fluvial comprend 8 500 km de voies d’eau navigables. Celles-ci sont constituées d’une part de rivières navigables de maniere naturelle ou grâce à des aménagements (dragages, barrages, écluses) d’autre part de canaux artificiels dont les plus anciens remontent au xviie siècle 4 100 km de voies d’eau sont affectées au transport de marchandises : 2000 km sont à grand gabarit, c’est-à-dire qu’elles permettent de faire passer des navires de plus de 1000 t, tandis que 2 100 km sont à petit gabarit 2 600 km de voies deau secondaires à petit gabarit sont ouvertes au tourisme fluvial (trafic de passagers, plaisance… La réalisation de ce projet a été reportée à plusieurs reprises ? cause de son coût de réalisation très élevé (estimation ? milliards d’euros en 2009 par VNF). Dans cet exposé, on présentera dans un premier temps le tracé de ce projet puis on étudiera l’historique de ce projet et enfin, on verra les enjeux de ce projet sur le plan du transport de l’économie et de l’environnement. ll- Présentation du tracé Le projet de canal Seine-Nord Europe, dont le coût est estimé à 4,4 milliards d’euros, bénéficie depuis 2004 de la politique europeenne de soutien au développement prioritaire des réseaux transeuropéens de transport (RTE-T).

Il s’agit de creuser un nouveau canal à gabarit européen 10 Il s’agit de creuser un nouveau canal à gabarit européen de 54 mètres de large et de 106 kilomètres de long entre Compiègne et Aubencheul-au-aac dans le but de relier le bassin de la Seine aux 20 000 kilomètres de voies fluviales européennes à grand gabarit de l’Europe du nord, notamment la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. Le projet de canal Seine-Nord Europe a pour objet de porter cette partie centrale à un gabarit permettant la navigation de convois de 4400 tonnes (185 m x 11,40 m). 1- Le canal et ses aménagements connexes 2- Aspect technique du tracé A- Escalier d’eau Le canal Seine-Nord Europe sera constitué d’une succession de 8 biefs, séparés par 7 écluses. Ce système permet de s’adapter au relief.

Schéma de principe du passage d’un bief B- Profil en travers Le gabarit de navigation de 38 m x 4 m, les pentes des berges seront de 2 pour 1 ou de 3 pour 1. La profondeur sera de l’ordre de 4. 5 m. C- Les plus gros bateaux qui navigueront sur Seine-Nord Europe Ill- Historique du projet Le projet de canal Seine-Nord euro e a été lancé en 1993 suite à un débat sur l’opportuni son à grand gabarit ministère en charge des Transports a approuvé le cahier des harges et lancé simultanément les études préliminaires sous la maîtrise d’ouvrage de VNF. Entre 1995 et 1998, des études préliminaires ainsi qu’une concertation ont été lancées pour fixer le choix du fuseau de tracé.

Le 9 juillet 2001 , le Comité Interministériel pour l’Aménagement et le Développement du Territoire (CIADT) a inscrit le projet de liaison fluviale à grand gabarit Seine-Nord Europe aux schémas multimodaux de services collectifs de transport de voyageurs et de transport de marchandises et a adopté le principe d’aménagement progressif de la liaison en engageant les travaux réparatoires au nord et au sud de la llaison. Le 4 mars 2002, le Ministre en charge des Transports a arrêté et communiqué le choix du fuseau de tracé. C’est le fuseau passant près de Noyon et de Péronne, à proximité de l’actuel canal du Nord qui a été retenu car il présentait les meilleurs avantages pour le respect de l’environnement des territoires traversés, la gestion de la ressource en eau et réconomie du projet. En Décembre 2003, le projet est inscrit comme priorité nationale par le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT).

La maitrise d’ouvrage des ?tudes d’avant-projet est alors confiée à VNF En Avril 2004, le projet est inscrit comme projet prioritaire du Réseau Trans-Européen de Transport (RTE-T) par le Parlement et le Conseil européen Entre Novembre 2004 et Juin 2006, les études d’avant-projet sommair 0 Conseil européen. sommaire et des concertations entre les acteurs ont été menées. Cet avant-projet a été approuvé le 20 novembre 2006 par le Ministre en charge des transports qui a demandé la mise à l’enquête publique du projet. L’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique a été menée sous l’égide du préfet oordonnateur (préfet de la Région Picardie) entre le 15 janvier 2007 et le 15 mars 2007 dans les 68 communes concernées par la bande de 500 m. La commission d’enquête a remis un avis favorable le 6 juillet 2007. Finalement, le projet est déclaré d’utilité publique le 12 Septembre 2008.

