Braque

essay A

Georges Braque ( 1882-1963 ) Introduction Georges Braque naît en 1882 à Argenteuil. A seize ans, il est apprenti peintre décorateur chez son père et suit parallèlement des cours à l’Ecole municipale des beaux arts. En 1902, il s installe à Montmartre et se consacre entièrement à la peinture. 1 1907-1914 1- le fauvisme L’entrée véritable de org Sni* to View ra par le fauvisme, influencé notamment par Henri Matisse qui est le pionner de ce courant artistique. Ce passage parmi « les fauves » ne sera que de courte durée pour Braque qui se fondera très vite après le cubisme.

Ce courant artistique ne durera que de 1905 à 1907 , il a toutefois influencer d’autres genres. Le fauvisme nait dans un contexte de profonds changements sociaux et technologiques : la vie quotidienne est bouleversée par l’apparition de l’automobile, de la radio et par l’utilisation plus répandue de l’électricité. Le fauvisme doit son nom à un critique nommé Louis Vauxcelles et qui les qualifie de « fauves » pour stigmaiser leur touches brutales. Les expériences sur la couleur et sur I espace pictural caractérisent le fauvisme. Nous pouvons voir de larges coups de brosse et des plages de couleur pure.

On ne considère plus que la peinture doit représenter le réel. Les couleurs ne sont plus convenait C’était une peinture très enthousiaste et elle convenait à mon âge, j’avais 23 ans  » exemple : le paysage de la ciotat , peint en 1906 Dernier rallié au fauvisme, qu’il assimile rapidement, Braque est aussi un des premiers à s’en éloigner : dès la fin de l’année 1907. Suite à la découverte des œuvres construites de Derain et Cézanne, il renonce au fauvisme. Il va ensuite engager une recherche sur la destruction de la perspective, ce sont les prémices du cubisme. – le cubisme « analytique » Le cubisme tient son nom du critique Louis Vauxcelles en 1908 qui écrivait dans Gil Blas. Ce dernier repris une remarque que Matisse avait faite en remarquant la présence de petits cubes dans les paysages de Braque. Il reproche au cubisme et ? Braque tout particulièrement de tout réduire à des « contours géometriques, à des cubes Dès l’automne 1907, il effectue le « renversement de perspective puis, séduit par certaines Innovatlons des toiles primitives de picasso, il s engage avec ce dernier dans dans I aventure du cubisme.

Il aborda le cubisme par le paysage. La géométrie de Braque est constructrice et volumatrice. Il a une prédilection pour l’association des bruns, des jaunes et des verts bananes + Simplification du motif, construction par plans Il va essentiellement peindre des natures mortes et des instruments de musique. Le thème de la musique a été inspiré à Braque et Picasso par une exposition qu’ils ont vu de Corot au salon d’automne. La nature morte lui offre la possibilité exposition qu’ils ont vu de Corot au salon d’automne.

La nature morte lui offre la possibilité de désarticuler les éléments internes de la composition pour les distribuer dans un jeu complexe de plans et de facettes. Mals dans cette entreprise de fragmentation radicale des objets et de démantèlement des procédés classiques e représentation, Braque entend préserver une sorte de continuité spatiale, assurée par les contours et la lumière qui permettent aux objets de fusionner dans un espace synthétisant.

II réussit à peindre un espace capable de propulser l’objet vers le spectateur. Pour lutter contre la profondeur, il mêle de la peinture ainsi que différentes matières qui ont la faculté de créer un relief. Il va s inspirer également de Paul Cézanne. Il inspirera Gulllaume Apollinaire qui écrivit une préface sur les peintres cubistes Les peintures qui suivent ont été peintes en 1908 pendant un éjour de Braque à l’Estaque.. quartier de Marseille.

Le viaduc à l’Estaque ( 1908) Il ne respecte pas la perspective traditionnelle : par exemple, au centre de la toile, les faitages des toits du groupe des deux maisons du haut ont des orientations contradictoires qu’on ne retrouveralt certainement pas sur la photographie correspondante. Les couleurs, après les lignes, construisent le tableau : dans le grand carré inférieur qui fait toute la largeur de la toile et s’appuie en haut sur l’horizontale du viaduc, la lumière jaune orangée dévore tout. Elle se module avec des nuances qui vont jusqu’au rouge au a lumière jaune orangée dévore tout.

Elle se module avec des nuances qui vont jusqu’au rouge au moment où elles se heurtent aux nuances de vert. Celles-ci s’étalent jusqu’au bleu, aussi fort dans le ciel que l’est forange en milieu de toile. L’homme à la guitare (1910) Cest un exemple emblématique du cubisme analytique Superposition des plans qui crée des tons sourds. Braque représente un personnage jouant d un instrument à cordes . Ce thème d ‘une personne jouant d’un instrument de musique a été repris de Pablo Picasso un an avant dans « jeune fille à la mandoline On trouve de multiples perspectives.

Diagonale du centre vers la gauche suggère le bras du personnage. Ce tableau est la preuve qu’une figure peut-être décomposée en formes abstraites. Cela reste une œuvre complexe qui demande au spectateur de la déchiffrer. Expositions : Paris, 1908, galerie Kahnweiler ( intrigué par les tableaux, il décide de défendre l’oeuvre de Braque et Picasso), « Braque ». Munich , 1910, galerie Tannhaüser, « Braque et Picasso Ill 1914-1939 1- la première guerre mondiale 1914 : sur le front d un regiment d infanterie : interromp sa carriere de peintre. Il va en artois pour presenter une grande ffensive et sera blessé.

La guerre marquera la fin de la collaboration entre Braque et Picasso. Braque est grièvement blessé en 11 mai1915, il combattait comme sergent d’infanterie. Il sera dans le coma, il ne remet pas avant 1917, il va recevoir la croix de guerre . Il existe un parallele entre art des cub remet pas avant 1917, il va recevoir la croix de guerre Il existe un parallele entre art des cubistes et le camouflage de guerre mis en relation par jean paulhan. En effet il y a des peintres officiels chargés du camoflage des canons en 1 915. Chargés de deformer I aspect de objet par des moyens cubistes.

Il s’agissait de dissimuler le matériel, les routes, ponts et autres points stratégiques sous des filets ou par de la peinture. Les cubistes et le camouflage poursuivaient un but similaire : intégrer la figure au fond, Fobjet à son environnement. Pour les cubistes, le problème était de figurer des objets colorés en trois dimensions sur la surface plane du tableau et de les incorporer ? cette unité plastique. Pour ce faire, ils représentaient les objets vus sous divers angles, que les « passages les dégradés colorés, permettaient de relier entre eux et à l’arrière-plan.

La restriction es couleurs à un camaièu de brun et de gris accentuait cette fusion. En reniant la perspective à point de vue unique, la lumière ne provenait plus d’une source isolée, mais servait ? faire ressortir les volumes indépendamment de tout éclairage naturel. Le matériel militaire était peint d’aplats de couleur unie indépendants des formes et de l’éclairage de manière à abolir le volume de l’objet, à rendre ses contours indéchiffrables et ? l’amalgamer à son environnement. Les camaiëux de brun, de gris et de vert, couleurs les plus communes dans la nature et les moins visibles, servaient au mieux cette recherche