En Avril 2009, VNF lance l’appel l’avis d’appel public à concurrence (AAPC) du canal Seine-Nord Europe en contrat de partenariat, ouvrant ainsi la procédure de sélection du groupement d’entreprises qui aura en charge la réalisation du projet Après avoir fait le constat de l’impasse financière générée ar le mode de dévolution d’un partenariat public-privé, le Gouvernement a décidé d’arrêter cette procédure et de remettre à plat le dossier dans ses aspects techniques et financiers. Dans ce cadre, une mission de reconfigu ation du projet présidée par le député du Nord, a remis son rapport au ministre en décembre 2013. Ce rapport propose plusieurs pistes d’optimisation, à la fois techniques pour réduire le coût du projet, et financières en optant pour une maîtrise d’ouvrage publique avec une participation plus forte des collectivités territorial PAGF s 0 pour une maîtrise d’ouvrage publique avec une participation plus orte des collectivités territoriales et de l’Union Européenne.

Depuis, le Premier Ministre a confirmé le 26 septembre 2014 l’engagement du Gouvernement pour la réalisation du projet, avec un objectif de lancement des travaux en 2017 et une mise en service en 2023. En Janvier 201 5, l’Assemblé adopte l’amendement permettant la création d’une société de projet publique pour le Canal Seine- Nord Europe. IV- Enjeux du projet 1- Au niveau des transports Au niveau des transports, l’un des principaux enjeux de ce projet est de renforcer la compétitivité du fluvial au service des entreprises. Effectivement, un convoi fluvial de 4 400 tonnes transporte autant de marchandises que 220 camions2. Grâce à cette massification, le canal Seine-Nord Europe garantira aux utilisateurs de la voie d’eau une réduction des coûts de transport et de logistique, associée à la fiabilité du fluvial.

Un des autres enjeux de ce projet est le renforcement du transport fluvial. La réalisation de ce projet entrainera à l’horizon 2020 : Entre 13 et 15 millions de tonnes (Mt) transportées sur le canal Seine-Nord Europe, soit près de 4 fois plus qu’aujourd’hui. de trafic en plus sur la Seine grâce à sa mise en réseau avec e reste de l’Europe. Un trafic fluvial supplémentaire d’entre 6 et 7 milliards de tonnes- kilomètres(l) à l’échelle européenne. A titre de comparaison, la totalité du trafic fluvial en France aujourd’hui délève à 7,9 milllards de tonnes-kilomèt 6 0 milliards de tonnes-kilomètres3. un autre enjeu lié à ce projet est la réduction de la congestion routière.

Effectivement, une croissance du trafic fluvial entrainera une diminution du nombre de camion présent sur les routes. Le trafic routier étant en continuel augmentation, ce report modal permettra de limiter la congestion. La croissance attendue du ransport fluvial provient pour 4,5 milliards de tonnes-kilomètres du report de la route vers le fluvial. Cela représente 500 000 poids lourds en moins en 2020, et jusqu’à 2 millions en 20504. La réalisation de ce projet permettra aussi de créer le maillon manquant entre les bassins de la Seine et du Nord-Pas de Calais. Actuellement, la limitation en termes de masse sur le canal du Nord se situe à 650 tonnes.

La massification des transports (4 500 tonnes au lieu de 650 tonnes) entrainera alors un vaste corridor de transport de fret à grand gabarit depuis le Havre jusqu’? Dunkerque et au Benelux éliminant ainsi le principal goulet ‘étranglement du réseau fluvial européen. 2- Au niveau de l’économie A- un investissement d’avenir pour la relance des voies navigables Le projet représente un enjeu majeur pour la relance des voies navigables en France. Le canal Seine-Nord Europe participe pleinement aux objectifs de report modal inscrits dans le Grenelle de l’Environnement, qui fixe au fret non routier l’objectif d’augmenter sa part de marché de 12 à 25 % d’ici à 2022. Les économies de 7 0 non routier l’objectif d’augmenter sa part de marché de 12 ? 25 % d’ici à 2022. Les économies de coûts environnementaux représentent ainsi 20 % des avantages du canal.

B- une offre globale : ports maritimes,voie d’eau/ports intérieurs Le projet permettra de connecter les bassins de la Seine et du Nord-Pas de Calais à ceux des 20 000 km du réseau fluvial européen à grand gabarit. Ce système permet de renforcer l’attractivité et la compétitivité des ports maritimes et d’appuyer le développement du transport fluvial sur un réseau de ports intérieurs. Ce maillage permettra entre autre de favoriser la massification du transport de marchandises. C- Valorisation et développement du réseau de Voies Navigables de France La liaison européenne à grand gabarit Seine-Escaut permettra vant tout une réduction des coûts de transport dans toute la liaison.

Compétitivité du mode fluvial D- Un partenariat européen La liaison vient s’inscrire dans le cadre des projets prioritaires des réseaux transeuropéens de transport (RTE-T) de l’Union européenne. Elle est realisée en collaboration étroite entre la France et les régions wallonne et flamande de Belgique, avec le soutien des Pays-Bas. Elle représente un élément déterminant du développement du réseau fluvial européen vers l’Europe centrale et orientale jusqu’à la mer Noire. E- Un outil industriel pour les entreprises françaises Le projet permettra une amélioration de l’accessibilité des territoires et structurera la logistique.

De plus, il favorisera l’implantation d 0 l’accessibilité des territoires et structurera la logistique. De plus, il favorisera l’implantation de nouvelles industries tel que Produits agricoles, Logistique de distribution, Matériaux de construction, Industries chimique, métallurgique, automobile, La création d’emplois lors de la réalisation du projet : entre 10 000 et 11 000 emplois créés pendant les travaux, dont 4 000 sur le chantier, 25 000 nouveaux emplois induits sur l’ensemble de l’axe Seine-Escaut à l’horizon 2030. Le projet intègre le potentiel économique de la navigation de plaisance avec 4 escales et un port. Il pourra également accueillir, grâce à ses dimensions, les paquebots fluviaux. – Au niveau de l’environnement Le principal enjeu lié à l’environnement est la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Il est prévu, selon les scénarios étudiés, une réduction des émissions de C02 de 220 000 à 280 000 tonnes en 2020, de 300 000 à 570 000 tonnes en 2050 grâce au report modal de la route vers le fluvial. Le canal Seine-Nord Europe apportera également une réponse ux inondations, avec un abaissement du niveau de l’Oise en crue allant jusqu’à 1 mètre dans le nord-compiégnois. es possibilités de transfert d’eau vers le nord sécuriseront aussi l’alimentation en eau potable de la région lilloise qui présente une alimentation en eau fragile.

V- Conclusion La réalisation de ce projet pourrait permettre un fort développement du secteur fluvial en France (secteur peu développé par rapport aux pays Nord Européen). Il per PAGF 10 secteur fluvial en France (secteur peu développé par rapport aux pays Nord Européen). II permettrait alors le transport de archandises en très grandes quantités du port du Havre jusqu’au Nord de l’Europe (Belgique, Pays-Bas, Cependant, la conjoncture actuelle de la France étant assez contrainte au niveau du financement de projets, celui-ci a pris beaucoup de retard. Effectivement, lors du lancement du projet le début des travaux était prévu pour 201 û avec une fin des travaux prévue pour 2015. Aujourd’hui, les travaux n’ont toujours pas commencé et il est prévu qu’ils soient seulement commencés en 2017.

La réalisation de cet exposé sur le projet du Canal Seine-Nord Europe montre bien le changement de mentalité observé dans e cours des pouvoir publics qul aujourd’hui accordent une importance au transport fluvial que ce soit pour des raisons de coûts, de pollution ainsi que de congestion routières Bibliographie http://www. vnf. fr/sne/article. php3? id_article=86&id_rubrique—5& lang=fr http://v. mw. vnf. fr/sne/article. php3? id http://www. vnf. fr/sne/lMG/pdfNNFNautesavri12011 . pdf http://www. developpement-durable. gouv. fr/evolution-recente-du -projet. html http://www. vnf. fr/vnf/img/cmsrrourisme_et_domainehidden/dp http://www. vnf. fr/sne/article. php3? id_article-89&id_rubrique—63& DOSSIER DE PRESSE, Canal Seine-Nord Europe, 5 avril 2011